Ce qui est sûr est que la sunna prend trop de place en Islam au détriment de ce que dit le texte du Coran.
Un exemple :
Rien ne dit dans le Coran 5
prières / jour - à des heures très déterminées -, au plus les sourates
ne parlent que de 3 : à l’aube (quand on se réveille ?), au crépuscule,
la 3° au cours de la nuit.
Rien non plus dans le Coran sur les
postures de la prière - suite de stations debout, génuflexions, et prosternations
très précises - pour la prière, elles ont pris par la Sunna valeur de
dogme après Mahomet ("imitation - de la façon gestuelle de prier - du
prophète"). L’islam dans ses interprétations exégétiques se base
énormément sur l’imitation du prophète ...
lequel vivait il y a 14 siècles !
.
Les prières actuelles (charia) :
La
première rak’ah [une unité de prière (salat)] commence dès que le musulman débute sa prière. Il se
doit de réciter la première sourate du Coran puis s’incline et enfin se
prosterne. Quand il se relève, il a terminé sa première rak’ah. Il passe
alors à la deuxième rak’ah, et ainsi de suite selon le nombre
spécifique de raka’at de chaque prière.
La prière du Fajr (prière de l’aube) correspond à 2 raka’at.
La prière du Dhuhr (prière de la mi-journée) correspond à 4 raka’at.
La prière de Asr (prière de l’après-midi) correspond à 4 raka’at.
La prière du Maghreb (prière du coucher du soleil) correspond à 3 raka’at.
La prière de Isha’a (prière du soir) correspond à 4 raka’at.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Rak%27ah
Pourtant
d’après un hâdith, Aïcha, femme de Mahomet, a(urait)dit : "lorsque
Dieu prescrivit les prières il les fixa à 2 rak’ah chacune aussi bien à
la ville qu’en voyage. La prière du voyage fut maintenue telle quelle ;
celle de la ville fut amplifiée."
Rien n’interdit bien sûr les prières surérogatoires pour qui veut (qui n’est pas d’obligation ; qui est simplement conseillé, recommandé, en matière de dévotion), ni dans l’islam, ni dans une autre religion, mais de là à les imposer à tous, alors que les Textes ne le disent pas ???
Tous les religieux,
juifs, chrétiens, musulmans, bouddhistes, par excès de zèle (pour faire du charme à Dieu ?) ... ont toujours décrété leurs
règles, et fait dire aux Textes, ce qu’ils ne disent pas.
Ce gros défaut n’est pas spécifique qu’à l’Islam ... les exagérations ont surtout été des phénomènes urbains dans toutes les religions