Etre végétalien ou ne pas être écoresponsable, telle est la question !
Il est temps de savoir ce que vous avez dans le ventre...
Selon Winston Churchill « les hommes trébuchent parfois sur la vérité mais la plupart se redressent et passent vite leur chemin comme si de rien n'était. »
Serez-vous de ceux-là ou saurez-vous prendre le temps de considérer les données de l’élevage en particulier, de la consommation de produits animaux en général afin d’en tirer les conséquences et, si ce n’est déjà le cas, faire le choix d’une conduite responsable au plan écologique ?
Churchill disait vrai pour une raison très simple : nous sommes des êtres d’habitudes et lorsque nous renonçons à l’une d’entre elles, quelle qu’elle soit, c’est une part de nous-mêmes qui meurt. Notre résistance au changement est donc bien compréhensible.
Le problème est que, tout naturel qu’il soit, ce penchant, cet « instinct de conservation », n’est pas anodin car « quand des personnes honnêtes qui sont dans l’erreur apprennent la vérité, soit elles cessent d’être dans l’erreur, soit elles cessent d’être honnêtes. »
Le documentaire de Kip Andersen et Keegan Kuhn intitulé Cowspiracy mérite toute votre attention et votre soutien (même s’il est visible gratuitement en vostfr ici) car son argumentaire simple et efficace — qui démontre, entre autres, que l’agriculture animale est de loin le premier producteur de gaz à effet de serre — va très probablement vous mettre face à ce choix difficile : rester honnête ET changer ou bien fermer les yeux pour ne rien avoir à changer.
En effet, il contient non pas une mais des vérités saisissantes dont, pour la plupart, nous ignorons tout étant donné que les médias et les politiciens restent silencieux à leur égard alors même qu’ils prétendent parfois énoncer une « vérité qui dérange. »
J’ai fait le choix de rester honnête et donc, vu les arguments présentés par Cowspiracy, j’admets que la survie de l’humanité ne peut passer que par le végétalisme — hormis le cas, pas forcément improbable, d’une réduction dramatique des populations à l’occasion d’une guerre mondiale ou d’une pandémie (genre film) d’horreur.
Me voilà donc décidé à changer mes habitudes et à renoncer à l’alimentation d’origine animale.
En tant que psychologue de l’habitude, je sais que cela va être un sacré combat car même si je me passe très facilement de viande, renoncer à tout aliment d’origine animale est autrement plus exigeant. Si elle existait, il est probable que je rejoindrais l’association des Omnivores Anonymes.
Mais même en son absence, il nous est possible de mobiliser ce qui fait la principale force de tels groupes : les mécanismes d’influence sociale inhérents au fait que l’image que nous avons de nous-mêmes est avant tout construite par l’intériorisation de la représentation que les autres se font de nous (cf. l’hypothèse du miroir social de Charles H. Cooley).
En clair, nous sommes prêts à beaucoup de sacrifices pour pouvoir continuer à penser que nos proches voient en nous une personne pleine de qualités ; une personne qui a, notamment, le courage et la détermination de se tenir à ses décisions quoi qu’il en coûte.
Bref, ainsi que les expériences de psychologie sociale l’ont amplement prouvé, il n’est rien de plus efficace pour rester fidèle à ses choix que de s’engager publiquement à le faire.
C’est justement ce que me permet cet article.
Je prends donc ici l’engagement que l’année 2015 sera la dernière qui me verra omnivore. L’année prochaine je serai végétalien. Qu’on se le dise !
Pour finir, comme je n’aime rien tant que la lucidité, je voudrais exprimer ma gratitude aux auteurs de Cowspiracy — ainsi qu’aux amis qui me l’ont fait découvrir — pour la gifle formidable que je viens de prendre en découvrant ces vérités qui renversent et, donc, remettent les choses à leur place.
J’imagine qu’à partir de là, il pourrait exister mille luttes à engager pour assumer pleinement nos responsabilités vis-à-vis de l’humanité présente et future mais une chose après l’autre : d’abord la prise de conscience et le passage à l’acte individuel.
Il sera toujours temps de se donner ensuite un programme d’actions individuelles et collectives afin de mieux contribuer à la survie de l’humanité ; survie dont on ne peut plus raisonnablement douter qu’elle soit en balance.
138 réactions à cet article
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Je propose plutôt qu’on revienne à la pratique saine de se procurer soi-même ses protéines avec un arc et des flèches, un harpon et un biface bien tranchant.
Forcément, ça va s’accompagner de quelques sacrifices, l’électricité en particulier.Mais il faut savoir ce qu’on veut !-
@diogène
On peut encore revenir à cette pratique en tant qu’individu mais il n’est plus question de faire société sur cette base là. Nous n’avons plus les ressources naturelles nécessaires à cet effet. Avec votre biface à New York ou dans les zones d’habitat et d’industries humaines, vous n’allez pas avoir souvent à manger, électricité ou pas. -
Ca dépend, on a le droit de manger ses con-génères ? C’est pas ça qui manque dans les grandes villes ...
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@bibou1324
Oh, ça c’est toujours possible malheureusement. Si l’on en croit les dystopies hollywoodiennes ça pourrait même être dans un futur proche -
dommage d’enfermer la question dès le départ dans un cadre binarité - culpabilisation
......................-
@gaijin
Comme disait Edith Cresson « responsables mais pas coupables ».
Je ne pense pas faire dans le registre de la culpabilité mais celui de la responsabilité.
Maintenant si l’on se sent coupable de rester irresponsable, c’est peut être que tout n’est pas perdu -
@Luc-Laurent Salvador
Georgina Dufoix... C’est l’ancienne ministre de la santé Georgina Dufoix qui s’était ainsi défendue lors de l’affaire du sang contaminé... « Je suis responsable mais pas coupable »... La pauvre Edith Cresson n’a rien à y voir...Rendons à Georgina sa pitoyable expression...
