Débat sur l’École : faut-il plus d’Histoire ?
Après les attentats tragique de janvier, l'école est au centre du débat. Cette institution républicaine, ciment de l'unité nationale, est prise à partie par certains leaders politiques. Et l'un des coeurs du questionnement est l'apprentissage de l'histoire et sa place dans les programmes. L'histoire, on l'aime ou on la déteste. Mais elle construit l'avenir.
I) L'histoire doit être renforcée et non affaiblie
À partir de la rentrée 2015, une nouvelle heure destinée à "l'enseignement moral et laïque" ( renommé "enseignement moral et civique") sera intégrée au programme des Primaires aux Terminales. Sur le papier, intéressant, bien que l'intitulé laisse perplexe. Sur la forme, cette nouvelle heure de cours pose là aussi question. En effet, l'objectif serait d'inculquer les valeurs du "bien vivre ensemble" chez nos futures têtes pensantes. Objectif louable, mais l'assimilation des valeurs ne se fait que si l'enseignement de la laïcité est expliqué en profondeur, et non sur des principes qui seront enseignés, aléatoirement, selon les professeurs, d'après leur propre savoir. Ainsi, la laïcité sera d'autant mieux assimilée et surtout comprise des futurs citoyens, si elle est intégrée à l'histoire, matière qui existe déjà et qui paradoxalement est de plus en plus réduite dans les programmes scolaires. C'est le cas notamment :
- Chez les Terminales scientifiques. L'histoire avait, d'abord, été supprimée dans la loi Châtel de 2009 puis modestement réintégrée en 2014 pour 2H par semaine (autant que le sport) par Vincent Peillon. Pourquoi ? pour mieux diviser entre les littéraires et les scientifiques ? Pourtant la science et l'histoire peuvent se compléter.
- Chez les Terminales Bac professionnel, l'histoire se résume, également, à 2h par semaine seulement. Pourquoi ? parce que les lycéens professionnels n'ont pas besoin de ce savoir qui permet à chacun de devenir un citoyen éclairé ?
- Chez les CAP, l'histoire se résume aussi à 2h par semaine (autant que le dessin). Pourquoi ? Pour les mêmes raisons que les Terminales Bac Pro. ?
- À l'école primaire, enfin. L'enseignement de l'histoire est généralement d'1 à 2h par semaine. Le rapport 2013 de l'inspection générale de l'éducation nationale1 montrait d'ailleurs "toute la contradiction entre la lourdeur des programmes et le peu de temps qui leur est consacré."2
II) Les notions de laïcité, de citoyenneté, et de morale républicaine son liées à l'histoire
Pour mieux comprendre l'évolution de la laïcité, son inscription en tant que pilier de la république, ne doit-elle pas être replacée dans un contexte historique et, donc, à travers un chapitre d'histoire qui donnerait des outils aux professeurs pour son enseignement ?
Il ne faut donc pas rajouter une matière de morale pour un principe idéologique mais bien réfléchir comment aborder la question de l'instruction des valeurs de citoyenneté dans les programmes. On est donc actuellement dans un non-sens de l'éducation où l'État réduit l'espace de l'histoire tout en rajoutant 1h de morale, sans réflexion pédagogique...
Quant au fait religieux, la député EELV, E. Benbassa et le député UMP J-R. Lecerf préconisent son enseignement. Cela ne peut être, effectivement, qu'une évolution positive s'il est, là aussi, intégré à l'histoire.
Enseigner le fait religieux dans l'histoire, c'est donner les points de vue des historiens sur la création des grands courants et des textes. Une discipline qui ne remettrait pas, ici, en cause le principe de la laïcité au sein de l'école. Un enseignement qui ferait également tomber certains tabous et clichés. Un exemple : à l'heure où certains extrémistes opposent la Bible au Coran, les Historiens répondent que les textes fondateurs du monde musulman reposent aussi sur l'Ancien Testament.
Les créationnistes diront que l'histoire est évidemment faite de subjectivités. Néanmoins, l'Histoire ne repose pas sur des croyances, mais uniquement sur des preuves, des faits et des hypothèses scientifiques.
40 réactions à cet article
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Il est en effet urgent de revenir aux fondamentaux de la République, et en la matière, la référence, c’est la Première, qui a posé l’essentiel des principes républicains.
« La révolution est un bloc » répètent à qui veulent bien les écouter, les thuriféraires d’une république que l’école devrait imposer aux consciences.
La première urgence est donc la reconnaissance officielle de l’immortalité de l’âme, imposée par Robespierre, la convention, la république dans le cadre de son culte de l’être suprême.
Parce que là, on reste dans des principes intangibles,simples et que n’importe quel prof peut comprendre.Pour le reste, la mise à niveau prendra plus de temps. Si les « historiens » de notre école en sont encore à croire que le Coran « repose sur l’ancien testament », il va y avoir un très gros travail de formation continue pour leur expliquer, les preuves, les faits et la science....
