@alinea
Re-salut... Oui vaste sujet que l’acceptation par les autres qui passe d’abord
par l’acceptation de soi !
... un
problème général dans une société modelée par des standards imposés au gré des
besoins des habitants de Stratos (nos élites), on peut en causer sans épuiser le thème.
Quelle attitude adopter pour éviter de casser des perches ? Mon petit exemple plus bas (échange sans surprise utile à ce que je voulais écrire
ici ), c’est plutôt le contraire
de "tout le monde accepte sans souci, très
facilement, ce qui est évident pour l’autre".
Se faire exclure de quoi au final ? Etre végé, c’est
un très bon « détecteur à couillonnade », le mien fait bip quand je
ne suis pas à ma place en fait, c’est génial de simplicité.
" je tenais énormément à ce
qu’il soit notifié nulle part que le resto était végétarien ».
Ce sera possible lorsqu’il sera banal de proposer dans
tous les restaurants des menus : végé, non végé, sans gluten, sans
lactose. Et certifié bio… Le concept non élitiste et avec une assiette
accessible à tous, rendrait ensuite obsolète l’idée d’une « étiquette »
publicitaire. Pour le moment, c’est bien que ce type de resto s’affiche,
ils sont toujours pleins et le prix est identique à un double menu Mac Do.
Comme quoi, c’est possible si on le veut...
" la vie que j’ai menée ces cinq
dernières années n’étaient pas du genre à me laisser du mou pour m’occuper de
moi et me faire un douillet quotidien"
Les événements de la vie nous ouvrent ou nous aigrissent, on apprend enfin des choses. Ce n’est que confronté à la difficulté que nous
découvrons ce que nous sommes. Notre volonté d’en tirer une signification ou
pas est aussi importante. Et ceux qui ne sont jamais sortis de leur zone de
confort (moi j’attends d’y entrer, j’ai mon master es mouise), sont trop pétris
de certitudes pour aider les autres.
Retour d’expérience :
si l’on attend d’obtenir un "douillet
quotidien" (un doux rêve) pour s’occuper de soi, on prend le risque de
n’être plus capable de s’occuper des autres qui ont besoin de vous. Cette façon
d’affronter la vie mène à l’épuisement car le corps a ses limites que le mental
ne reconnait pas. J’en suis un excellent mauvais exemple puisque avant de faire
la gazelle à deux pattes, j’ai été obligée de passer par la case : poisson
échoué sur la plage pour enfin réagir et cela a pris du temps pour remonter la pente !!!! Le cimetière est rempli de gens
indispensables...
Bon courage dans ta convalescence ! Je sais ce que c’est...
Si le végétalisme n’arrête pas les balles, ne rend pas plus intelligent, n’évite pas forcément la grippe etc. dernièrement cela m’a aidé à récupérer plus vite ça c’est sûr ! il y a 4 mois, j’étais à l’hosto... J’’ai désormais une belle cicatrice de pirate du bas de l’omoplate jusqu’au bras qui fait 16 cm de long, ça fait chic à la piscine) et il a fallu que je me fâche 1) pour manger végétalien 2)) pour qu’ils m’enlèvent la perf. Ils me soutenaient que si je n’avais pas mal, c’est parce que j’avais la pompe à morphine mais je ne l’utilisais pas et n’en avais pas besoin non plus.... J’ai été mise dehors après 4 jours et dix plus tard, j’étais en ... salle de muscu. histoire d’être avec les vivants plutôt que les éclopés chez un kiné.... J’ai un tigre dans le moteur (sans en manger), un régime Mac Do ne l’aurait pas rendu possible.