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Edith et Georgina ... avaient des patronymes évocateurs non sans rapport avec l’article
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@dyonisos
Merci pour l’info. J’aime bien apprendre que je me trompe.
Autant que possible, ne pas persévérer dans l’erreur... -
Bonjour,
le problème a le mérite d’être abordé mais je ne l’aurais pas présenté exactement comme ca.
Le doc que vous citez concerne l’élevage actuel, nécessaire pour une consommation de viande quotidienne à l’échelle de l’Europe et de l’Amérique.
Pas sur que les catastrophes écologiques qui en découlent soient inhérentes à la consommation de viande, peut être juste à la consommation actuelle. On ne peut pas vraiment savoir.
Sur la méthode, on retrouve le gros problème de notre logique actuelle. Si vous vous forcez à devenir végétalien, vous allez au devant d’une lutte compliquée. Vous vous attaquez à plusieurs dizaines d’années d’habitude.
Je dirais plus que si vous vous forcez c’est que vous n’avez pas intégré les tenants et les aboutissants de votre démarche. Je me permets de vous dire ca car j’ai expérimenté récemment dans ce domaine.
Suite à un doc, j’ai voulu tester la nourriture crue, légumes, fruits et graines uniquement.Résultat, 2 mois à ne penser qu’à la bouffe puis à tomber malade (je sais pas si y a un lien).
Je suis donc revenu sur mes règles, en me laissant le temps de les réfléchir. Et au final, sans effort, je ne mange presque plus de viande et beaucoup plus de légumes et fruits. On n’est pas à 100% végétal parce qu’ à priori je suis pas convaincu de son utilité. Par exemple, je mange les oeufs de mes poules, et je vois pas trop en quoi c’est un souci. Un jour peut être je verrai ca et j’arrêterai sans problème aussi.
Et puis en plus, si vous voulez faire des émules, il vaudrait mieux pour vous que vous présentiez une démarche facile et pas un combat de plus à des gens qui ne font que ca de leurs journées ;).
Merci pour l’article, à plus
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@prolog
Merci pour votre commentaire et l’exemple d’un audacieux passage à l’acte.
Deux mois tout cru, il faut le faire !
Je vous accorde que je ne présente la chose sous un angle facile.
Le problème est que je n’en vois pas.
Je perçois surtout toutes les forces qui s’opposent au changement de ses habitudes alimentaires.
Elles sont puissantes et il faut de bonnes raisons pour venir au végétalisme, c’est clair.
Pour ma part, je ne cherche pas à faire des émules.
Comme indiqué dans l’article, je prends date, j’annonce publiquement mon intention pour m’aider à m’y tenir comme si j’étais chez les Omnivores Anonymes.
Chacun fait bien ce qu’il lui plaît.
Comme indiqué par l’intro, j’imagine que la plupart passeront leur chemin !Que mange vos poules ? c’est ça la question
Tant qu’elles ne consomment pas une culture qui empêchent les productions vivrières dans tel ou tel pays où sévit la famine, on pourrait penser que tout va bien.
Mais peut-être que viendra le jour où ce qu’elles mangeront sera votre propre ration.
Dans ce cas, entre elles et vous, le choix sera vite fait... -
@Luc-Laurent Salvador
au pire, une poule aura juste besoin d’herbe et de vers de terre -
@Luc-Laurent Salvador
mes poules ont beaucoup de place pour se trouver à manger mais il faut compléter avec du maïs ou du blé. On peut donc voir ça comme une concurrence aux culture vivrières c’est vrai, et c’est à garder à l’esprit.Mais c’est aussi vrai que respirer prend de l’air aux autres. Je n’en déduis pas que je vais arrêter. J’exagère exprès mais ces logiques nous mènent dans des réflexions dont on n’aura jamais le fin mot et on a vite fait de lâcher ses résolutions si elles ne sont motivées que par ca (exemple l’horrible fable du colibri ;) ).
Par contre, comme toujours, si on y voit un intérêt personnel, c’est plus facile à tenir. Et il y en a beaucoup, mais c’est propre à chacunl. perso, je conseille avant tout de limiter les consommations de pâtes et de farine blanche (digestion, allergies, angines, voire acné), mais je suis pas médecin.
bon régime en tous cas :)
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@prolog
Tant qu’on sait ce que mangent ses poules, cad, tant qu’elles mangent du produit local qui ne fait pas concurrence à des humains affamés, pourquoi pas ?
Mais ça ne sera pas mon cas.
Déjà faire pousser des plantes, c’est pas mon fort.
Alors élever des animaux, non merci
Merci pour les conseils.
Je vais être vigilant sur les pâtes.
Mais j’ai lu plus bas que même riz & légumineuses ça pouvait faire problème.
Je verrai à l’usage... -
@Luc-Laurent Salvador
si des humains sont affamés, c’est pour une bonne raison ?
ils feraient pas trop d’enfants, des fois ? -
@Luc-Laurent Salvador
Ah et sinon, parce que l’expérience m’a permis de voir ca. Il y a une grande différence entre l’envie de manger et la faim. Ca parait peut être basique mais j’avais pas remarqué.
Et aussi j’ai constaté qu’il fallait beaucoup moins de légumes pour être rassasié si on les mange crus (4 fois moins je dirais, au feeling).Et sinon, félicitations pour le déchaînement que tu as créé. C’était voulu ?
En présentant la chose comme une épreuve difficile mais bonne pour ton futur, il e pouvait en être autrement. Il y a beaucoup de déclinaisons de la ou les raisons qui nous poussent à accepter que certains de nos congénères crèvent de faim. En mettre une en avant comme ca, c’est aussi un acte de guerre, même si tu as des arguments qui sont difficilement réfutables. -
Bonjour Luc, vous réagissez face à l’horreur de l’élevage/abattage industriel. Il suffit de visionner quelques documentaires (fort rares) sur l’enfer des abattoirs ( ne pas oublier le transport) pour ne plus jamais manger aucune viande ( ne pas oublier le silence des poissons).
