Bonjour Hotah.
Il ne s’agit pas de comprendre au sens intellectuel, mais de se réveiller à propre son corps pour identifier clairement l’aliénation qui est vécue instant après instant par cette hallucination que tu décris très bien.
La possession (possessivity) est le moteur, la peur de disparaître le carburant. La compétition et vouloir être meilleur que l’autre en découlent.
Le réveil passe par le développement de l’attention au présent, qui permet de reprendre contact avec la conscience, avec tranquillité et bienveillance.
Cela permet de désidentifier la conscience des objets à travers lesquels on compense la peur. La conscience désidentifiée n’a pas peur de disparaître.
Le conditionnement de la peur est le moteur du pouvoir (celui que l’on subit comme celui que l’on aimerait avoir). Il date de dizaines de milliers d’années, aussi il faut être patient avec soi-même sur le chemin, car cette hydre a toujours des têtes qui repoussent. Toutes les certitudes nous rendorment immédiatement, ce ne sont que des tentaives articicielles pour « sécuriser » notre psychisme qui n’arrive pas à intégrer cette peur, et au final ça la nourrit
On ne peut pas « savoir » ce qui est, contrairement à ce que l’éducation nous a inculqué. Cela ne fait qu’enfouir la peur et développe la possession, la comptétion, l’idée du meilleur. Se réveiller à soi-même et être met en lumière à travers la sensation de notre corps les dépendances par lesquelles notre conscience s’identifie, ce qui permet de s’en libérer progressivement (ils sont rares ceux qui lâchent tout le paquet d’un coup
). Le chemin de chacun est différent, car chacun se rassure d’une façon différente. A chacun de le découvrir : c’est possible, mais il faut que l’envie soit plus forte que la force de fascination des explications et des objets du monde pour notre volonté de possession.
A tous, je souhaite tranquillité et curiosité bienveillante 