D’un coté les méchants européens, de l’autre coté les gentils grecs....Si la construction européenne est évidemment bancale, et n’existe pas trop assez, sur le plan politique, j’ai du mal à comprendre le parti pris d’une pensée binaire, visant à absoudre totalement d’un coté, et à accabler de l’autre.
Il est vrai que certains ont spéculé de façon honteuse sur la dette grecque, et que celle ci s’est donc artificiellement rallongé. Mais c’est un peu faible tout de même pour justifier un discours totalement à charge d’un coté.
Les grecs sont loin d’être des anges, et ce n’est pas sans rabâcher le couplet des plus pauvres privés d’électricité qu’on changera cette réalité. Je ne vais pas une fois de plus faire l’éventaire, mais au delà des prêts, ne pas oublier que ce pays, qui a le double d’habitants que la bretagne a obtenu 78 milliards d’euros de subvention gratuites.
S’ajoute 100 milliards d’euros d’emprunts privés rachetés par l’europe il y a 3 ans, et abandonnés, pour permettre à ce que l’économie reparte.
Ce genre de scandale, je veux parler de cette ile aux 700 aveugles touchant des primes d’invalidité avait défrayé la chronique à l’époque...Que sont devenus nos aveugles ? Siègent ils comme députés européens ?
L’europe des banquiers, pas seulement.
C’est trop facile de se donner bonne conscience en jouant cet air de l’argent qui vient de nulle part ; car cet argent vient bien des autres pays, et de l’impot que nous payons tous.
Si nous abandonnons nos avoirs, c’est à peu près 700 euros par français qu’il faudra trouver ailleurs, dans nos salaires où les équipements de notre pays.
La ligne politique de Stipras ?
Il pense tenir l’europe par les couilles comme on dit vulgairement.
Si vous consultez l’histoire, ce que beaucoup semblent ne pas faire, il y a comme un air de répétition, les gouvernements successifs en Grèce gouvernent de façon scandaleuse et clientéliste quand ils sont au pouvoir, le dénoncent quand ils sont dans l’opposition, et en font un programme politique apte à les faire élire.....
PUis la roue tourne d’un quart de tour dans le vide.
Le pays souffre, évidemment, car le ralentissement exigé est la même médicalisation que celle d’un drogué qu’on soumettrait à l’abstinence, sans substituts....Entre 2000 et 2009 les salaires en Grèce ont augmenté de 60%, soit deux à trois fois de la moyenne européenne.
Les coupes, même si elles ont été drastiques, et trop sévère, à partir de 2012 ont été un retour au principe de réalité. Les nationalistes grecs, toujours prêts à accabler l’europe et Berlin, qui se serrait la ceinture à cette époque, ne veulent pas entendre parler de ce genre de calcul honteux, diront ils...On les comprend, ils sont accablants....