N’importe quel historien digne de ce nom aujourd’hui sait qu’il y a vraiment des oppositions entre la bible ( c’est à dire l’ancien et le nouveau testament) et les interprétations coraniques. Elles sont lièes notamment aux erreurs de grammaire arabe dans le Coran, aux erreurs de traductions des textes, notamment nazaréen en arabe et aux interprétations erronées.
Ainsi, sur les temps eschatologiques, l’idée de « nous boirons ensemble le fruit de la vigne », c’est transformé en « il y aura des globes blancs », que les commentateurs musulmans plus tardifs ont compris comme parlant de filles aux yeux clairs et popularisé avec l’idée quele croyant serait réécompensé par la mise à dispositions de jeunes vierges.
Peut on nommer historien quelqu’un qui ne comprend pas que les subtiles nuances introduites par ces interprétations légèrement différentes peuvent légitimement porter à croire qu’il y a de réelles oppositions entre la Bible et le coran ?
Avec ce genre d’historiens, on aura très vite des cours ou des« je suis Charlie » expliqueront que les « expéditions du Prophète » (livre "canonique de l’islam, y compris le plus modéré) qu’ils n’auront pas lu ( puisqu’il n’est pas traduit intégralement en français)) sont la justification de l’attentat contre Charlie hebdo. ( entre deux massacres et pillages de masse Mohamed va assez régulièrement tuer des poètes coupables d’avoir écrit une poésie qui ne lui a pas plut).
Non tous cela est très dangereux.
Nous avons une urgence, expurger l’histoire officielle scolaire de tous les mythes idéologiques qui s’y sont incrusté à travers le temps. C’est au niveau des profs que cela se joue.
Combien de profs croient par exemple en toute bonne foi, encore aujourd’hui, contre les faits, les textes, les sciences et les preuves, que c’est la Révolution, et même pour les plus ignares, la République, qui a émancipé les juifs en France pour en faire des citoyens égaux aux autres ?
Posez la question autour de vous à vos potes profs d’histoire. Vous constaterez qu’hors de brillantes exception, cette profession n’est pas aujourd’hui armée pour apprendre la république à nos enfant. Ils n’ont souvent d’historiens que le nom.
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Je serai bien content d’apprendre de vous, éric, qui a fait des juifs des citoyens possédant rigoureusement les mêmes droits que les autres en France, si ce n’est pas la Révolution et la Déclaration des droits de l’homme !
La tolérance envers les protestants et les juifs qui a marqué le règne de Louis XVI, surtout à la fin sous la pression de l’opinion, ne leur permettait pas cependant d’occuper des postes royaux importants.Il n’y a jamais eu de culte de l’être suprême imposée à personne !Comme une séparation de l’église catholique et de l’État était inconcevable à l’époque, on a demandé aux prêtres et aux évêques de prêter serment à la Constitution.C’est devant le refus de certains d’entre eux qui voulaient le rétablissement de la royauté qu’en réaction certains révolutionnaires de la base ont fermé des églises (mais toutes ne l’ont pas été). -
Vous mêlez demi-vérités et contre-vérités, un peu comme Lorant Deutsch dans son joli (?) roman pseudo historique.
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Renseignez vous. Avec les protestants cela c’est fait sous Louis XVI monarque absolu.
Le même a pris personnellement l’initiative de demander a son Ministres Malsherbe de préparer la même réforme pour les juifs. Ils se heurtèrent à un obstacle. les portugais, à l’époque le haut du pavé, voulait bien mais ils ne voulaient pas être traité de la même façon que les ploucs ashkénazes de l’est de la France... C’est finalement sous la monarchie constitutionnelle que Le roi a pu signer le texte qu’il avait fait préparer. Les juifs en France on eu les mêmes droits que les autres français sous la monarchie et à l’initiative du Roi ( du reste le texte est signé de sa main) A noter qu’à cette date, il n’y avait pas de république.
Du reste, cela c’est passé de faon très similaire pour les juifs d’Algérie avec Napoléon trois et son ministre Crémieux, qui signa les décrets prêts, à la sauvette, comme membre du gouvernement provisoire... -
Eric,
La certitude, c’est que vous n’êtes ni historien, ni très objectif. Or c’est la base de l’étude historique. Vous êtes aveuglé par votre obsession islamophobe et vous venez donner des leçons aux autres. Il n’y a que le ridicule qui ne tue pas dit-on !! Si vous parlez toutes ces langues, vous devriez écrire une version « vraie » du Coran. Quant à expurger l’Histoire, certes, mais pas pour la remplacer par vos crétineries névrotiques. -
Je suis par ailleurs ébaubi de votre connaissance si précise des faits et gestes du Prophète. A propos, un hâvre de culture comme vous devrait savoir que les noms de peuples prennent toujours une majuscule. Merci pour les Portugais.
