@ Ariane.
Je suis allé voir ce que j’ai écrit sur cet article de
Jean Pelletier. Voici le verbatim de
ce qui nous oppose :
Ariane Walter : « Tsipras va se ranger du côté de Poutine et des Brics. C’est l’évidence
même. et l’UE l’aura dans le baba. »
Fergus : « Certainement pas ! Tsipras est un pragmatique, et son alliance
avec les indépendants souverainistes le montre clairement. Non qu’il soit
d’accord avec eux sur la question de la souveraineté, mais sur la nécessité de
tourner la page de l’austérité. En conséquence de quoi, il recherchera un
accord avec l’UE qui permette à tous de sauver la face par le biais de
concessions réciproque. Et Podemos en Espagne est sensiblement sur la même
ligne. »
Alinea : « La
Russie a aussi des problèmes : s’acoquiner avec la Grèce ne serait qu’un
bras d’honneur lancé aux US ! Je ne pense pas Poutine assez con pour faire
ça. »
Fergus : « Bien vu. Cela relève en effet du fantasme ! »
Je ne vois pas en quoi je te devrais la moindre
excuse. Ai-je écrit quelque chose d’insultant à ton égard ? Non, je
suis simplement en désaccord avec toi sur la finalité des rapports entre
Tsipras et Poutine, et ce n’est pas la lecture de ton récent article (je l’ai
lu il y a quelques minutes) qui me fera changer d’avis d’un iota. Pas même le fait que Tsipras et Poutine
se rencontrent. Manifestement, Tsipras se sert de cette rencontre pour brandir par ce biais une
menace sur l’UE et l’Otan. Mais je reste persuadé qu’il n’a strictement aucune
intention de sortir ni de l’UE ni même de la zone euro !
Nous verrons bien qui a raison dans quelques semaines
ou quelques mois. Si c’est toi, je reconnaîtrai sansla moindre difficulté mon
erreur de jugement. Et je ne doute pas qu’il en ira de même pour toi !