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Accueil du site > Actualités > Politique > « La France ne serait plus la France » et « Apartheid » : Les deux énormes (...)

« La France ne serait plus la France » et « Apartheid » : Les deux énormes « lapsus » de Manuel Valls annoncent-ils le grand déballage vital ?

Un mois après les attentats de Paris, les grands tabous de la Ve République demeurent, même s’ils ont affleuré dans deux jolis « lapsus » gouvernementaux. Analyse d’un étrange phénomène psychologique et sémantique qui frappe un régime et un pays au bord de l’explosion…

Après les massacres de Charlie-Hebdo, de Montrouge et de la porte de Vincennes, les médias nous avaient solennellement promis un changement de « logiciel ». Afin, avaient-ils expliqué gravement, de ne pas commettre à nouveau les erreurs qui avaient conduit à cette horreur… Autant dire qu’ils nous promettaient une révolution copernicienne ! Car le déni de réalité et le règne de l’omerta qui, depuis des décennies, caractérisent en France les médias d’Etat et la quasi-totalité de la presse subventionnée (du Monde à France Inter en passant par France2 et Libération) sont à la hauteur de la tragédie : effroyables…

Les ratés du « logiciel »

Bien sûr, avec un mois de recul, quelques déblocages ont eu lieu. Vu l’ampleur du séisme, c’est le moins qu’on pouvait attendre. Mais pour autant, la révolution annoncée ne s’est pas produite. D’ailleurs, dès le lendemain de la grande marche du dimanche 11 janvier, tandis que la presse répétait en boucle qu’elle allait rompre avec ses vieux démons, la même presse retombait aussitôt dans son vice : les médias unanimes célébrèrent la formidable union nationale dont la manifestation géante avait témoigné, en semblant ne pas avoir vu que les musulmans y étaient fort rares, et que c’est essentiellement la France « blanche » qui peuplait les cortèges. Il fallut trois jours et, on le devine, d’intenses conférences de rédactions, pour qu’à l’image d’un Yves Calvi dans C dans l’air sur France 5, les médias se résolvent à reconnaître, du bout des lèvres, que la France des « cités » avait boudé le défilé. Ce qu’au demeurant, tout participant à la marche avait constaté de ses yeux dès le dimanche. Le moins qu’on puisse dire, c’est que le « nouveau logiciel » médiatique peinait au démarrage. Mais le meilleur restait à venir…

La vraie cause (secrète) de la crise française

Depuis des années, je me suis évertué, à travers livres (notamment Histoire occultée de la décolonisation franco-africaine, éd. L'Harmattan), articles, colloques, à proposer des clefs essentielles, pour ainsi dire jamais évoquées mais indispensables pour comprendre la crise qui ronge la France. Dans mes ouvrages, j’analyse la manière dont, depuis un demi-siècle, l’histoire de la décolonisation, qui engendra la Ve République, est travestie en profondeur par l’Etat français et ses alliés. Je montre que la source première des malheurs de la France réside dans cette page falsifiée et néanmoins cruciale de notre histoire récente, dont les effets sont multiples, et touchent de nombreux domaines. A commencer par la crise d’identité collective et les échecs de l’intégration des populations prétendument « issues de l’immigration », venues en réalité pour l’essentiel, qu’on le veuille ou non, des anciens territoires français d’Afrique, et notamment d’Algérie. Mes travaux expliquent comment le général de Gaulle entre 1958 et 1962, après avoir copieusement menti au peuple et violé à maintes reprises la constitution sur des points fondamentaux, imposa, sans les consulter, l’indépendance aux populations d’Afrique. Je montre que celle-ci, contrairement à la légende, souhaitait maintenir des liens étroits et organiques avec la France et la République, une option que par un mélange de racisme, de considérations civilisationnelles et de calculs financiers, de Gaulle rejeta.

Persistance de l’omerta

Ce refus gaullien prit la forme d’une trahison politique et institutionnelle de nature gravissime, mais ne fut jamais admise comme telle par la Ve République. Et ce malgré cinquante ans de recul, et malgré les dégâts que cette vaste machination continue de provoquer, dont la catastrophe des banlieues n’est qu’un des aspects. Voilà ce que mes travaux essayent d’expliquer le plus rigoureusement possible. Il va sans dire que les médias ne m’ont que très peu donné la parole, et n’ont pas davantage jugé opportun de me la donner depuis un mois.