Mais pour ceux qui ont la chance d’en avoir à proximité il y a des GAEC qui élévent leurs bêtes elles même et les abattent dans de bonne conditions, cela peut être une alternative.-
@confiture
Il est clair que se mettre à distance de cette industrie mortifère sera déjà une satisfaction en soi.
Quant au reste, le problème est pour moi davantage social qu’alimentaire. Je ne rechercherai donc pas des voies d’approvisionnement alternatives.
Heureusement le végéta(r)(l)isme est de plus en plus répandu, d’ici qu’il soit en vogue, il n’y a pas loin, donc ça devrait se passer toujours de mieux en mieux au plan social. -
Luc Laurent,
Bravo pour cette courageuse décision.
Pour notre part après avoir tenté puis arrêté l’expérience végétarienne, nous en sommes plutôt à réduire notre consommation de viande et de modifier la façon dont nous nous approvisionnons.
Dans mes réflexions sur la question du sacrifice animal et de la rédemption par le « spectacle du crime », j’en suis arrivé à la conclusion, que la violence faite envers les animaux, est devenu en occident une violence inconsciente : plutôt que d’affronter la culpabilité qu’il y aurait à tuer pour vivre, nous avons trouvé la solution de manger de la viande sans savoir,ni comment elle est élevée,ni comment elle est abattu, nous contentant, comme spectacle du crime, de mater la guerre à la télé.
Je crois également que nos habitudes alimentaires nous maintiennent dans un état de dépendance à la mère et à ce qui lui ressemble, l’état nourricier par exemple, alors que nous aurions un devoir d’émancipation (l’individuation) qui ferait de nous des individus libres et autonomes.
L’illusoire liberté dont nos élites se réclame, vise en réalité à nous rendre dépendant de leur système.-
Pour rappel, puisqu’on veut nous maintenir dans la dépendance à la consommation, il faut aussi se souvenir que « consommer » signifie « manger » mais aussi « prendre complètement », « absorber », « détruire », « perdre », « affaiblir », « user », « miner », « anéantir », « employer », « épuiser »…
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@philouie
Bien sûr qu’avec l’industrice de la viande nous sommes dans la dimension sacrificielle et religieuse (archaïque) dont l’humain est issu.
Mais nous y sommes tellement habitués que les proportions monstrueuses que tout cela a pris ne nous apparaissent plus.
Tel que je le vois, la consommation de viande est parallèle à la logique de guerre. Toutes deux servent à assurer « la paix intérieure » par la mise à mort.
Bref, « ça calme » la populace et les gouvernants conservent le pouvoir.
La dimension dépendance maternelle me paraît spécialement saillante sous le rapport de la consommation de produits laitiers.
Il me semble que de tout cela il faut vite apprendre à se passer.
Pour ma part, je me sens prêt à tourner la page. -
@Luc-Laurent Salvador
pfiou, vu ce dernier paragraphe, tu ne fais pas que la manger, l’herbe... -
@philippe913
Si vous l’aviez déjà mangée, vous ne diriez pas ça ! -
@philippe913
l’herbe se mange aussi, sous forme de space cake .........
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C’est sûr que la planète n’a pas les moyens de nourrir 7 milliards de bouffeurs de bidoche à la cadence actuelle des pays riches.
C’est vrai aussi que la politique agricole mondiale est axée sur la filière viande : normal, question de plus-value...
Quand on voit que plus de 50% des terres cultivables sont destinées à nourrir du bétail, ça laisse pas beaucoup de place pour le reste !
Et quand on voit le délire des « bio-carburants », on se dit que l’alternative future sera : bouffer ou conduire !
En fait, le problème est plus un changement de paradigme qu’un changement drastique de mode alimentaire.
Dans un monde « idéal », (constatez bien les guillemets !), chacun serait son propre paysan. Parce que c’est le premier des métiers, et le plus important qui soit. Et parce que, depuis la plus haute antiquité et les débuts de l’agriculture, ce qui est difficile, c’est de nourrir les autres : le monde paysan, historiquement, ainsi que les professionnels de tous les métiers de bouche en savent quelque chose.Maintenant, il y a quelque chose de « païen » (oui, encore des guillemets) dans la consommation de viande : « mange ta viande, tu deviendras plus fort », ça on l’a entendu quand on était mômes. Se nourrir de l’énergie, du sang de la bête...
Ce qui était exceptionnel dans les temps anciens (fêtes païennes, le veau gras, etc...) s’est systématisé. Consommer de la viande est synonyme culturellement de puissance, de richesse.A la cour, on ripaillait.« Où sont les biches, les dindes, mortecouille ! »
Alors effectivement, pour nous autres, des pays riches, ralentir la nourriture carnée, oui, c’est indispensable, mais c’est un boulot de longue haleine, la plupart des gens, quand je leur en parle, prennent ça comme une privation. je leur dit que je ne cherche pas à ce qu’ils deviennent végans, juste de la bidoche une ou 2 fois par mois, de temps en temps du poisson...
Moi-même, j’ai été végétalien pendant presque 3 ans, mais c’était dur, au niveau surtout de la pression sociale, les potes, quand on faisait la teuf, tout ça.
Maintenant, je me fourgue en légumes dans une amap, avec des producteurs associés dont un éleveur de volailles et j’ai commandé une volaille (poulet ou canard) par mois, des belles bêtes qui nous permettent de cuisiner des bon ragouts ou sautés de volailles 2 fois dans le mois.Faut savoir que la volaille est la production carnée qui a un impact moindre sur l’environnement, ce qui n’est pas le cas de la filière bovine, ou porcine.
Et puis j’ai du mal aussi à me passer de fromage de chèvre, tout en sachant qu’un élevage, si bio soit-il, bovin ou caprin, nécessite de buter les mâles, puisqu’il ne peut y avoir qu’un seul mâle par troupeau...rien n’est parfait.