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En effet, l’Histoire est certainement la matière la plus fondamentale de l’enseignement. Elle permet l’analyse critique des faits passés, la réflexion et le développement de l’objectivité. Comprendre l’actualité suggère d’en connaître les rouages du passé. C’est d’ailleurs pour cela que les heures d’histoire fondent comme neige au soleil (et ce n’est pas du tout paradoxal). L’élite dirigeante ne veut surtout pas que les jeunes, futurs adultes, en sachent trop, pour ne pas faire les mises en relation, prélude à toute analyse critique. Moins ils en sauront, mieux cela sera...pour les dirigeants. Mieux vaut privilégier les maths et la physique. Au moins, pas de risque de révolte contre un pouvoir corrompu et contraire aux intérêts du pays. L’Histoire devrait être la discipline bénéficiant du plus grand nombre d’heures d’enseignement, comme la philo. Bizarrement, ce sont là les deux disciplines que les dictatures ont toujours eu dans le collimateur. Les démocraties aussi d’ailleurs !
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Quelles « démocraties » ? Les pays de l’union européenne subissent un totalitarisme, c’est à dire un régime plus absolu qu’en dictature. En Suisse peut-être ? Or il se trouve que là-bas l’histoire n’est nullement dans le collimateur. Ils cherchent évidemment, comme en toute nation souveraine à améliorer cet enseignement, signe qu’il est bien en bonne santé.
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Le lien posté tombe sur un filtre bloquant !
Il y a aussi ça comme débat suisse sur l’enseignement de leur Histoire. -
Bonjour Allexandre
Oui mais quelle histoire ? sous quel éclairage ? La loi Gayssot qui fige l’histoire autoritairement, interdisant toute contradiction, pousse le néophyte à se demander si toute l’histoire n’est pas à l’avenant. Pourquoi ne pas parler des banquiers qui ont depuis deux siècle imposés leurs actions, finançant les guerres qui sont le plus sûr moyen de se faire énormément d’argent et transformant notre société en profondeur en prenant le pouvoir sur les politiques qui ne sont plus que leurs marionnettes. En fait, l’histoire devrait être ecrite par des assemblées de citoyens.
Vive la France. -
Bonjour Grandi
Entièrement d’accord avec vous. L’enseignant doit prendre une liberté par rapport aux programmes sinon il est totalement enfermé dans une vision erronée et falsifiée de l’Histoire. La chère et belle République en a fait de belles depuis 145 ans. Beaucoup de propagande et de faux-semblants en réalité -
Encore faut-il que l’histoire enseignée ne soit pas un monceau de faits officiels, dénaturés et manichéens à souhait. Ce qu’elle est trop souvent hélas !!
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Le complexe de culpabilité face à des populations symbolisant les anciens colonisés a été le plus fort dans cette génération de socialistes qui ont ainsi favorisé, dans leurs propres rangs, la montée du communautarisme, cette idée que tous les rituels culturels ou religieux, y compris les plus intégristes, sont respectables et doivent être respectés
Suite :
http://laicite-moderne.blogspot.fr/2015/02/elisabeth-badinter.html
ou sur
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2015/02/04/elisabeth-badinter-5551704.html
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Allexandre
L’histoire et la philo, parents pauvres, pourquoi ? La première peut nous indiquer où l’on va à partir du moment où on sait d’où on vient. La seconde permet d’avoir une rigueur dans la réflexion qui donne une autonomie de pensée qui ne sera pas (ou beaucoup moins) parasitée par le discours officiel.
Deux qualités qui ne peuvent être vues que comme des défauts par ceux qui veulent nous emmener là où ils veulent et pas ailleurs.
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Ce n’est pas un « cours » d’histoire qui va faire apprendre les valeurs républicaines.
La démocratie, c’est quelque chose qui se vit. L’histoire se comprend quand on a soi-même une histoire.
Oui, l’histoire, c’est important. Il en faut dès l’école primaire, à partir de ce que les enfants peuvent découvrir autour d’eux : l’histoire de leur famille, de leur ville. Mais j’intensifierais ces cours pour les 16 ans et plus.
Par contre, instituer la démocratie dans la vie de la classe, puis référer ce vécu à ce qu’a apporté la Révolution, cela fait sens pour les enfants.
En second lieu, je montrerais que l’histoire de France se retrouve en Europe : beaucoup de pays ont adopté les valeurs de la Révolution. A l’heure actuelle, la Ve République n’est plus une institution démocratique, parce que dans les faits, le parlement joue un rôle secondaire. Alors qu’en Allemagne, le gouvernement ne peut rien décider sans l’aval de ses deux parlements : le Bundestag qui ressemble à notre Assemblée Nationale, et le Bundesrat qui est l’émanation des parlements des laender, ce qui est TRES différent de notre Sénat.
D’autre part, le gouvernement fonctionne très différemment de celui de la France. Chaque ministre fédéral est indépendant et ne répond qu’aux lignes générales du gouvernement décidées par la chancelière. Ainsi en économie, ce n’est pas la chancelière Mme Merkel qui décide, mais son ministre de l’économie Wolfgang Schäuble. Elle ne fait que reprendre ce qu’il décide, dans les négociations internationales. Les laender fonctionnent de la même manière, sauf qu’ils n’ont pas de responsabilités en politique étrangère ni pour l’armée. Police, justice, enseignement diffèrent d’un land à l’autre. D’où les nombreux couacs dans la chasse aux terroristes d’extrême droite. Les programmes scolaires ne sont pas identiques à Berlin et chez nos voisins du Bade-Wurtemberg !
