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Commentaire de soi même

sur E. Macron ou l'homme qui s'était trompé d'époque


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soi même 18 février 2015 17:30

@Renaud Bouchard, bien sur qu’il est évident que cette perceptive n’est pas souhaitable, douterais vous des véritables sentiment qui habite les hommes ?

Et bien je vais en rajouté une couche pour votre humaniste de bon bourgeois !

( Récemment (1), j’ai particulièrement insisté sur l’impossibilité d’établir sur le plan physique un état paradisiaque, si nous prenons toujours le terme dans le sens évoqué la dernière fois, qu’en conséquence toutes les prétendues solutions à la question sociale, dont le but plus ou moins conscient est d’instaurer le paradis sur terre, qui de surcroît est censé durer, que toutes ces prétendues solutions reposent nécessairement sur des illusions. C’est à la lumière de cette donnée que je vous prie de bien vouloir accueillir tout ce que j’explique à propos des événements actuels. Car la réalité de notre époque présente indubitablement une exigence précise que l’on peut définir comme l’exigence de donner une forme sociale aux conditions humaines. Il ne faut surtout pas faire de cette question une question abstraite, ni la prendre au sens absolu, mais il s’agit, comme je le disais la dernière fois, de se rendre compte à partir des connaissances issues de la science spirituelle de ce qui précisément est nécessaire à notre époque. Nous allons étudier à présent quelques aspects de ce que la science spirituelle juge nécessaire pour notre temps. Il y a aujourd’hui une chose qu’habituellement on néglige vraiment beaucoup. Lorsqu’on parle de social et des revendications qui s’y rattachent, on oublie trop souvent que, conformément aux exigences de notre temps, la question sociale ne peut en aucun cas être abordée sans une connaissance intime de l’être humain. On peut bien imaginer tous les programmes sociaux que l’on veut, vouloir réaliser les idéaux sociaux les plus beaux, tout cela demeure stérile si le but recherché n’est pas de comprendre l’être humain en tant que tel, si on n’aboutit pas à une connaissance plus intime de l’individu. J’ai fait remarquer que l’articulation de la vie sociale dont j’ai parlé, cette articulation sociale ternaire qu’il me fallait présenter comme une exigence de notre temps au sens le plus fort du terme, vaut justement pour l’époque actuelle,Comprenez bien qu’on ne peut pas établir un ordre social tel que l’exige la situation actuelle sans prendre conscience de la chose suivante : cet ordre social est lié au fait que l’homme lui-même se reconnaisse dans sa relation à l’élément social. On peut dire que, de toutes les connaissances, celle de l’être humain est la plus difficile, c’est pourquoi dans les anciens mystères le « connais-toi toi-même » fut fixé comme le but le plus élevé de la quête de la sagesse. La grande difficulté pour l’homme d’aujourd’hui est de comprendre tout ce que le cosmos anime en lui, tout ce qui agit en lui. Il préférerait s’imaginer lui-même de la manière la plus simple possible, parce que, aujourd’hui précisément, il est devenu très paresseux dans son penser, dans ses représentations. Mais l’être humain n’est justement pas un être simple, et surtout pas sur le plan social. Et ce n’est certes pas l’arbitraire dans les représentations qui peut faire quoi que ce soit contre cette réalité. Car dans ce domaine, l’homme est un être qu’il voudrait infiniment ne pas être, il préférerait de beaucoup être différent. On peut dire qu’en réalité l’être humain s’aime terriblement lui-même. Il s’aime vraiment beaucoup, c’est incontestable. Et c’est cet amour de lui-même qui fait que la connaissance de soi devient source d’illusions. Ainsi l’homme ne veut pas s’avouer qu’il n’est un être social que pour moitié, et que pour l’autre, il est un être antisocial. Reconnaître froidement, énergiquement, que l’homme est un être à la fois social et antisocial, voilà une exigence fondamentale de la connaissance sociale de l’être humain. On a beau dire : Je m’efforce de devenir un être social (naturellement, il faut aussi le dire, car si on n’est pas un être social, on ne peut absolument pas vivre convenablement avec les hommes), le fait de lutter constamment contre le social, d’être continuellement un être antisocial est inhérent à la nature humaine. )

Bon pépère si tu veux d’autre j’en ai des wagons et croit moi, il y a de taille à faire pâlir de peur ton bon sentiment de bien raisonné !

Cordialement, :

Un peu d’humanisme ne peut pas faire de mal, n’est-ce pas ?

 « connais-toi toi-même »

Être, ou ne pas être, telle est la question. Y a-t-il plus de noblesse d’âme à subir
la fronde et les flèches de la fortune outrageante,
ou bien à s’armer contre une mer de douleurs
et à l’arrêter par une révolte ?

William Shakespeare
Hamlet, acte 3 scène 1

 


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