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@gnozd
la plus importante plus value se fait au niveau du bétail vous dites ? marrant, il me semblait que les céréaliers étaient pourtant plus riches que les éleveurs.
qui vous dit que la terre ne peut pas nourrir tout le monde avec le régime occidental ?
50% des terres cultivables destinées à nourrir le bétail ? marrant, il semblerait que 64% des terres cultivables ne soient PAS cultivées....
dans les temps encore plus anciens (cro-magnon) on ne bouffait que de la viande ou presque... et les humains étaient physiquement plus forts que nous (plus grands plus costauds). Rien de païen donc.
Si tout le monde était paysan, il ne resterait pas grand monde pour faire tout le reste... vous voulez revenir au moyen-âge ?
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@philippe913
Pire que ça : je veux revenir à la bougie.
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@gnozd
Vous avez, me semble-t-il, une vision raisonnable qui se défend.
Que sont en effet quelques volailles élevées sainement ?
Pas de problème tant qu’elles n’ôtent pas le pain (le grain ?) de la bouche aux humains et que vous ne devenez pas sensible aux arguments antispécistes ou non violents. -
@philippe913
« Si tout le monde était paysan, il ne resterait pas grand monde pour faire tout le reste... vous voulez revenir au moyen-âge ? »
Comme je le disais précédemment, j’achète mes légumes et quelques autres produits dans une amap, dont je suis adhérent et par là-même, sociétaire. A ce titre nous participons 2 dimanche par mois à des ateliers jardinage au cours desquels on apprend pas mal de trucs.
Cette amap fournit 60 paniers de légumes de saison, bio, par semaine, (ce qui nourrit en légumes un peu plus de 200 personnes, en comptant les mômes, le tout en bossant à deux sur un terrain de 2 hectares.
Alors je vous garantis que sur une parcelle de mille m2, avec quelques poules, quelques arbres fruitiers et 2 heures maxi de boulot par jour, vous pouvez faire vivre un couple avec 2 ou 3 mômes, en bio, et sans planter tout au cordeau et espèce par espèce, mais au contraire en faisant de votre jardin un fouillis : culture sur butte et permaculture.« céréaliers étaient pourtant plus riches que les éleveurs. » Ca dépend des époques. En ce moment, il y a une formidable spéculation sur les céréales, et de toutes façons, vous me parlez là, d’après votre lien, d’agriculture industrielle, qui est un dévoiement et n’a rien à voir avec une agriculture vivrière.
« qui vous dit que la terre ne peut pas nourrir tout le monde avec le régime occidental ? »
Si c’était possible, ça se saurait !"dans les temps encore plus anciens (cro-magnon) on ne bouffait que de la viande ou presque... et les humains étaient physiquement plus forts que nous (plus grands plus costauds). Rien de païen donc."
D’abord on en sait rien, à priori on était cueilleurs avant d’être chasseurs et alors ? Ce qui peut se comprendre à une époque ou le nomadisme (à pieds !) était la norme, où la survie était liée à la force physique et à l’acuité des réflexes, celà est indéfendable dans une civilisation où la majorité des gens restent le cul vissé sur une chaise. Je ne dis évidemment pas que les sekimos doivent se passer de poissons ou de phoques, ou les massaïs de bétail, mais dans notre modèle occidental, la surconsommation de viande bovine et porcine est une aberration sanitaire et environnementale, et j’entends par surconsommation : quotidienne. -
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@gnozd
"Alors je vous garantis que sur une parcelle de mille m2, avec quelques poules, quelques arbres fruitiers et 2 heures maxi de boulot par jour, vous pouvez faire vivre un couple avec 2 ou 3 mômes, en bio, et sans planter tout au cordeau et espèce par espèce, mais au contraire en faisant de votre jardin un fouillis : culture sur butte et permaculture."
mdr ! -
@philippe913
"Alors je vous garantis que sur une parcelle de mille m2, avec quelques poules, quelques arbres fruitiers et 2 heures maxi de boulot par jour, vous pouvez faire vivre un couple avec 2 ou 3 mômes, en bio, et sans planter tout au cordeau et espèce par espèce, mais au contraire en faisant de votre jardin un fouillis : culture sur butte et permaculture.«
Il est bien entendu, comme dans mon premier post, que je parle d’un monde »idéal", duquel productivisme, spéculation, centralisation et monopole sont bannis.
Je connais suffisamment la nature humaine pour savoir que c’est pas demain la veille, mais en tout cas, TECHNIQUEMENT, c’est possible. Suffit juste de le savoir.
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@gnozd
ha la permaculture, le graal,
les sols morts, planter à la lune montante etc...juste pour les curieux
cela ne saurait en aucun cas faire douter les « inspirés »
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@joletaxi
tu as même une vidéo sur le net où le mec possède des patates magiques qui repoussent toutes seules et de toutes les couleurs.
ptdr ! -
@joletaxi
un peu hargneux votre journaliste :). En même temps, « être la mode » c’est pas synonyme de « faire des sous en mentant un peu » ?Difficile de dire si la permaculture est plus ou moins efficace que d’autres méthodes. comme d’hab, ca dépend de la manière de compter et on fait dire ce qu’on veut aux chiffres.
La culture sur butte est intéressante pour moi, feignant et un peu tire au flanc :
Creuser et pailler les buttes est un gros travail mai on peut le répartir un peu quad on veut. Une fois paillé, le jardin n’a pas besoin d’intervention, ou très peu, du coup c’est confortable.
Et l’an dernier, où il a plu un peu (toutes les deux semaines environs), je n’ai pas arrosé du tout et j’ai eu une récolte correcte. En plus je trouve ca nettement plus joli qu’un champ.Je pense que si on compte en kg de légume par m2, c’est moins bien que l’agriculture actuelle. Si on compte en kg par heure passée, ca doit se rapprocher. Si on compte en kg de légume par kW consommé alors la permaculture doit être loin devant. A nous de choisir.