Nous pourrions aussi parler de la démocratie participative en Suisse, là où les citoyens sont très souvent appeler à prendre les grandes décisions nationales, comme régionales (propres à chaque canton.
Vu ce qu’est devenue la Ve République en France, il est urgent de changer de Constitution pour revenir à un peu plus de démocratie. Sinon les gens continueront à montrer leur mécontentement par l’abstention et le vote LePen.
Tout cela n’est donc pas une question d’enseignement de l’histoire. C’est beaucoup plus grave. C’est une question de démocratie qui n’existe plus dans la réalité quotidienne.
La Grèce de Syriza est en train de nous montrer un exemple à suivre, n’est-ce pas ?-
La démocratie, c’est l’Histoire. Le reste c’est de la propagande.
Le ducon à l’intant T ne ponds que de la merde.
Sans l’historicité, il n’y a que du vide. -
oui !! il y a le Bundesrat
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Ca dépends des conneries qu’on enseigne dans l’Histoire.
Du genre les américains nous ont délivré du nazisme, alors qu’en fait c’est du à 90% par l’Armée Rouge. Et qu’on vire Poutine d’Auschwitz, alors que ce sont les soviétiques qui ont libéré le camp !
Alors merci les gars ! Vos leçons foutez les vous dans le trouffion !-
bonjour vanbastien.
Ce n’est pas seulement l’histoire qui pose problème, c’est la relation de l’enfant à l’enseignement et de l’homme à son évolution. Jusqu’à la récente période du développement d’un enseignement spécifique d’ historiens, c’était les vainqueurs qui écrivaient l’histoire. Mais pour les enfants elle à une autre fonction c’est leur donner la mesure d’un temps, d’un passé disparu dont nous conservons et apprenons le souvenir pour essayer de réussir notre existence.
Mais l’histoire c’est appendre au fil des âges quand l’on peut comprendre les événements qui ont édifié son pays et ceux du monde qui l’entoure, c’est aussi pourvoir décrypter l’histoire sociale dans laquelle ils sont plongés dès leur naissance.
Mais pour cela, dans le temps de scolarisation disponible obligatoire ce n’est pas possible depuis jules ferry les savoirs on était multiplié par milles peut être et le temps pour les apprendre est passé de 14 ans à 16 ans. Demain au rythme des Savoirs disponible il y aura obligation de s’instruire tout au long de l’existence. déjà existe une fracture intellectuelle entre ceux qui possèdent le Savoir et la masse de la population, maintenu dans un minimum de connaissance. l’émancipation des masse à toujours été un sujet clivant car ceux qui ont le pouvoir n’en veulent pas et les masse non plu seul quelques idéalistes humanistes œuvrent toujours pour cela comme le faisait F. Peloutier.
Aujourd’hui il est indispensable r donner aux enfants les moyens du discernement et de la critique, l’introduction d’heures de philosophie serait approprié pour choisir leur destiné en étant éclairé de ce que fut le passé des gens auxquels ils succèdent.
Quel est l’enfant qui va trouver un intérêt à cela, s’il ne perçoit pas que ça le construira, surtout à un âge ou ado, il a envie de s’offrir ce que lui présente l’existence.L’histoire à toujours été un enjeu politique et ceux qui détiennent le pouvoir de définir l’enseignement n’entendent pas en céder une parcelle dans bien des états et le notre n’a pas n’échappe pas à la règle, quand très récemment l’ex gouvernement ne voyait pas l’intérêt d’une éducation sociale puisqu’elle n’aboutissait pas à une employabilité.
La loi du marché à imposer de faire des élevés des gens spécialisés dans la spécialisation d’un emplois et baste, Ensuite la culture socialisante que chacun se démerde.
Au je n’ai pas d’inquiétude pour les 4% de français qui lisent des ouvrages « instructifs » ont les trouve dans les classes sociales qui ont allé au de là du bac, et encore dans des filières spécifiques. Faut-il blâmer les citoyens non.
Aucun humain n’ira s’instruire si on ne l’oblige pas.
Sauf qu’une fois adulte ce n’est plus possible de l’y contraindre, et s’il a envie de rester un ignorant il peut le faire, mais alors il ne faut pas se plaindre des analyses qu’il fera. Car aussi intelligent qu’il puisse être il ne pourra raisonner qu’avec ce qu’il a appris. et moins il aura appris de chose moins il sera capable de disposer d’une multitudes de possibilités.
Alors que penser d’élevés qui n’ont pas appris ce que contient la constitution universelle des droits de l’homme de 1948, et qui aujourd’hui devenu électeur ne font que des propositions politiques qui la remettent en cause, tout comme la convention sociale européenne ; qui si aujourd’hui il fallait les renégocier presque tous s’y opposeraient tant l’individualisme qui leur a été enseigne les rends égoïstes, irrespectueux et ignorant.
