@julius 1ER
je vous laisse à vos considérations agricoles et vos préférences cinématographiques,
chez Kubrik le meilleur côtoie le commercial sans que ce cinéaste ne constitue une référence,
à chacun ses inclinaisons.
la Russie traversa au début du XX émé siècle (sous régime archaïque des tsars) une phase de développement industriel accéléré, controlé en quasi totalité par des capitaux étrangers,
qui échoua rapidement en raison des carences d’infrastructures et de conflits armés (Japon, Allemagne notamment)
il n’en resta pas moins que les objectifs assignés par Lénine puis Staline au pays consistaient à porter pays au niveau de développement industriel et social des nations rivales ou belligérantes (éducatif, scientifique, social),
d’ou la NEP, ouverture au capitalisme (implantation Ford) et mise sous pression du serteur agricole afin de financer l’essor industriel,
assurant le primat économique parmi les priorités au même rang que l’organisation de l’Armée Rouge et du sytème de direction politique (la Dictature du Prolétariat et son fer de lance)
la Chine de Mao n’a pas procédé différemment (cf son aberrante campagne contre les quatre nuisibles) occasionnant de vastes famines parmi les populations paysannes
cette constante, propre aux régimes auto-proclamés communistes, n’eut pas que des conséquences désastreuses au plan humain ou des libertés, le seul fait précis est qu’elles furent concentrées sur une courte période de temps liée à l’urgence du rattrapage n’exclut pas des progrès sociaux,
là comme ailleurs, il s’agit d’en évaluer le coût humain, effectif tous régimes confondus
la remarque « on sortait des ingénieurs par millers » est en elle même éloquente des buts recherchés,
« on sortait » également des médecins, des chercheurs, des mathématiciens, des physiciens,des agronomes (pas que les Lyssenko), des linguistes, des philosophes, des écrivains,des compositeurs
et des artistes d’état, ok sur ce point vaut mieux ne pas en parler