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@prolog
Merci pour votre témoignage, je dirais, directement en prise avec le réel. Nous aussi, dans l’amap, on a des disparités,et c’est normal, de production entre les différentes espèces. Ca dépend du sol, ça dépend du temps, ça dépend aussi de nous, mais on cherche, on cherche, et je oeux vous ire que dans l’ensemble, les légumes, ils ont plutôt de la gueule !
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Bon,il ne faut pas trop se faire d’illusion, nous sonnes rentré dans la société low cost, je ne sai pas si c’est en lien à la densité de la population, mais c’est bien devenue un fait qui se géneralise dans tous les segments de la société .
Donc l’alimentation n’échappe pas, il y a un siècle, quand l’on rajoutait des substances dans le beurre, c’était de la fraude, aujourd’hui c’est pour le conserver plus long temps, idem pour le lait , les yaourts et fromage blanc ...
Alors pour la viande, pas problème, regardé Tintin en Amérique et vous soyez que le problême n’est pas nouveaux tous est bon dans le bœuf, dans le porc, le poulet, dans le salami !
Mais en France , il nous ont pondue le Label élevé en France, et se Label se pressente comme la garantie d’un bon élevage français avec des bonne méthode, sauf que l’on a pas abandonné les farines animales, donc pour le bœuf aucune garantie qu’il est mangé de l’herbe fraîche, et surtout cela n’interdit pas à un éleveurs Italiens par exemple de faire abattre ses bêtes en France pour prendre le Label élever en France .
L’alimentation a vraiment quelque chose de très spéciale, c’est des source où il peut se révèle un égoïsme des plus exacerbé, et du coup il n’est vraiment pas étonnant que la bidoche prend une claque !
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@soi même
Oui, je suis d’accord avec ce tableau affligeant de l’industrie de la bidoche.
Il y a de bons documentaires et de très bons livres qui font le tour de la question.
Je recommande celui de Fabrice Nicollino. -
@Luc-Laurent Salvador, si c’était le seul domaine on pourrait en tiré une règle de conduite, arête de mangé de la viande donc on ne connaît pas le producteur, mais il y a plus grave qui se profile et qui a une ampleur que l’on a peine encore à reconnaître l’alu alimentaire, et bien dans beaucoup de produits alimentaires on est maintenant en présence avec ce métal qui il faut signalé à une étrange parenté toxique avec le plomb !
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Pourquoi pas tout de suite ?
J’ai commencé, pendant longtemps à ne plus cuisiner de la viande chez moi, pour moi ; puis plus non plus pour les invités ; mais je privilégiais la convivialité et en mangeais de temps en temps chez les copains ; puis je me suis aperçue que tout le monde se foutait bien de ce que je mangeais, alors je ne mangeais plus de viande non plus à l’extérieur.
Il y a de plus en plus de restos qui font leur « assiette végétarienne » ; quand le resto est bon, le met est bon !
Pourquoi supprimer les oeufs de la ferme voisine ? Cinq ou six par mois, c’est correct !
Et très rarement du fromage.
Pendant ce temps là, on apprend d’autres recettes, d’autres associations, et cela se fait tout seul, au fond !!
Le végétarisme- ou lisme- me paraît mieux si ce n’est pas une religion ; quelques entorses parfois, de plus en plus rares vu que la viande ne se digère plus quand on en a perdu l’habitude !
Un poisson, vous qui êtes sur une île, qu’a pêché votre voisin, de temps en temps, pourquoi pas ?
Pour ma part, à ce rythme, j’en suis à quelque chose comme dix kilos de produits animaux par an !! C’est très bien pour ma santé, suffisant ou pas trop(! !), et comme impact écologique, il faut voir, mais ça me paraît correct ! bien sûr jamais rien qui vient d’un élevage industriel, même bio, mais ça, c’est peut- un privilège de campagnard !!-
@alinea
Oui, là encore cela paraît une approche raisonnable ou sage, c’est-à-dire, sans excès.
C’est vrai que la question des oeufs fait réfléchir.
Mais dès qu’on commence à gratter, je pense qu’on fait des découvertes.
Ici les oeufs bio c’est entièrement à partir de composé alimentaire en provenance de la métropole.
Mais de quoi est fait ce composé ?
95% de bio et le reste ? des boues d’épuration ?
Légalement ils ont peut-être bien le droit.
Et les poissons, en local, c’est le haut de la chaïne alimentaire (thon, espadon), donc top concentration de métaux lourds et dorénavant, des radioéléments made in Fukushima.
Alors, je me dis, le plus tôt je passe au tout végétal, le mieux c’est.
Mais je n’en ferai pas une religion non plus.
C’est d’abord une recherche de simplicité et de légèreté, physique, mentale et morale. -
@Luc-Laurent Salvador
Rien d’industriel, cela me paraît le plus important ; mais, à la limite, un steak de vache à l’herbe, pourquoi pas ?
Sauf qu’on ne peut pas raisonner comme ça pour l’ensemble ; j’aimerais faire le calcul, mais plutôt qu’une moyenne de cent kilos de viande par an et par personne, en occident ( le Chine court derrière mais il n’y a que les nouveaux riches qui peuvent se le permettre) si on descendait à deux ou trois, nous n’aurions plus besoin d’industrie, ni de grain importé, ni de tourteaux de soja qui traversent les mers,etc.
Élevages en extensif, c’est bien pour tout !!
Il faut que les partis politiques s’emparent de ce problème ;jusqu’ici, il est laissé aux « défenseurs des animaux », genre trente millions d’amis, tu vois le genre !
D’ailleurs, les chiens et chats en surnombre, sont aussi très consommateurs de viande industrielle !!! -
@alinea
C’est sûr que ce qui paraîtrait logique c’est de viser une répartition équitable ou acceptable qui reste en-deça de la limite écologique. Mais cela n’existera jamais. Tant que la population mondiale croît, tant qu’elle augmente son niveau de vie, ça ne cessera pas d’aller vers la maximisation des aliments « de riches » qui donnent des maladies « de riches ». L’imitation est reine ici. C’est pourquoi je trouve tentant d’être dans un désolidarisation totale de cette dynamique. Le refus de ce système mortifère commence par ce pas de côté.