C’est cela que veut réformer notre ministre, alors ce n’est pas seulement les enfants qu’il enseigner, mais une bonne part des adultes que l’on devraient renvoyer sur les bancs de l’université. Quand l’on voit que les débats entre citoyens se limitent à des injures et des invectives ou ce qui fait recette c’est la polémique, l’on peut effectivement désespérer de ce que deviendront ces citoyens dans un XXI siècle où celui qui ne saura pas ne deviendra que de la graine d’esclave.
Charlie démontre le mal que fait l’ignorance, et je ne vise pas que ces musulmans extrémistes qui livrent une bataille contre l’occident, et qui faute d’être capables d’innover dans une idéologie politique distordent une religion, dont la vocation est de réunir les hommes, pour en faire un instrument de mort..
Déjà Devilepin en 2005, puis 2006 et Sarkozy en 2007 ont édité de lois pour prévenir la délinquance et le terrorisme, en incluant le rôle des maires dans le système éducatif.
Notre société n’a toujours pas compris que la morale ce n’est pas fait pour accepter la pauvreté et mourir la gueule ouverte, de faim. Alors dans tous les pays que les occidentaux ont saigné par une colonisation ou par des emprunts au FMI et autres, des chefs de guerre livrés à eux mêmes, n’ayant plus de directives idéologiques venu de Russie se sont structurés autour du fait religieux et ont offert une espérance à ceux qui n’ont pas assez de discernements et de savoir, car le ventre vide ils ont autre chose à faire qu’aller apprendre. Alors, si notre gouvernement croit que c’est par l’instruction civique qu’il va annihiler ceux qui se cherchent une existence, une reconnaissance, un idéal et une espérance, il devraient relire les passages de l’histoire ou l’on chassait les bolchévistes poseurs de bombes. il va falloir aussi faire retourner nos gouvernants sur les bancs de l’école et leur apprendre le d’où vient le socialisme révolutionnaire.
je me souvient avoir soutenu l’initiative de Besancenot de présenter dans les cité une candidate avec le voile, il fut décrié et je l’ai soutenu dans mes articles arguant que les gens de ces cités avaient besoin qu’on les aides à trouver une conscience politique. Aujourd’hui j’aimerais bien entendre ceux qui le raillaient.. un bon article tout de même.
http://ddacoudre.over-blog.com/pages/Remunerer-les-hommes-pour-apprendre-7538257.html.
cordialement-
Développer l’esprit critique ?
On est mal barré puisque, aux dernières nouvelles, c’est :: pas de question !!
D’ailleurs l’esprit critique est très subversif, faut voir à pas déconner quand même !! -
« l’Histoire ne repose pas sur des croyances, mais uniquement sur des preuves, des faits et des hypothèses scientifiques. »
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Sauf que les faits présents dans les programmes correspondent à une sélection, donc à une façon de voir l’Histoire. Et qui sait ce que foutait Roland à Ronceveaux ? Pas grand monde !
Bref si l’Histoire ne repose pas sur des croyances, celle qui nous est enseignée au final n’est que cela, en fin de compte.-
avant 1981 (Mitterrand) l’histoire s’arrêtait en 1945 , après c’était le vide absolu
fallait pas que les p’tits jeunes en sachent de trop ...-
Il serait temps que l’on revienne à une nouvelle école sans l’idéologie fondatrice de Jules Ferry et de ses Hussards Noir de la République, l’école doit être réinventé, c’est pour cela qu’elle meurt aujourd’hui !
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Bonjour Vanbastien,
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Qui décide quel vision de l’histoire sera enseigné et selon quel idéologie ?
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Si je devrait comparer l’enseignement de l’histoire avec la désinformation par les grands médias je me méfierai des cours de l’histoire dans le futur, tout comme pour les cours du passé !
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Pour découvrir l’histoire il ne faut pas se contenter de rester assise sur sa chaise et d’écouter le professeur de l’histoire, mais il faut devenir chercheur, croiser les informations, puis se faire sa vision de l’histoire !
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Voyez vous l’histoire n’aura pas le même contenue voire impact sur les élèves si elle est enseigné par Étienne Chouard ou par Jacques Attali.
La plupart des cours de l’histoire ne sont pas impartial !
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Personnellement dans ma jeunesse déjà je me suis méfie, doute par fois « instinctivement », des cours de l’histoire et aujourd’hui j’ai sais que j’avais bien raison, que quelque chose à cloché surtout quand il à été question des conflits ou on peut « facilement » confondre bourreau et victimes selon le quel coté du camps on se positionné. ... manque d’impartialité !
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Les Turcs par exemple ne reconnaissant pas le génocide arménien ...
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Les SIONISTES ne reconnaissent pas les crimes de guerres commise en 2014 contre la population entasse et coupé du monde de Gaza avec plus de 2000 morts !
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Croyez vous que le cours de l’histoire concernant Israël sera correctement enseigné ?
