Bien sûr l’histoire est un enseignement primordial à l’école de la république.
Ne croyons pas toutefois que les historiens détiennent toutes les vérités. Toutes les pièces pour convaincre ne sont pas toujours disponibles.
L’histoire est une science humaine. Faillible par nature. L’histoire que l’on écrit (l’historiographie) pour les écoles est une histoire qui raconte un roman de notre pays. C’est une histoire. Elle se base sur des faits datés que l’on apprend. Elle se base sur des faits choisis.
Le grand mérite de l’histoire c’est d’avouer sa faiblesse et sa grande force c’est de provoquer la réflexion. La réflexion étayée sur des faits prouvés, documentés.
L’histoire nous apprend que nous sommes dans un pays laïque. Et patatras des départements français ne vivent pas la laïcité comme les autres, pas comme le roman nous le raconte.
L’Alsace et la Moselle font défaut à nos valeurs. Les preuves sont faciles à réunir !
Comment voulez-vous éduquer sainement de jeunes élèves dans ces départements ! Comment voulez-vous former des enseignants d’une façon cohérente ?
Ne nous étonnons pas que l’antisémitisme se soit engagé dans cette faille. C’est dans ces départements que des tombes ont été profanées.
Mon département est lié depuis peu au sort de l’Alsace et de la Moselle. Je n’ai pas envie de contribuer par l’impôt à soutenir des communautarismes religieux en payant les salaires des prêtres, pasteurs rabbins et imams (et quels autres sectaires encore ?) de ces départements .
L’histoire m’a appris tout le mal qui a été fait au nom des religions. L’histoire m’a appris que notre république a conquis une paix acceptable depuis la révolution en inventant la laïcité. L’histoire m’apprend que cette conquête sociale est fragile.
Je veux davantage d’histoire à l’école. Je ne veux plus le mal au nom des religions. Je veux la laïcité partout.