Qu’on ne me donne pas la parole n’est évidemment pas grave en soi. En revanche, ce qui l’est nettement plus, c’est que la thèse que le Club Novation Franco-Africaine défend lui aussi, n’ait pas affleuré une seule fois depuis trois semaines, alors qu’on nous promettait à grands sons de trompes, jour après jour, un débat enfin libre et non faussé.

Heureusement les choses ont leur cohérence… et leurs malices ! Car bien que la mémoire du « largage » de l’Afrique par l’Etat gaullien brille par son absence aujourd’hui comme hier, Manuel Valls s’est livré, en ces occasions, à deux « lapsus » particulièrement savoureux.

Quelle « France ne serait plus la France » ?

D’abord devant le supermarché Hypercacher, porte de Vincennes à Paris, où le Premier ministre déclara que « sans les juifs de France, la France ne serait plus la France. ». Formule reprise, quelques jours plus tard, à Jérusalem, par Ségolène Royal. Singuliers échos, pour le moins, à la célèbre confidence du Général à Alain Peyrefitte, expliquant, en 1959, sa volonté de se « dégager » de l’Algérie et du reste : « C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns (…) mais il faut qu’ils restent une petite minorité (…) sinon la France ne serait plus la France, mon village ne s’appellerait plus Colombey-les-Deux-Eglises mais Colombey-les-Deux-Mosquées. » Les « bruns » étant des Arabes dans la phrase de De Gaulle, on peut relever que la phrase de Valls est une sorte de citation modifiée, où les « juifs » remplacent les « jaunes », les « noirs » et les « bruns », ces deux dernières catégories coïncidant avec l’origine des tueurs Coulibaly et Kouachi, respectivement d’origine malienne (le Mali est l’ancien Soudan français) et algérienne (anciens départements français), et musulmans... On notera aussi, autre curiosité, l’inversion du sens dans le « lapsus » vallsien, puisque selon De Gaulle, trop des uns ferait que la France cesserait d’être elle-même, quand à un demi-siècle de distance, d’après l’actuel Premier ministre, c’est l’absence des autres qui défigurerait ladite France…

Apartheid, dessein gaullien

Le second « lapsus » de Manuel Valls est peut-être plus troublant encore. Manuel Valls a cru bon de dénoncer un « apartheid » en France. Comme beaucoup l’ont relevé, parfois en s’en offusquant, ce terme est impropre, puisque la ségrégation qui, de fait, clive actuellement en profondeur, et chaque jour davantage, la société française, n’a pas été le fruit d’une volonté des pouvoirs publics. Au contraire, l’Etat et ses services ont, depuis trente ans, déployé toutes sortes d’efforts pour tenter de l’endiguer, notamment à coups de milliards, en vain (ironie du sort, Oncle Bernard, s’opposant à Tignous, lui aurait rappelé avant l’irruption des tueurs dans la conférence de rédaction de Charlie-Hebdo, que la France avait « beaucoup fait pour ses banlieues »…).