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Je prend un autre exemple de l’histoire celui de l’église catholique ... il est bien beau de nous enseigner l’histoire de Jésus qui est née, soit disant, à Bethléem, d’ailleurs selon certains sources on met ceci en question ... d’autres parlent de Nazareth, mais quand on regarde toutes ses affaires criminelles commises au nom de Dieu par l’église catholique, l’inquisition, la guerre de croisade, les nombreuses assassinats de non croyants des peuples indigènes dans le monde, la destruction de leur cultures diverses, ou les récents (20ème et 21ème siècle) affaires des pédophiles de l’église. => Bonjour l’histoire de l’église !!!
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Ce que je veut dire par la c’est si les gens (enseignants, journalistes, historiens, etc) qui rencontrent ou qui comment le présent ne sont même par capable à rencontrer correctement et impartialement le présent alors que ce passerait t-il quand on enseigne l’histoire aux enfants ?
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Je donné un autre exemple :
L’administration Netanyahou a en sa possession un rapport confidentiel confirmant que les juifs ashkénazes ne sont pas originaires du Levant, mais sont les descendants des Khazars, ce peuple mal connu fondateur d’un empire juif au dixième siècle sur les rives de la mer Noire. Ceci explique pourquoi certains sionistes voient en l’Ukraine un possible second Israël.
http://globalepresse.com/2014/12/29/le-projet-secret-dun-deuxieme-israel-en-ukraine/
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Les sionistes prétendent depuis longtemps que la terre revendiquée d’Israël revient de droit au peuple juif, que les conquêtes successives de différents empires ont évincé et dispersé, ce que l’on a appelé la diaspora. Apporter la preuve que les ashkénazes, qui forment l’essentiel de la population israélienne, ne sont pas historiquement liés à la Palestine remettrait en question le principe même d’Israël comme étant la patrie millénaire du peuple juif.
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Les journalistes israéliens ont souligné que toute discussion entre Khazars et l’État d’Israël avait toujours été méprisée par les responsables israéliens. Ils citent ainsi le Premier ministre Golda Meir, qui aurait déclaré : « Khazar, Schmazar. Il n’y a pas de peuple khazar. Je ne connais pas de Khazars à Kiev. Ni à Milwaukee. Montrez-les moi, ces Khazars dont vous parlez. » Les preuves génétiques d’une population khazare migrante venue d’Europe et qui revendique aujourd’hui des origines ancestrales en Palestine disqualifient sérieusement les prétentions sionistes sur cette terre.
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Comme montre mon dernier exemple l’histoire n’est pas figé, il faut pouvoir la mettre en question quand on découvre des nouveaux éléments voire quand on apporte des preuves qui mettant en question la vision enseigné dans le passé, ou quand l’enseignant essaye de « manipuler l’histoire » en favorisant une idéologie par rapport à l’autre !
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Pour moi la question ce n’est pas « faut t-il plus de histoire ? » mais « Comment garantir que l’histoire rencontre est basé sur des faits vérifiables et le plus véridique que possible en prennent en compte la vision et l’opinion de toutes les parties concernées par des conflits ? » .... l’histoire est un long fleuve de guerres .... et il y toujours de gens qui continuant à apporter de l’eau aux moulin de l’histoire ...-
complément d’information :
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copier / coller d’une partie de mon message de la page
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/apres-charlie-les-enfants-doivent-163589#forum4242572
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La grande marché républicaine du dimanche été une façade de cache misère pour présenter une France uni contre le terrorisme. .... hors les grands médias ont « oublié à dire » que ce terrorisme islamique est la réponse au terrorisme occidental (un portage de la guerre chez nous en France) !
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Quand les pays occidentaux agressent des pays du proche et moyen orient on parle de « guerre » et pas de terrorisme (voyez vous la nuance significative !!!), hors dans ses guerres au proche et moyen orient on trouve toujours l’implication plus ou moins visibles par des sionistes, je fait allusion au projet diabolique de la balkanisation du proche et moyen orient ou le plans d’Oded Yinon.
http://www.voltairenet.org/article1...
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OUI, il n’existe pas seulement le terrorisme islamiste mais également le terrorisme de l’occident ou de l’OTAN , en particulier le terrorisme anglo-saxon / américain et israélien, voire Français quand on prend en compte les bombardements en Libye sous la présidence de N. Sarkozy en 2011 sous la pression d’un certain BHL !
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La différence entre les deux terrorismes est que le terrorisme occidental envers les populations du proche et moyen orient est considéré comme légitime, on utilise le mot guerre, par contre la presse pro-sioniste en France ne parle pas du terrorisme occidental qui est qualifié par elle comme combat légitime.
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Dans ce contexte social de gethorisation et de désinformation médiatique je ne suis pas étonné de la réaction d’un bon nombre d’enfants ! Ses enfants sont des victimes donc l’occident porte la responsabilité de l’embasement des régions au proche et moyen orient.
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Hillary Clinton : Nous avons créé Al-Qaïda, Nous avons financé les Moudjahidin
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Se prendre aux enfants qui refusent le minute de silence est un abus malsain pour exploiter les événements barbares au profit d’une communauté qui souhaite faire connaitre « leur vérité » et imposer leur « idéologie » par un lobbying malsain, mais qui n’accepte pas la vérité des musulmans.
