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Commentaire de Allexandre

sur « La France ne serait plus la France » et « Apartheid » : Les deux énormes « lapsus » de Manuel Valls annoncent-ils le grand déballage vital ?


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Allexandre 5 février 2015 20:04

Bonsoir Fergus,


Si je partage souvent vos analyses, là pour le coup, je ne suis pas du tout d’accord avec vous. Quand Manuel Valls dit « sans les juifs de France, la France ne serait plus la France... », il n’a sûrement pas autant réfléchi que vous le croyez. D’abord, ses connaissances en Histoires sont trop lacunaires pour en arriver à cette réflexion, et ensuite il ne fait que reprendre la phrase qu’il avait prononcée il y a quelques mois, disant que ..« Les juifs de France sont l’avant-garde de la République française... ». Il est seulement aveuglé par son hypersionisme totalement hystérique (n’oubliez pas qu’il y a dix ans, il était pro-palestinien). Par ailleurs, Si les Français de confession juive (formule plus appropriée) font partie intégrante de la société française à n’en pas douter, il faut raison garder. Ils sont environ 500 à 600000, et donc, une composante très minoritaire. Pour autant, il faudrait leur demander, comme on l’a fait aux musulmans, de se prononcer clairement pour l’attachement à leur pays d’origine, et non pas pour un Etat étranger que je ne citerai pas. Et aussi de faire preuve d’un peu plus de clairvoyance, quand leur représentation dans les lieux de pouvoir est en disproportion totale avec le nombre total qu’ils sont en France. La solidarité communautaire est indispensable, mais là, cela atteint des sommets d’indécence. De Gaulle, Mitterrand, ou encore Barre, n’ont pas manqué de condamner sans détours, le lobby judéo-sioniste qui en veut toujours plus, par le biais du CRIF, lui-même relai d’Israël. Quant à l’apartheid, Valls ne va pas là non plus chercher si loin. Contrairement à ce que dit l’auteur, cette ghettoisation est bien le fait des pouvoirs publics. Ce n’est pas à coups de milliards de francs ou d’euros, que l’on peut régler un aussi vaste problème. On est là dans l’humain et la vraie volonté. Mais comme disait Valls dans son fief, « ça manque de blancos ». Le racisme est la marque de fabrique d’un grand nombre de dirigeants, habiles à passer de la pommade quand ils en ont besoin.
Donc, ne prêtez pas à M. Valls une analyse aussi fine de la situation. Ses réactions sont du domaine du viscéral, plus que du raisonnement et de l’intelligence.

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