Au demeurant, la remarque de Valls relève du « lapsus » révélateur. Car si cette fracture de la société française n’est pas le résultat d’un apartheid voulu par l’Etat français dans l’Hexagone, en revanche elle est bel et bien la projection, sur le territoire métropolitain, de l’apartheid, bien réel celui-ci, qu’a organisé l’Etat français avec la décolonisation gaullienne. En effet, en imposant une indépendance fictive aux territoires d’Afrique, de Gaulle a mis en place de véritables « bantoustans » dont l’Elysée, jusque bien après la disparition du grand homme, a gardé le contrôle. En confiant la direction de ces « bantoustans » à des hommes triés sur le volet, tantôt soutenus, tantôt déboulonnés en fonction des besoins. Cet apartheid organisé à l’échelle intercontinentale, ayant en commun avec son « modèle » sud-africain de maintenir sous le joug d’un Etat, dans le cas français via le néocolonialisme, des entités ségréguées en fonction de critères raciaux. A la fois pour les empêcher de se mélanger, mais aussi dans un but d’exploitation économique. Ce modèle qui pose l’Africain comme non-Français car non-Blanc, non-gréco-latin et non-chrétien, et qui décida des contours de la France néocolonialiste contemporaine (l’Hexagone d’un côté, les anciens territoires d’Afrique de l’autre), s’est projeté dans les « cités ». Il fut nourri de la légende, développée par l’Etat français, d’une indépendance désirée et arrachée par l’Afrique, illustrée par les deux figures antagoniques de l’indépendantiste ennemi de la France présenté en héros (le fellagha ou moudjahid assimilé au glorieux résistant) et du partisan de la France dépeint comme un traître (le harki, assimilé à l’infâme collabo). L’Etat français avait, du moins en apparence, tout intérêt à maquiller le honteux largage en victoire du « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes » et les « indépendances » (le plus souvent fictives) en triomphe de la liberté. Avec la complicité, en Algérie, du FLN déclaré seul vainqueur et rendu maître exclusif du pays, avec pour mission d’imposer cette vision des choses, par la terreur et dans le sang, à la population, en procédant à une véritable « défrancisation » sur fond d’« arabisation » et d’« islamisation », et d’élimination des francophiles, militaires ou civils, avec la bénédiction du parrain français. L’opération a parfaitement fonctionné, non seulement en Algérie mais aussi, faut-il s’en étonner, dans les banlieues françaises soumises au double feu du FLN et de l’Etat français. A telle enseigne qu’aujourd’hui, nul ne se rappelle avoir eu le moindre ancêtre favorable à l’unité franco-algérienne, tandis que tous revendiquent, anecdote familiale à l’appui, au moins un aïeul fellagha et souvent plusieurs…

Urgence vitale du « grand déballage »

Quoi qu’il en soit, tandis que l’omerta continue d’être la règle, faut-il voir dans ces deux « lapsus » de Manuel Valls, Premier ministre, le signe d’une remontée inéluctable et puissante de l’inconscient national ? La France du Système va-t-elle enfin accepter de s’allonger sur le divan pour dire à haute voix tout ce qu’elle a sur le cœur ? Ou bien le grand mensonge va-t-il continuer de prospérer et d’accomplir ses ravages ?

Réponse dans les mois et les années à venir, puisque le « déballage vital » qu’il s’agit d’accomplir est énorme et même colossal, et que le « nouveau logiciel » a l’air tellement difficile à démarrer. Mais il faut le répéter : plus que jamais, pour la France, la paix civile en dépend. Sa survie peut-être aussi. D’urgence…


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16 réactions à cet article    




      • philouie 5 février 2015 09:08

        Non, chez Vals, pas de Lapsus. mais des mots utilisés intentionnellement.
        Apartheid : mot performatif destiné à faire apparaître une situation nouvelle faite d’un clivage entre la France et ses Banlieues.
        Vals accompagne l’effet des attentats visant à la stratégie du choc des civilisations sur le territoire Français.
        Apartheid : le mot est destiné à dire qu’il existe une frontière, en France, entre la Vrai France et la France étrangère, celle des banlieues.
        c’est un pas vers la guerre civile.


        • Fergus Fergus 5 février 2015 09:49

          Bonjour, Philouie

          .

          Non, ce n’est pas « un pas vers la guerre civile », mais le constat fort d’une réalité de relégation et de ghettoïsation qui engage les pouvoirs publics à enfin prendre des mesures, à la fois éducatives, sociales et répressives, afin de sortir progressivement les quartiers de l’abandon dont ils sont victimes, avec pour corollaire le développement des trafics et des dérives radicales.

          Vaste chantier ! Et au delà des mots, je ne suis pas sûr que Valls ait les moyens, non seulement financiers, mais également politiques de prendre le problème à bras-le-corps, comme l’urgence le nécessiterait pourtant.


        • SamAgora95 SamAgora95 5 février 2015 12:18

          « Apartheid : le mot est destiné à dire qu’il existe une frontière, en France, entre la Vrai France et la France étrangère, celle des banlieues.
          c’est un pas vers la guerre civile. »


          Quel naif vous faite ! 