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Quand on veut que les enfants en France adoptent des comportement républicains on est en droit d’attendre également de l’état français qu’il applique un comportement républicain, hors l’agression de la Libye en 2011 été une action terroriste de l’état français qui été tout sauf républicain !
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Et les plus 2000 morts durant les bombardements d’Israël en 2014 sur Gaza ... elle est ou la marché républicaine pour la solidarité avec les palestiniens contre l’état terroriste d’Israël ? .
2 poids 2 mesures ! -
VanBastien
Encore plus d’histoire à l’école ? Belle et vaste questionMais quelle Histoire ? et comment ?Quand on rencontre le refus obstiné et provocateur de quelques élèves d’aborder l’Histoire, quand ceux-là méprisent ostensiblement les pages consacrées à l’histoire nationale, quand ils réfutent l’histoire des religions puisque le pluriel ne s’impose nullement pour eux, quand les notions de chronologie se sont diluées totalement au point de se dissoudre dans le seul présent ... vous avez beau dire et beau faire, l’histoire à l’école est un calvaire.Pour aborder l’histoire, il faut savoir lire, déchiffrer un texte et une gravure, avoir un regard critique, de la culture, une curiosité à l’autre et au passé et tant de qualités encore qui disparaissent dans nos classes.Les penseurs feraient bien de venir examinier de près la réalité du moment dans les classes et les écoles qui sont sur le front de la faille culturelle.Après, nous pourrions évoquer les grand principe et les belle sidées. Mais surtout pas avant que de se coltiner le terrain dans l’état où il est vraiment .....Merci-
De l’histoire bien évidemment mais pas des histoires à dormir debout comme celles enseignées jusqu’à maintenant ! Je veux dire que lorsqu’on évite d’étaler la vérité historique, on encombre son propre peuple, on peut ainsi réussir temporairement mais à la longue il y a toujours le boomerang, d’où la situation actuelle ...
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Après les provocations de Sarkozy sur « l’Africain pas encore descendu de son arbre » et son débat sur l’identité, qui inauguraient le « choc des civilisations », voilà que nous héritons d’un gouvernement de schizophrènes... .
Les fous dirigent l’asile.
Parce qu’un fait qui ne s’est jamais produit a peu de chance de se produire, et qu’un fait qui s’est produit à de multiples reprises a de fortes chances de se reproduire.
« L’Histoire de France » par Asselineau-
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À Soi-même,
Pas « Aphonse », Adolphe !
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C’est ce qu’elle est ! La commune ne Paris n’est pas aux programmes (au moins jusqu’au brevet.) -
On veut donner à l’Education Nationale une charge de civisme, ceci en plus des matières fondamentales d’instruction. C’est prendre le morceau par le petit bout de la lorgnette. La réalité c’est que l’on va faire supporter aux instituteurs une charge culturelle qui n’est pas de mise. Ils ont déjà assez de boulot avec le b.a/b.a pour ne pas en plus s’exposer aux travers que notre société génère. Si l’école est un sanctuaire laïque alors on ne fait pas de prosélytisme sur Charlie, en astreignant tous le monde (des jeunes élèves pas encore mature qui aiment se singulariser par jeu, par provocation, jouant aux cow boys et aux indiens). C’était une erreur que cette minute de silence le doigt sur la couture du pantalon pour des gamins.
Tout comme la vidéo gouvernementale sur l’endoctrinement au terrorisme djihadiste. Le message est infantile et puérile. C’est aux parents de faire le job.En réalité, le bateau coule et les officiers de bord de l’amiral Vals paniquent (surement sur la poussée de fièvre du CFRIF..) en faisant du bricolage qui est dérisoire, improductif, voir incitant -par jeu- à la provocation, comme la conduite au commissariat d’un môme de 8 ans qui n’est que singe et perroquet -comme tous- à cet age.On n’est pas sorti de l’auberge avec l’importation du conflit israëlo palestinien dans la société française. Tout ceci était parfaitement prévisible il y a 40 ans en faisant plaisir à M. Bouygues et M. Peugeot.-
Dany,
J’ai plussé bien que je ne vois pas le rapport entre Bouygues, Peugeot et le conflit israélo-palestinien ? Par contre le gouvernement israélien et sa bande d’extrémistes religieux pourraient fort bien être dans la liste des Etats terroristes... , un rapport de l’ ONU vient de confirmer qu’il existe des connexions entre Al Nostra et Israël. Ce que ne cesse d’expliquer le Gouvernement syrien. -
Merci c’est sympa de plusser. Pour l’allusion à Bouygues et Peugeot ? je pense que les flux migratoires ont été organisées pour aider le développement du capital avant tout, avec un sous prolétariat (armée de réserve sous payée) et que l’implantation des masses d’arrivant génère des batiments, des tours, des quartiers pour l’extension du BTP et aussi de la vente de voitures aux masses arrivantes qui vont avant tout enrichir la famille Peugeot. C’est un système gagnant de forte croissance pour le capital dans son intérêt.
