LLS, je ramène ici une conversation commencée ailleurs,
JL,
Richard Durn.
J’avais lu le petit témoignage que vous en aviez donné récemment.
J’en avais retenu surtout que Durn est mort parce qu’il voulait être tué. Et depuis l’histoire me trotte dans la tête.
Frazer,
dans son bouquin sur les boucs émissaires, rapportent de nombreux cas
de fêtes, dites de la « mort du Roi », et qui consiste à désigner celui
qui sera le bouc émissaire, souvent déjà de toute façon condamné à mort,
et de lui accorder tous les droits, tous les plaisirs, en particulier
sexuel.
Ils le laissent jouer, 10 jours, 15 jours , un mois, selon. Et puis ils le tuent.
c’est un schéma qui a marché longtemps et sous de nombreuses latitudes. Donc il doit encore pouvoir fonctionner.
je me demande donc si nos Kouachi ou notre Coulabily pourraient se rallier à l’un ou l’autre de ses schémas.
Avec Coulabily, il y a la mise en scène sur la vidéo. clairement, il joue au Roi. On a vu par ailleurs qu’il avait déjà un penchant pour se mettre en scène, lui qui a joué au héros de l’insertion financé par Mme Bougrab. On a dit des terroristes du 11/9 qu’ils menaient la belle vie, les hôtels, les bars, les filles...
Coulibaly en a-t-il bien profité ?
Le héros de la fête, c’est Coulibaly, pas Kouachi.
ce qui frappe chez le Kouachi, c’est qu’ils soient deux frères, orphelin.
Du point de vue du complot, réduire le cercle des tueurs à une famille sans famille présente de nombreux avantages en terme d’économie de l’information.
Il y a le cas des frères Tsarnaev, procès à suivre...
Du point de vue psychologique, j’ai un du mal à comprendre...