Tiens ? Je ne suis plus Dieu ?
Bon, on dirait que vous êtes un peu calmé. Sauf que vous vous répétez et tournez en rond.
Juste une chose : vous n’avez pas compris le sens du terme crétin tel que défini par M. Cipolla. C’est ma faute, je n’ai pas expliqué assez lentement. Mais je ne doute pas que lorsque vous aurez compris, vous professerez doctement ces notions comme si vous en étiez le créateur.
Je vous l’ai souvent dit, PV, dans la discussion vous faites du surplace. Votre métaphore de l’autoroute aussi bien que vos allusions récurrentes à ce qui serait mes motivations malsaines frisent le comique de répétition. Vous êtes incapable d’apporter une idée neuve : c’est cela le vide qui vous caractérise et que vous avez l’illusion de combler quand vous inversez entre nous les rôles.
Puisque je suis là, je vais évoquer l’ouvrage La Cité Perverse, de Dany Robert Dufour pour commenter ce passage :
« Quand Mandeville dit : « Les vices privés font la vertu publique », que dit-il d’autre que ceci : ce que vous prenez pour du vice c’est en fait de la vertu. Ou encore : si vous le prenez au premier degré, c’est du vice mais si vous le prenez au second, c’est de la vertu. Ce discours brouille tout repère et annule toute pensée démonstrative : il revendique de pouvoir dire tout et son contraire puisqu’il affirme qu’en fin de compte, le blanc est noir et que le faux est vrai – exactement comme le discours pervers ». (Dany-Robert Dufour, « La cité perverse »,334)
Voilà pourquoi, dans la société perverse, les lanceurs d’alerte - et contredire un discours pervers en est - sont mis dans la catégorie des crétins au sens de M. Cipolla, je précise. Dans une telle cité, ce basculement des axes horizontal et vertical dans le sens des aiguilles d’une montre fait venir bien des bandits dans le quadrant des intelligents, cependant que nombre de gens intelligents se retrouvent dans le cadran des crétins. Et voilà pourquoi la déliquescence est la caractéristique de la cité perverse.