Petit à petit l’ouvrier français était mis en concurrence subie (comme les échanges avec les pays low cost).Mais nos gouvernants ne sont pas occupés de savoir s’il n’y aurait pas un choc culturel avec des foyers communautaristes par un nombre croissant qui déséquilibre la sociologie initiale, les habitants de banlieues ne reconnaissent plus la cité ou ils ont grandit et vieillis. C’est problème de ressenti. On peut être inquiet pour la suite. -
Dany,
OK je comprends mieux, mais les guerres au Moyen Orient n’ont pas pour objet de fabriquer des migrants. Elles ont pour but de redécouper tout le MO en 15 petits califats bien soumis.
Les migrants sont les conséquences collatérales de ces guerres. A mon avis, ils préfèreraient rester chez eux. Tant que nous serons dans l’ UE et l’ OTAN, nous ne pourrons rien y faire. -
Je me demande vraiment d’où vient le problème qu’on rabâche chaque jour dans les médias et même sur l’ensemble du Web !!!
Y aurait-il un problème de laïcité en France, lequel ? Est-ce qu’il y a des obligations ou des contraintes et lesquelles ?
Y’ aurait-il un problème de liberté d’expression en France lorsque tout le monde s’accorde à dire que c’est ici que sont nés les droits de l’homme ? Que direz alors les autres pauvres pays ?
SOYEZ LAÏCS ET LIBRES, qu’est ce qui vous empêche de l’être ou de le devenir ?
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Il y a un an, la France et le Qatar signaient un accord pour que la charia soit enseignée au Lycée français de Doha. No comment.
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L’Histoire, tout simplement, oui ; qui inclut la religion, la société et tout !!
Oui, mais laquelle ?
Celle de notre Louis Saint ? De Napoléon le Grand ? De Robespierre le sanguinaire ? Les Cathares hérétiques ?...
L’histoire sert le roman national et formate les esprits ! Tant que nous ne voudrons pas d’un peuple éclairé et responsable, l’histoire, comme le reste, plus que le reste, sera du formatage !!-
pareil qu’alinéa
quelle histoire ?
l’histoire des faits ou l’histoire inventée par des gouvernements pour faire marcher les gens au son du canon ?
c’est toute la question-
@Brind_acier (---.---.---.32) 15 février 19:48
Voilà les contradictions françaises que je dénonce depuis des années. Le France officielle ne fait pas ce qu’elle dit et ne dit pas ce qu’elle fait : Elle a déstabilisé le monde !@alinea (---.---.---.116) 15 février 22:14
L’histoire de la France est celle notamment qui a détruit l’Afrique du Nord, qui a crée les régimes terroristes et ainsi interdit l’indépendance aux peuples : Voilà par exemple le Gaullisme dont les Français naïfs étaient fiers et le sont encore aujourd’hui, mais ils vont se rendre compte que tout ce la France a fait subir aux autres peuples , elle le subira à son tour inévitablement !!!État français, en se rangeant du côté des régimes hors la loi et terroristes, en apportant son soutien inconditionnel aux irresponsables qui dévalisent librement leurs pays, cet État Français
n’est pas intelligent, il a réussi pour une certaine période mais il produira l’échec de la France durablement : Les peuples en tant que masse, sont muets mais ils ne sont pas imbéciles, ils comprennent tout en silence !-
Bien sûr l’histoire est un enseignement primordial à l’école de la république.
Ne croyons pas toutefois que les historiens détiennent toutes les vérités. Toutes les pièces pour convaincre ne sont pas toujours disponibles.
L’histoire est une science humaine. Faillible par nature. L’histoire que l’on écrit (l’historiographie) pour les écoles est une histoire qui raconte un roman de notre pays. C’est une histoire. Elle se base sur des faits datés que l’on apprend. Elle se base sur des faits choisis.
Le grand mérite de l’histoire c’est d’avouer sa faiblesse et sa grande force c’est de provoquer la réflexion. La réflexion étayée sur des faits prouvés, documentés.L’histoire nous apprend que nous sommes dans un pays laïque. Et patatras des départements français ne vivent pas la laïcité comme les autres, pas comme le roman nous le raconte.
L’Alsace et la Moselle font défaut à nos valeurs. Les preuves sont faciles à réunir !
Comment voulez-vous éduquer sainement de jeunes élèves dans ces départements ! Comment voulez-vous former des enseignants d’une façon cohérente ?
Ne nous étonnons pas que l’antisémitisme se soit engagé dans cette faille. C’est dans ces départements que des tombes ont été profanées.Mon département est lié depuis peu au sort de l’Alsace et de la Moselle. Je n’ai pas envie de contribuer par l’impôt à soutenir des communautarismes religieux en payant les salaires des prêtres, pasteurs rabbins et imams (et quels autres sectaires encore ?) de ces départements .
L’histoire m’a appris tout le mal qui a été fait au nom des religions. L’histoire m’a appris que notre république a conquis une paix acceptable depuis la révolution en inventant la laïcité. L’histoire m’apprend que cette conquête sociale est fragile.
Je veux davantage d’histoire à l’école. Je ne veux plus le mal au nom des religions. Je veux la laïcité partout.
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