Désolé, un petit hors-sujet à propos de l’UPR :
Fifi, quelle est l’utilité de se demander si le Dalai Lama est vraiment un agent de la CIA ?
Les faits présentés par Asselineau sont imparables, comme d’habitude, mais est-ce que cela est suffisant pour affirmer qu’il soit un agent infiltré ?
Le fait de poser avec des criminels de guerre n’est pas une preuve indiscutable en soi :
la démarche de la philosophie bouddhiste est de considérer l’humanité comme un tout.
Savoir qu’un guide spirituel est capable d’accepter de poser avec le pire des bouchers est peut-être même la meilleure chose qu’il puissent faire, paradoxalement.
De même, accepter de l’aide financière pour aider une cause qui semble juste n’est pas non plus un signe de malhonnêté intellectuelle.
Le Dalai Lama est coupable s’il a été prouvé qu’il ait causé du tort pas son comportement et ses actions. En attendant, je n’y vois que des procès d’intention. Pertinents certes, mais pas suffisants pour justifier ces accusations.
Tout étudier sous l’angle de la géopolitique peut parfois rentrer en conflit avec une approche qui est loin d’être aussi calculatrice, et j’espère que vous ne me répondrez pas avec un pragmatisme dénué de considération philosophique.
Je précise que je n’idolâtre pas le Dalai Lama et que je me sens proche des idées de l’UPR.