"J’insiste encore une fois sur l’intérêt propre de l’EU a
une intégration de l’Ukraine dans UE et à une stabilité relative pour mettre la
main sur les ressources et le marché, pourquoi pas avec une
« démocratur » imposé par des zombies nazi. ...
Pour les élites allemandes il faut trouver les moyens
d’élargir ses zones d’influence sans encore trop effrayer les US et sans se
retrouver sur un champ de ruines. C’est l’Allemagne qui domine aujourd’hui
l’Europe. La France se range à ses côtes, comme au vieux bon temps du Vichy. Et
comme à l’époque, la domination de l’Europe reste qu’une étape et les US - il le
savent. ...
Il y a 10 mois j’ai écrit ce commentaire. C’était en effet l’objectif des UE, mais la situation à révolue. Maintenant ils
se retrouvent « sur un champ de ruines », L’Ukraine
vaut économiquement plus grand chose, au moins pour un bon moment.
"L’intérêt des US est plutôt le modèle Irak,
Afghanistan, Lybie etc. pour créer une région du chaos durable, fait
d’affaiblir la Russie et surtout d’empêcher l’EU de devenir un conçurent plus
en plus important. Le « fuck EU » du ministère des
affaires étrangères US (Nuland) a exprimé parfaitement cette stratégie. ... " (Victoria
Nuland, toujours dans le ministère pour les affaires étrangers US, à commenté
hier (8. fév.) l’initiative Hollande/Merkel comme « Moscow Bullshit »)
Ça devient encore plus dangereux car tout n’est pas sous
contrôle et toutes les situations ne sont pas prévisibles. Il y a aussi une
situation économique de l’EU-US au bord du gouffre. ... "
Les différences des intérêts US - EU dans leur œuvre commun du putsch de maidan sont
maintenant manifestes - les US vont maintenant faire boire la tasse à l’EU. Le
comportement des US est la suite logique et cohérente de leur stratégie. Ils sont dos au mur
car ils sont confrontés avec la perte éventuelle de leur domination de la planète,
avec toutes les conséquences dramatiques en vue (perte du dollar comme monnaie
de référence, en conséquence l’effondrement de leur économie etc.).
La
dynamique des événements conduisent maintenant tout droit à une déflagration
violente. Il faut croire (exceptionnellement) Hollande et Merkel à la parole :
mercredi c’est probablement « la réunion de la dernière chance », si
non c’est « la guerre totale ». Les scénarios imaginables sont extrêmement
sombres, même un « frappe préventive » d’un coté ou de l’autre, ou
un coup totalement tordu devient probable.