Aucune référence à la définition d’information par Shanon et Weaver ? Elle est pourtant très claire, et très bien formalisée. N’importe qui prétendant parler d’information devrait commencer par là.
Tout le paragraphe sur le computationnel est complètement faux. Peu importe le support physique, une machine de Turing reste une machine de Turing ; une machine de turing quantique est est une machine de turing, et une machine de Turing Quantique est un peu moins universelle qu’une machine de Turing (de la même manière que le concept de « triangle rectangle isocèle » a une extension moins forte que le concept de « triangle rectangle » ). L’absence de maîtrise des théories de la calculabilité chez les physiciens est inquiétante, quand on voir les conneries que raconte Hawking sur l’intelligence artificielle, c’est affligeant....
Pour rappel, rien n’empêche de faire l’équivalent d’un Intel QuadCore avec des portes ouvertes/fermées basées sur de l’eau qui coule... Ce serait certes une machine gigantesque et très lente...
Tout le délire de David Deutsh est entièrement fondé sur cette erreur, qui revient à croire que le mathématique dépends du physique, bref, à mélanger les mots et les choses.
D’un point de vue mathématique, rapidement, de très très loin : ses « constructeurs » ressemblent plus à un élément de métalangage servant à décrire ce qui se passe au niveau quantique, plutôt que des énoncés appartenant à proprement parler à la théorie quantique. D’ailleurs, il commence sa thèse en parlant bien d’une « méta-théorie » et non pas d’un énoncé de physique quantique : «
La théorie des constructeurs vise à exprimer les théories scientifiques blablabla.... » : c’est une méta-théorie, du métalangage.
Bref, pour le dire très clairement : la théorie de Deutsh n’est pas une théorie physique, mais une théorie méta-physique exprimée de manière formelle.
MIEUX : TOUS LES DÉLIRES RATIONNELS SUR LES DÉMONSTRATIONS DE L’EXISTENCE DE DIEU REPOSE SUR CETTE ERREUR.
Un bon exemple, c’est
la démonstration de l’existence de Dieu par Gödel, qui singe celle de Descartes et de Leibniz, et qui permet de bien mettre en avant qu’il y a confusion entre langage et méta-langage, entre QUANTIFICATEUR EXISTENTIEL et PROPRIÉTÉ. Le fait de traiter l’Existence comme propriété d’un objet au lieu de quantificateur est la base de toutes les tentatives de démonstration de l’existence de Dieu.
Ici, les « créateurs » sont clairement un entité de métalangage, qui devient magiquement un énoncé de langage, pire, un énoncé de la théorie qu’il est censé décrire, et qui au bout du bout, nous parle de l’existence de Dieu.
Bref, quand les physiciens prétendent parler de la nature du calcul, ils s’emmêlent les pédales, et sortes des théories totalement délirantes cachées derrières des formalismes complexes qui cachent des erreurs grossières.
Franchement ? Vous croyez vraiment que votre ampoule brille car les êtres humains croient dans les lois de l’électricité ? Quelle arrogance...