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Commentaire de eric

sur En Europe, l'espoir a un nom : Syriza. Il a un visage : Tsipras


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eric 5 février 2015 10:14

Je dirai que l’espoir ce serait plutôt les Etats Unis. Croissance forte, salaires moyens de l’ordre de 30% supérieures aux nôtres, beaucoup moins d’impôts et de charges, un système de santé qui assure le même résultat que le notre (80 ans d’espérance de vie pour les hommes en perspective, comme en France, à couts moindre) beaucoup moins de chômage, une fantastique capacité à accueillir les migrants ( premier pays pour l’immigration dans le monde), les pauvres les plus riches de la planète, une politique culturelle beaucoup plus efficace. (la balance des biens culturels, les meilleurs comme les pires est excédentaire, nos productions culturelles à nous se vendent mal), des logements sans comparaison avec les nôtres dans toutes les tranches de revenu,
Une dette fédérale dans le genre de notre dette publique.

Tous cela grâce à une politique économique plus libérale que les nôtres.

Après bien sur on peut, sentimentalement préférer la Grèce. Surtout quand on ne fait pas partie des plus pauvres....

L’alliance rouge-brune changera-t-elle quelque chose à la gabegie grecque ?

C’est douteux. Le principal parti de cette coalition, avec ses 36% des suffrages exprimés, récupérés largement sur la gauche traditionnelle et ses clientèles habituelles, est très mal placé pour imposer à son cœur de cible électoral de partager les efforts commun de redressement.

C’est parce qu’il a adhéré à des programmes qui voulait que ce ne soit pas les seuls employés du privé qui payent les pots cassés par les secteur public, que le Pasok s’est effondré.

Syriza est la représentation électorale des catégories sociales qui ont été bénéficiaires de l’argent gaspillé et qui ne veulent pas participer à l’effort.

Cela étant, si le PS a put imposer à sa base en 83, de cesser de faire la fête à nos frais, si il a pu utiliser les salaires des fonctionnaires comme variable d’ajustement pour lutter contre la catastrophe qu’il avait causé, c’est aussi parce que ceux-ci, paniqués par son ampleur, ont été d’accord pour faire des efforts pour leur partis. Évidemment, comme en Grèce, ce sont surtout les pauvres qui ont payé ( les « nouvelles » pauvreté sont apparues et se sont développées à l’époque, marquant la préférence des gauches pour le chômage des pauvres au bénéfice de la préservation au moins partielle de leurs avantages acquis).
Les rouges et bruns grecs seront ils aussi raisonnables ?

En fait, il y a gros à parier qu’ils n’auront pas le choix.

Maintenant si espoir il y a dans tous ce cirque, son nom n’est pas Syrisa, mais Lazard....

Je ne comprends pas comment quelqu’un de raisonnablement informé peut croire à ces rodomontades d’une alliance rouge brun qui confie ses intérêt à cette banque...

C’est de la méthode Coué ?


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