          Apartheid c’est plutôt la communauté organisée dans les beaux quartiers des villes de France à commencer par paris, et la belle vie avec écoles privées ,garde rapprochée mais misère pour tous les autres y compris les Français dit de souche qui se suicident par dizaines par jour dans les compagnes Françaises ou dans leur appartement de 20 m2 ou dans leur boulots d’esclave.

          Ouvrez les yeux, regarder les faits, rien que les faits !



        • Fergus Fergus 5 février 2015 14:26

          Bonjour, Samagora.

          Pour ce qui est des beaux quartiers, vous prêchez un convaincu qui n’a rien d’un naïf. Pour vous en convaincre, cet article de 2011 : Villa Montmorency : le « ghetto du Gotha ».

          Cela n’enlève toutefois rien à ce que j’ai écrit plus haut.


        • philouie 5 février 2015 20:56

          e constat fort d’une réalité de relégation et de ghettoïsation qui engage les pouvoirs publics à enfin prendre des mesures,

          je suis désolé, la république est une et indivisible.
          parler d’apartheid, pour un premier ministre, c’est contraire à la constitution.


        • Fergus Fergus 6 février 2015 08:15

          Bonjour, Philouie.

          A ce détail près que Valls n’a évidemment pas mentionné l’apartheid comme un système politique de séparation des races appliqué en France, mais pour souligner le ressenti quotidien des populations dans les quartiers ghettoïsés.

          Et en usant de ce mot, il se contraint lui-même à agir !


        • zygzornifle zygzornifle 5 février 2015 09:39

          Résultat de plus de 40 ans d’alternance droite-gauche ou les oreilles des politiques étaient trop occupées à entendre le bruit de billets que les mises en garde des citoyens....


          • Fergus Fergus 5 février 2015 09:43

            Bonjour, Alexandre.

            Désolé, mais malgré toute l’aversion que j’éprouve pour la politique menée par Valls, mais aussi pour ses amitiés un peu trop marquées avec la cause sioniste, je me vois obligé de montrer au créneau pour le défendre sur les deux propos incriminés.

            En disant « Sans les juifs de France, la France ne serait plus la France », Valls a voulu, à juste titre, rappeler que l’on parle là (pour la plupart) de Français de souche qui constituent depuis des siècles une composante historique de la population de notre pays. Qui plus est, Valls a manifestement voulu contrer Netanyahou qui ne cesse d’appeler les Juifs de tous les pays - et notamment ceux de France - à émigrer vers Israël afin d’éviter qu’à terme la population juive de ce pays ne devienne minoritaire face à la montée croissante de la population palestinienne.

            Quand à l’emploi du mot « apartheid », il n’a rien de choquant dans la mesure où Valls a manifestement voulu frapper les esprits en exprimant de manière spectaculaire un sentiment de ségrégation et de relégation ressenti effectivement par la majorité des habitants des quartiers les plus sujets à la ghettoïsation de fait qui s’est opérée au fil des décennies sous le regard indifférent des pouvoirs publics. Sans doute la phrase de Valls eût-elle moins donné lieu à polémique s’il avait parlé de « sentiment d’apartheid ».


            • Allexandre 5 février 2015 20:04

              Bonsoir Fergus,


              Si je partage souvent vos analyses, là pour le coup, je ne suis pas du tout d’accord avec vous. Quand Manuel Valls dit « sans les juifs de France, la France ne serait plus la France... », il n’a sûrement pas autant réfléchi que vous le croyez. D’abord, ses connaissances en Histoires sont trop lacunaires pour en arriver à cette réflexion, et ensuite il ne fait que reprendre la phrase qu’il avait prononcée il y a quelques mois, disant que ..« Les juifs de France sont l’avant-garde de la République française... ». Il est seulement aveuglé par son hypersionisme totalement hystérique (n’oubliez pas qu’il y a dix ans, il était pro-palestinien). Par ailleurs, Si les Français de confession juive (formule plus appropriée) font partie intégrante de la société française à n’en pas douter, il faut raison garder. Ils sont environ 500 à 600000, et donc, une composante très minoritaire. Pour autant, il faudrait leur demander, comme on l’a fait aux musulmans, de se prononcer clairement pour l’attachement à leur pays d’origine, et non pas pour un Etat étranger que je ne citerai pas. Et aussi de faire preuve d’un peu plus de clairvoyance, quand leur représentation dans les lieux de pouvoir est en disproportion totale avec le nombre total qu’ils sont en France. La solidarité communautaire est indispensable, mais là, cela atteint des sommets d’indécence. De Gaulle, Mitterrand, ou encore Barre, n’ont pas manqué de condamner sans détours, le lobby judéo-sioniste qui en veut toujours plus, par le biais du CRIF, lui-même relai d’Israël. Quant à l’apartheid, Valls ne va pas là non plus chercher si loin. Contrairement à ce que dit l’auteur, cette ghettoisation est bien le fait des pouvoirs publics. Ce n’est pas à coups de milliards de francs ou d’euros, que l’on peut régler un aussi vaste problème. On est là dans l’humain et la vraie volonté. Mais comme disait Valls dans son fief, « ça manque de blancos ». Le racisme est la marque de fabrique d’un grand nombre de dirigeants, habiles à passer de la pommade quand ils en ont besoin.
              Donc, ne prêtez pas à M. Valls une analyse aussi fine de la situation. Ses réactions sont du domaine du viscéral, plus que du raisonnement et de l’intelligence.

            • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 5 février 2015 16:19

              @Auteur

              Vous effleurez juste la « question » mais cela suffit pour que je vous renvoie à mes articles qui vous éclaireront peut-être d’avantage ! Non seulement le « logiciel de la France » est périmé mais en plus ceux qui prétendent au pouvoir aujourd’hui n’y peuvent rien, Valls comme Sarkozy n’entendent rien à l’histoire de la France !

              La solution que vous prônez est dans « LA SYNTHÈSE DES ÉVÈNEMENTS HISTORIQUES » de 2003, expliquée depuis sur plusieurs sites internet et notamment dans mes articles ici :
              https://www.facebook.com/M.A.Madjour


              • izarn izarn 5 février 2015 17:45

                Je crois pas que dans des pays jadis dominés par des arabes, la démocratie à la française (Enfin, si on y croit !) puisse etre une réalité : C’est un doux rève. Avoir éliminé les « dictateurs qui massacrent leur peuple » aboutit à des situations bien pire pour tous !
                La ou c’est juste, c’est que de Gaulle à litteralement laché les anciennes colonies...Puis ensuite face une version socialisante d’intellectuels indépendantistes formés en France, potentiellement amis de l’URSS, on a ensuite exterminé ces leaders pour les remplacer par quelques brutes issues des services secrets.
                Finance oblige, et suprématie des entreprises françaises pour exploiter les territoires.
                Voila, bon. La vérité crue...
                Résumons ! Il y a les bons dictateurs qui empochent les francs de la France pour les placer en Suisse, et qui vendent leurs territoires aux sociétés étrangères. Puis il y a les mauvais comme Kadhafi, qui volent le pétrole de la BP, Total, Exxon, et autres pour en faire profiter leurs peuples.
                Savez-vous ? Eux sont des méchants....Il aura suffit de subir les délires de BHL et Kouchner depuis 40 ans pour en convaincre les couillons.
                Les charlots continuent à pulluler, dans le genre « Je suis Charlie »....


                • Passante Passante 5 février 2015 20:38

                  oui, on est comme dans une zone où il n’y a qu’un seul lapsus : c’est Valls lui-même.

                  cet homme est un chef-d’oeuvre du tout faux, un modèle, le parangon.
                  quiconque n’éprouve pas un recul immédiat, spontané 
                  devant ce faciès grincheux et grognon en continu, ce sérieux de pacotille, 
                  cette marionnette accomplie, 
                  quiconque n’en est pas révulsé sur l’heure, est peut-être... en danger.

                  il a fallu donc comprendre, creuser cette antipathie si rapide et pourtant si raisonnée :
                  un grand malheur était avancé, 
                  et si hollandouille se révélait l’hombre du mandat précédent, 
                  Valls avouait une tragédie véritable :
                  que Sarkozi avait fait... école.

                  après ça compter les lapsus...

                  • zygzornifle zygzornifle 6 février 2015 08:21

                    Valls est le prototype même de l’arriviste qui rentre en production ..... 


                    • zygzornifle zygzornifle 6 février 2015 11:13

                      Un politique planté devant son miroir croit qu’il réfléchit, alors que c’est le contraire.

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