« Tandis que l’autre est anti-néo-libéral, ouvert à l’immigration et contre la protection national et même la préférence nationale. »
Propos parfaitement antinomiques et qui démontrent, s’il le fallait encore, l’inanité, l’incohérence profonde, la faillite intellectuelle pleine et entière de la gauche pseudo-« radicale ».
Cher monsieur, le recours à l’immigration de masse comme armée de réserve du Capitalisme est l’un des vecteurs non subalternes, mais fondamentaux du corpus idéologique libéral. Tant il est vrai qu’aucun courant de pensée libéral, j’insiste, aucune école de pensée libérale n’admettent de restriction aux flux migratoires, censés représenter (selon eux) une variable d’ajustement sur le marché du travail afin déviter d’éventuelle pénurie de travailleurs, qui aurait pour fâcheuse conséquence - pour le Capital essentiellement, n’est-ce pas - de devoir hausser les salaires.
Réciproquement, on voit bien à quoi conduit la poursuite de cette folle politique : à la déflation salariale organisée par le patronat et avalisée, cautionnée, par les éternels idiots utiles issus des rangs de nos gauchistes endoctrinés et manipulés.
La restriction des flux migratoires en Europe, malgré que le continent dans son essemble soit frappé par une vague de chômage quasi semblable à celle des années 30, est farouchement combattue par toutes les forces capitalistiques et grand-patronales où qu’elles se trouvent. Quelques exemples pour étayer mon propos :
Et comme l’on dit : il n’y a pas pire aveugle que celui qui refuse de voir.
Pour la préférence nationale, c’est exactement semblable : les forces patronales sont vent debout contre cette mesure pourtant de bon sens dans le contexte actuel. Une mesure qui avait été mise en place, ne boudons pas notre plaisir, par un gouvernement radical-socialiste - on ne peut plus républicain donc - en 1932 par l’application de quota d’immigrés dans les entreprises publiques.
Il faut donc s’attacher à déconstruire tout à la fois le discours dominant de la classe capitaliste et de leurs alliés objectifs venant du trotsko-gauchisme.