« La gauche radicale estime qu’il n’y a point besoin de frontière... »
Bien voyons mon con, elle « estime ».
Petite analogie.
A moins d’être un punk à chien crasseux, un zadiste shooté au ecstasy et qui a tatoué « no futur » sur son front, vous dormez a priori, comme tout à chacun, dans un logement salubre qui dispose d’un moyen de fermeture - autrement dit une porte d’entrée - en bonne et due forme.... ?
Je vous propose une expérience de pensée, puis par la suite sa mise en pratique concrète, afin d’être en accord avec votre postulat, et confrontez surtout vos bonnes intentions gôchistes avec vos actes : demain, et tous les jours ensuite, quand vous partirez au travail (ou pointer à pôle emploi...), faire les courses ou sortir votre chien, ou bien lors de vos prochaines vacances, surtout ne fermez pas votre porte.
Non seulement vous ne la fermez pas à clé, mais vous ne la fermez pas du tout. Même pas entrebaillée, non : vous la laissez grande ouverte ! Comme vous souhaiter semblablement que la France, et derrière elle son peuple en première ligne, laissa ses frontières.
Si vous n’êtes pas partant, c’est bien la preuve définitive de votre imposture.
Premier principe de l’impératif catégorique kantien : ne faisons pas aux autres ce que l’on ne voudrait pas pour soi-même.
« Dis autrement : ce n’est pas parce que la gauche radicale est contre la fermeture des frontières, qu’elle est pour l’immigration de masse de sans-papiers à exploités. »
Dans le monde réel, le monde qui existe, le monde tel qu’il se présente à nous, dans sa diversité, sa complexité et ses rapports de forces capitalistiques mondialisés - non évidemment dans vos chimères discursives pour adolescents attardés et de surcroit en crise - cela revient exactement au même. Au même ! Ni plus ni moins. Idiot utile que l’on vous dit.
« Vous ce que vous reprochez, c’est l’immigration de masse dans le contexte économique libérale... »
Non, ce que je reproche aux gauchistes c’est qu’ils font abstraction des structures de domination qui nous environnent, pourtant prégnantes, incontournables même, pour leurs substituer un discours infantile irréaliste visant à s’auto-justifier, et à justifier leurs bonnes conciences moralisatrices.
Ce faisant ils s’exonèrent à bon compte des nécessaires et urgentes mesures seules à même de pouvoir bouleverser les termes du rapport de force mondialiste, et permettant d’agir sur lesdites structures.
Dit autrement vous ne pourrez pas abattre (ni même faire vaciller) la globalisation économique patiemment planifiée par les élites mondialisées, apatrides et transnationales, sans s’attaquer à ses vecteurs, et dont l’immigration volontairement incontrôlée est l’une des composantes fondamentales.
Ce qui suppose au préalable, de déconstruire les présuposés et l’ensemble de l’édifice idéologique qui les légitime.
Cela suppose aussi de cesser de leur servir la soupe en toute occasion, par des prises de position intempestive et pour le moins contre-productives. Le bilan des trente dernières années, qui fut à la fois le triomphe de la mondialisation libérale et celui du discours libertaire sans-frontièriste, se suffisant à lui-même pour en faire la démonstration.