Bon, on y va…
- l’achat de terres aux indigènes palestiniens. non, essentiellement à des propriétaires turcs qui n’en avaient rien à faire (beaucoup n’y avaient jamais mis les pieds), la Palestine étant sous domination ottomane.
- étaient considérés comme des terroristes par les Anglais. Eh là, pas si vite ! L’auteur passe à une vitesse supersonique sur cette époque et, de son point de vue, on le comprend… Quid des contacts sionistes avec les nazis (Eichmann est venu brièvement en Palestine) et Mussolini, des attentats contre des palestiniens et les anglais ? Des hommes d’état célèbres plus tard (Shamir, Begin) recherchés comme chefs terroristes extrêmement dangereux ? Un peu d’histoire ne fera pas de mal : http://fr.wikipedia.org/wiki/Lehi
une terre à tout jamais promise au peuple juif. Par qui, sinon par un mythe politico-religieux qui leur était propre et donc pas partageable par d’autres ?
c’est un devoir pour tout juif de la diaspora, accessoirement citoyen d’un autre pays, de soutenir les politiques décidées en Israël, car s’il s’y oppose il donne directement des arguments aux antisémites de toutes les nations. Et voila, le sophisme est arrivé, inébranlable, indiscutable ! Si encore ce « devoir » ne concernait que la Diaspora … Mais aujourd’hui en France un goy ne peut émettre aucune critique sur l’état d’Israël sans être accusé d’antisémitisme, ce qui stérilise par avance toute discussion.
une certaine similitude avec les lois nazies Non, c’est dans l’autre sens que ça se passe : à l’époque, les nazis ont repris, quasiment tel quel, les critères établis par les juifs pour décider qui l’était ou ne l’était pas. C’était plus pratique que d’en créer de nouveaux.
Pour savoir où on va il vaut mieux savoir d’où l’on vient.