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Commentaire de Hervé Hum

sur L'art de la formule


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Hervé Hum Hervé Hum 9 février 2015 13:03

L’art de la formule,

je dois avouer que vous m’avez incitez à encore regarder ces foutu signes mathématiques.

Dois je vous avouer qu’enfant j’étais bon en math, pour résoudre des problèmes de train et cie, avec la fameuse règle de Troie (pour passer les murailles du problème !).

Je me souviens des principes des bases et des ensembles, mais je dois vous avouer, je me souviens surtout de ne pas avoir compris la logique. Par la suite, passé l’algèbre et le collège, j’ai plus rien compris au mathématique, le trou noir ! Comme j’avais pas compris les bases et les ensembles tout jeune, je comprenais rien aux maths modernes .

Puis de temps à autres, pour certaines raisons, j’y remet le nez, comme ça et cela m’a fait écrire « la genèse des nombres premiers ».

Cette histoire de la genèse des nombres, montre juste le fait que les nombres premiers (en division) n’appartiennent pas « physiquement » à la même géométrie que les autres nombres. Et que cette géométrie montre qu’il est impossible d’avoir une formule qui donne tous les nombres premiers,

Pour vous, comme vous me l’avez signifié, cela ne vous apprend rien, sauf que je ne me place pas après la suite, mais avant celle ci, au moment de sa création.

Les mathématiques partent de la suite pour en extraire les règles, ce qui m’intéresse est de me placer avant, au moment de la genèse de la suite et regarder les conditions de sa création. Pour vous, cela n’a pas d’intérêt, pour moi, c’est la seule chose qui m’intéresse. Qui m’as fait dire qu’il y a d’abord une matrice composé uniquement de 1, puis une suite des nombres entiers naturels tous premiers en addition et soustraction, supporté par la matrice et enfin, une suite des nombres premiers en division qui eux sont en rotation autour de la matrice (n’ont que leur image projeté sur la matrice). Mais pour vous, c’est une et une seule suite que l’on divise en ensembles. Bref, pour vous c’est la même suite divisé en ensemble, tandis que pour moi, ce sont des ensembles géométriques réunis sur une même suite par facilité.

J’ai cette même sensation avec la théorie des ensembles, je vois bien que tout est très bien développé et formalisé, pour autant, en me plaçant avant, au moment de la genèse, je vois un détail qui me semble ne pas être pris en compte dans le formalisme de la théorie bien que parfaitement identifié. Ce paradoxe est dû, selon moi, à un interdit ontologique.

Ce qui me fait dire cela n’est pas le contenu des formules, j’en suis incapable, mais notamment le paradoxe de Russel. En fait, la contradiction est dans le paradoxe lui même. Ce paradoxe révèle une condition d’évolution dans le temps de tout système et non un paradoxe. En fait, le paradoxe de Russel dit simplement que le fait de changer d’échelle, implique le changement de référentiel logique. Ce changement à pour conséquence l’inversion de la relation logique. Dans le cas du paradoxe de Russel, on passe de l’unité à sa division en sous unités. Le fait d’être dans le monde des mathématiques n’est pas une raison suffisante pour s’affranchir de ce principe. C’est d’ailleurs ce principe et ses conséquences qui me parait faire défaut.

Le monde scientifique m’apparaît être comme la peinture, mais figé au moyen âge, c’est à dire où le narratif l’emporte sur la perspective. Autrement dit, l’impasse actuelle de la science, quelque soit son domaine, est dû à sa volonté de conserver l’aspect narratif de la réalité au lieu de sa réalité faisant appel à la perspective. On sait ainsi que spatialement, la perspective évolue en raison du carré de la distance, mais qu’en est il pour le temps ?

Bref, je vois un hiatus,qui se manifeste dans tous les domaines scientifiques, mais je suis incapable d’en faire la démonstration mathématique !

Je peux l’expliquer de manière philosophique, mais j’avoue ne pas avoir encore trouvé le biais sémantique qui me satisfait.


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