Bonjour, Virgile.
En réalité, il n’y a pas grand’ chose de changé, exception faite de l’évidence que les territoires de l’est ne pourront pas être repris par Kiev.
Dans ces conditions, l’on ira probablement vers un maintien de ces provinces aux sein de l’Ukraine, mais sur la base d’une autonomie telle qu’elles se gèreront eux-mêmes comme la République de Crimée avant son annexion par la Russie. Cela se fera sans doute en s’appuyant sur l’engagement d’un abandon de toute intégration de l’Ukraine à l’UE et à l’Otan, moyennant quoi Poutine sifflera la fin de la partie, à condition évidemment que les Etats-Unis en fassent autant de leur côté.
Encore subsiste-t-il une inconnue : la question de la continuité territoriale de l’influence russe entre la Fédération et la Crimée, via Marioupol. Si telle est la volonté de Poutine, le conflit se poursuivra jusqu’à l’atteinte de cet objectif. Mais il ne semble pas que le président russe y soit très attaché.
Personnellement, je suis optimiste sur une issue négociée dans les prochaines semaines.