Allez, je suis bon prince, je vais encore vous donner une énième leçon, pas de psychologie cette fois, mais de rigueur et de logique.
Si vous examinez attentivement la citation (*) telle
que je l’ai présentée à 8H57 et telle que je l’ai utilisée à 11H50,
vous constaterez que la première fois elle est faite sous le mode
positif, et la seconde fois sous forme de négation.
Observons ce que j’ai dit :
8H57 : ’’la gratitude témoignerait d’une dépendance qui vous est
insupportable, et d’une insuffisance personnelle qui serait comme une
insulte à votre moi grandiose. ’’
11H50 : ’’Aucun d’entre eux n’était susceptible de témoigner d’une dépendance qui vous serait insupportable, ou d’une
insuffisance personnelle qui serait comme une insulte à votre moi
grandiose. ’’
Encore une fois vous faites fausse route donc,
puisque vous confondez la gratitude en général qui témoignerait des
deux chose à la fois, avec un merci particulier qui n’en témoignerait
seulement que de l’une ou de l’autre : la présence du ’’et’’ y serait
restrictive et permettrait à la mauvaise foi de contester ma phrase de
11H50.
Ce dernier (à cette heure) pinaillage démontre s’il en était encore besoin, qu’il est
extrêmement redoutable de discuter avec vous, et avec les incultes en
général, et
qu’il y faut beaucoup de courage et d’intelligence.
Ici vous seriez fondé à me demander pourquoi alors je le
fais ? Outre que je vous l’ai déjà dit, mais vous n’y avez vu que du
feu et pour cause puisque vous avez inversé comme toujours les rôles,
je parfais dans ces échanges ma connaissance de la perversion narcissique, accessoirement la vôtre mais j’en doute, et éventuellement celles d’improbables
lecteurs passionnés par le sujet.
(*) naturellement, ce n’est pas ici
une citation en tant que telle, c’est une adaptation en contexte, du
sens que la citation originale véhicule. Vous n’êtes pas le gardien des
mots de Racamier.