Maintenant, je comprends que lorsqu’on vit dans une campagne en équilibre écologique depuis des lustres, on pourrait considérer qu’objectivement il n’y a pas de motif sérieux à vouloir changer. Mais il faut vraiment être dans un type de campagnes préservées, qui a pu rester à l’écart des techniques agricoles « modernes ». Elles doivent se faire de plus en plus rares non ? -
@Luc-Laurent Salvador
Y en a-t-il ? J’en doute fort, quand l’eau coule, que l’air se disperse.... -
@Luc-Laurent Salvador
Elles sont de plus en plus rares. Je vais même rajouter : comme je l’ai dit plus haut, j’achète mes légumes et quelques autres produits dans une amap.
Le producteur participe régulièrement à des réunions avec la chambre d’agriculture. Ce qu’il nous raconte est édifiant, et il faut le savoir : dans l’optique officielle, c’est à dire l’optique défendue par la PAC (et ses commanditaires), à terme, les petits exploitants sont condamnés, bio ou pas bio, d’ailleurs.
Le rouleau-compresseur de l’agro-industrie va encore faire des ravages pendant un bon bout de temps, en tout cas jusqu’à la dernière goutte de pétrole, puisque c’est directement lié.
J’ai bien peur que ce qui semble être actuellement une embellie (développement des amap, prise de conscience progressive) ne soit en fait qu’un chant du cygne...Les lobbies pétroliers, semanciers, ainsi que les constructeurs de matériel agricole ont tellement bien réussi leur boulot depuis les années 50, ont tellement réussi à faire croire qu’on ne pouvait pas se passer d’eux, qu’un changement de perspective me semble de plus en plus illusoire.
Alors oui, chacun dans son coin faire son petit boulot de colibri, y’a que ça, parce que la tendance lourde, elle est de plus en plus lourde et quand je vois les commentaires de certains ici, comme foufouille ou 913, qui représentent la majorité, faut pas se leurrer, je me dis qu’on est pas sortis de l’auberge.
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@gnozd
Merci pour le tableau passablement inquiétant je dois dire. J’avoue que j’étais bien naïf car plutôt optimiste vu que, me semble-t-il, la courbe des productions bio va croissant.
Mais je ne doute pas que les lobbies soient en embuscade pour contrarier tout ça.Ceci dit, quand même, le bio est bien installé dans la représentation des gens, (même si les assosses de consommateurs martèlent que le bio c’est juste bon pour l’environnement, pas pour la santé.). Je me dis qu’il faudra un sacré travail de propagande pour faire croire qu’il s’agit d’une vaine lubie.
Ce que je crains serait plutôt l’empoisonnement généralisé auquel le bio ne pourrait échapper. Je pense à l’agriculteur bio japonais qui s’est suicidé après Fukushima.
J’en viens à espérer que le pétrole vienne à manquer plus tôt que prévu pour qu’on puisse encore s’en sortir « naturellement ».
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Nous ne pouvons plus faire subir ce traitement aux animaux.
Le végétarisme nous y viendront de gré ou de force.-
@cathy30
C’est en effet une dimension importante mais j’ai peur que sans écolototalitarisme le légitime souci du bien-être animal reste le cadet de ceux du genre humain.
Je pense que nous viendrons au végétalisme pour d’autres raisons. -
@cathy30
premiere végét-aryenne -
Xenozoid 19 février 2015 16:11@foufouille
relax,fait synthese
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@foufouille
il y a aussi planet ayrien -
Autant il me parait raisonnable de réduire notre consommation de viande, autant il me parait excessif de dire on supprime toute nourriture d’origine animale.
C’est radical, ou extrême,et comme tout radicalisme cela me semble dangereux.
Par ailleurs ça ne se justifie ni en terme sanitaire, ni en matière de soutenabilité.
C’est exactement comme revenir à la bougie sous pretexte de combattre les excès énergétiques, comme arrêter toute médication à cause d’excès de médicaments.-
@tf1Groupie
Dites-moi si je me trompe, mais je parierais volontiers à lire votre commentaire que vous n’avez pas visionné le documentaire Cowspiracy. Car si vous l’aviez vu, vous n’argumenteriez pas comme vous le faites. Alors, me trompè-je ? -
@tf1Groupie
J’ai été végétalien pendant 3 ans, pendant lesquelles je faisais en plus un boulot super physique. C’est vraiment pas pour des raisons de santé que je me suis remis à manger de tems en temps des proteines animales.Et le végétarisme se justifie parfaitement en termes de soutenabilité : il faut 700gr de protéines végétales pour fabriquer 100 gr de boeuf.
Rapport de 1 à 7, et ceux qui vous racontent que les proteines animales et végétales ne sont pas substituables sont des baratineurs.
Et dans le même rapport de 1 à 7, et juste pour vous emmerder vous et quelques autres qui se reconnaîtront, dites vous que pendant que vous bouffez capricieusement votre steak quotidien dont vous vous dites que c’est votre dû de petit nanti occidental, pendant ce temps là y’a un type en Afrique sub-saharienne qui se demande ce qu’il va bouffer cette semaine.Je sais, c’est idiot, c’est parfaitement de mauvaise foi et exagéré, mais dites-vous que votre « western way of life » ne perdure encore que parce que d’autres crèvent la dalle.
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@gnozd
NOTRE western way of life, j’y participe évidemment, vous l’aviez rectifié de vous-même !
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@L’auteur
Non je ne l’ai pas visionné effectivement et je vais le faire même si vois mal en quoi cela remet en cause mon commentaire que vous n’avez peut-être pas lu attentivement même s’il n’est pas long.J’y parlais en effet de modération ; il s’agit de trouver un équilibre et il me parait absurde d’affirmer que cet équilibre est forcément avec 0% de nutrition d’origine animale.
