@tic-tac : J’ai que la lutte armée était un sens minoritaire du djihad, le plus souvent régie par des règles strictes et que la polysémie du terme était une richesse. Et que l’on emploie ce mot n’importe comment, comme un espèce de mantra, tout comme bien pensance, bobo, etc etc, des termes que le journalisme a vidé de toute substance pour en faire des totems.
Quant à nous, on se sait surtout plus parler. Quant vous dites
« chez nous, on s’est fait suer à avoir un mot pour une chose précise », j’entends un écho de cet aphorisme :
« Plus on serre un mot de près et plus il le prend de haut »
Si l’on revient à Averroès, celui-ci avait déjà proposé une ébauche de laïcité dans sa philosophie politique, à l’horizon 1100. Faudrait peut être qu’on s’interroge sur la résurgence du fondamentalisme plutôt que se dire qu’il y a un problème chez les autres.
Et c’est quoi le problème avec la bouffe hallal ? ou vous parlez du dhabiha ? Personnellement, je ne vois pas de problème avec un rituel hérité des méthodes de chasses anciennes où l’on remercie Dieu pour avoir de la viande dans son assiette et où on tue l’animal de la façon la plus rapide qui soit. Par contre l’abattage industriel qu’il soit hallal ou charal, ça c’est problème, et ce n’est étonnamment pas que musulman.
Et, soit dit en passant, une religion qui a compris qu’il fallait se tourner vers les pays du pétrole avant toutes les autres me semble bien plus intelligente que toutes les autres
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