J’en profite de rebondir sur le commentaire, clairement radical voire agressif, de Gnozd :
si dans certains pays pauvres les gens ne mangent pas de viande c’est pourquoi à votre avis ?
Ils sont végétaliens avant l’heure, par choix ?
Si ils rêvent de manger un bon morceau de viande, voire du fromage, les traiterez-vous de connards de sauvages ?La fin du message de Gnozd est d’ailleurs le reflet d’une posture ideologique caricaturale.
Tant mieux pour lui : je ne mange pas les ideologues écologistes car je les digère très mal ... -
@tf1Groupie
« Si ils rêvent de manger un bon morceau de viande, voire du fromage, les traiterez-vous de connards de sauvages ? »
Non. C’est pas eux qui ont besoin d’être éduqués. C’est nous.
Agressif ? j’assume. Vous croyez que c’est le premier forum sur la question ? Que nenni. Ca fait des années que dès qu’on évoque ces questions, on s’en prend plein la gueule, avec pour finir les habituelles caricatures : bouffeur de salade, véget’aryen, le tout avec condescendance comme si on était des demeurés.
La différence entre vous et nous, c’est que nous on expérimente, et on fait part de notre vécu.
Au départ, d’une façon cool.
Maintenant, d’une façon plus hard.
Et il serait temps que les écolos politiques deviennent VRAIMENT fachos, histoire de vous couper le steak sous le pied, et avant que suite à une crise internationale vous soyez obligé de bouffer des racines, parce que si on continue comme ça, c’est ce qui nous pend au nez.
Alors venez pas nous parler d’idéologie. -
« Non. C’est pas eux qui ont besoin d’être éduqués. C’est nous. »
Ah bon ? Alors c’est qu’il n’ont pas complètement tort de vouloir manger de la viande.
La culpabilisation du méchant civilisé ça m’a toujours fait marrer.Pour le reste vous me vomissez sur la gueule votre frustration de vous être fait jeter sur d’autres forums, probablement en vous disant que si ce n’est moi c’est donc mon frère.
Et en traitant les autres de fachos.
Bon ben déjeunez entre fachos, ce sera sans moi.Sinon je me suis fait jeté quand j’ai essayé de visionner cowspiracy.
Internet a du deviner que je suis un viandofasciste ... -
@gnozd
"Ca fait des années que dès qu’on évoque ces questions, on s’en prend plein la gueule, avec pour finir les habituelles caricatures : "
c’est normal quand le monologue végéto-fascite est toujours le même avec comme source d’info viande.info et sa propagande puante de connerie. -
at TF1groupie
Merci pour votre honnêteté.
Si vous voulez tout savoir, c’est quand j’ai lu...
« ça ne se justifie ni en terme sanitaire, ni en matière de soutenabilité. C’est exactement comme revenir à la bougie sous pretexte de combattre les excès énergétiques, »
que j’ai su que vous n’aviez pas vu le documentaire car il fournit des justificatiosn éclatantes pour tout être raisonnable.
Vous dites avoir eu un problème ?
Sur Youtube ? dans la vostfr ? -
@Luc-Laurent Salvador
Hier j’avais un problème avec la VOST mais aujourd’hui ça marche, je vais donc enfin voir la lumière
Trêves de plaisanteries rien que la bande-annonce et les premières minutes du film font dans les annonces coups-de-poings, ce qui est mauvais signe car cela venir que l’on s’adresse à nos tripes plutôt qu’à notre raison, pour mieux nous manipuler.
je deteste toute propagande qu’elle soit pro ou anti quelque chose car elle mène forcément à l’erreur...
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J’ai regardé le documentaire qui est assez bien fait, et en plus avec une bonne dose d’humour.
Mais il est bien évoqué que l’on peut envisager une consommation réduite de nourriture animale, comme je vous l’avais moi-même souligné.
En fait quand le film aborde le discours végétalien là les arguments deviennent purement ideologiques, et c’est cette ideologie que je n’aime pas.Un moment où j’ai éclaté de rire c’est lorsqu’un Vegan prétend que le lait de vache fait pousser les seins des hommes !!
Bon c’est un docu fait par un américain et quand on voit que les américains ne savent toujours pas pourquoi ils sont obéses on se doutent qu’ils manquent également de modération quand ils s’intéressent à l’écologie ...
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@tf1Groupie
J’apprécie le fait que vous ayez joué le jeu. D’autant plus que vous reconnaissez l’intérêt de ce documentaire. Oui, il est bien fait au sens où il me semble clair et logique.
Force m’est d’avouer que je n’avais pas perçu d’ouverture vers une consommation modérée de nourriture animale.
Je vais donc le revisionner pour voir de quoi il retourne... -
toujours le même blabla
il n’y a strictement aucune raison économique, ni environnementale de passer au végétarisme.
je vous remets encore une fois le lien, cela devient fatiguant.http://wattsupwiththat.com/2010/09/11/animal-vegetable-or-e-o-wilson/
pourquoi croyez-vous que de tous temps, les agriculteurs ont à la fois cultivé, et élevé des animaux ?
Concernant le réchauffement climatique, pas de panique, il est en panne depuis 18 ans,
bref, bouffez ce que vous voulez, mais foutez la paix aux gens, on a déjà eu assez de mal à se débarrasser des prophètes, des religions qui depuis toujours basent leur discours sur la culpabilité.Paraît que homo sapiens a éliminé ses concurrents, car il bouffait de la viande ?
dernière nouvelle, les graisses saturées seraient un bien pour la santé, 40 ans de privation basée sur des fantasmes, comme pour les nitrates, comme sur les radiations, les ondes maléfiques, les OGM, les pesticides, bref le bastringue habituel des « sauveurs malgré nous »
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@joletaxi
Ne cherchez pas à convaincre les « bouffeurs de salades » ... j’ai constaté autour de moi que sous couvert d’écologie, les végétariens et autres « chieurs dans la sciure » sont en fait extrêmement fachos !Qu’ils fassent ce qu’ils veulent mais qu’ils arrêtent de donner des leçons à tout le monde ! La moitié de la planète ne mange pas de viande ... et se bat pour ne manger ne serait-ce qu’un repas par jour (souvent des céréales ...).
Perso je suis plutôt poisson mais je ne supporte plus ces diktats de bobos privilégiés qui crachent dans la soupe !
Je vais me faire incendier mais je me consolerai avec un bon tartare !
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@Samchant, il y a de tous dans le monde des tares, et c’est plus qu’une tribu, c’est peuple, et bien les fachos sont transculturels, ont en trouve autant dans les bios bobo que dans les anti bios bobo, l’essentiel et de bien ce reconnaître, et rien de tel qu’un peut d’exercice de tempérance nous indique tous de suite dans quel casse doit être placé facho où humaniste, sachant comme difficulté supplémentaire l’on peut être facho politique et être par ailleurs bien d’humanisme pour son toutou !
C’est bien connue l’amour de soi nous rends trop humain ! -
@Samchant
Non grand sachant ; on ne veut pas donner de leçons, on veut juste vous dire que ça commence à bien faire vos conneries qui bousillent notre monde, à nous aussi !! -
@joletaxi
« pourquoi croyez-vous que de tous temps, les agriculteurs ont à la fois cultivé, et élevé des animaux ? »
Parce que de tous temps, ils y étaient obligés. A coup de pompes dans le cul. Pour nourrir la collectivité et surtout les puissants. Relisez l’histoire. Et je le répète, nourrir les autres, c’est pas rentable.
Quand aux gros céréaliers industriels, leur richesse provient surtout des subventions, proportionnelles à la superficie des domaines, et quasiment nulles pour les petits exploitants en bio.
Merci la FNSEA, alignée, comme l’INRA depuis plus de 50 ans sur la politique des trusts pétrochimiques. Leur mission n’est pas de nourrir la population, mais juste de faire du pognon.Quand aux OGM dont vous avez l’air de dire que c’est vachement bien, le problème n’est pas tant de savoir s’ils sont inoffensifs pour la santé ou pas, le premier problème est que les paysans qui les utilisent sont pris en otage par les grands groupes semanciers et sont contractuellement obligés de recourir à ces demances chaque année : ça s’appelle la privatisation du vivant.
De toutes façons, les denrées de première nécessité, les céréales, la flotte, l’énergie, sont aux mains de monopoles privés et transnationaux. C’est normal, dans leur logique, contrôler la bouffe, la flotte et l’énergie, c’est dominer le monde.
Et ça rapporte du pognon. -
@gnozd
mais quel fatras d’inepties , d’imbécilités,vous n’avez évidemment pas lu le lien que je signalais
et comme toute votre clique, votre religion alimentaire est en fait une façon de faire de la politique, un peu que certaines qui se mettent le nikab.Ce qui est grave, c’est que malgré toutes les évidences qui démontrent votre fumisterie barnumesque, une certaine frange de bobos, qui eux n’ont jamais eu à connaître le moindre problème pour bouffer, se donnent une posture d’intello branché.
Il n’est que de voir les imbécilités de cantines bio, locavores,bref, en son temps, on ne discutait pas avec les cocos, car eux avaient la vérité, jusqu’à la chute du mur( et même après ce qui est un comble) on ne saurait discuter avec des « zinzins » dans votre genre, juste les combattre
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@alinea
on en peut rien si ce que vous avez fait de votre vie, vous liasse le sentiment que le monde est bousillé, selon vos termes
moi je constate que le monde autour de moi est fait d’abondance, de facilités, et d’espérances.
Et ce monde, que vous vomissez, figurez-vous que à part votre petite clique d’illuminés, tout le monde en profite, et ceux qui ,pour le moment sont encore en dehors, n’espèrent qu’une chose, c’est eux aussi, et c’est bien légitime, en profiter.
Allez raconter vos salades(vertes) aux africains, qui par tous les moyens, au prix trop souvent de leur vie, s’efforcent de rejoindre ce monde « merdique » comme vous les dites.
Et notez que rien ne vous empêche de réaliser votre rêve, il y a des tas d’endroits dans le monde où vous pourrez communier avec la nature si bienveillante -
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@joletaxi
Vous vous plaignez qu’on ne lise pas votre petit billet à la noix de coco mais vous-même n’avez pas visionné Cowspiracy n’est-ce pas ?
Dans votre indigent billet d’humeur on trouve ceci :
« farmers would not keep animals if it were not a net gain. »
J’avoue être effaré par la vacuité de l’argument.
Il s’avère que depuis des lustres l’homme est un animal social religieux et carnivore qui n’a pas eu à se soucier de consacrer du végétal à la croissance de son bétail d’abord sacrificiel puis consumériste. Seul le résultat comptait, la perpétuation des rites, puis des habitudes... alimentaires.
Cet argument du résultat net (gain) est ridicule car le problème est justement que nous ne pouvons plus consacrer autant de production végétale pour nourrir nos 70 milliards d’animaux de boucherie. La limite si elle n’est pas atteinte, est toute proche et c’est la famine de tant de populations de par le monde qui en est le première conséquence.
Vous pouvez vivre avec ça sans vous poser de questions ?Visionnez le documentaire et après on en reparle...
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@gnozd
site de propagande aryenne rempli de conneries et d’exagérations grossières -
@joletaxi
Ce qu’il y a d’hallucinant dans ce débat, c’est que nous, on est les zinzins, les bobos, les fachos, les khmers verts...
Comprenez pourquoi on finit par être agressif.
"et comme toute votre clique, votre religion alimentaire est en fait une façon de faire de la politique, un peu que certaines qui se mettent le nikab."
Effectivement, c’est une vision également politique. Vous voyez que vous êtes capable de faire des progrès...
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@Luc-Laurent Salvador
net gain... vous traduisez pognon, ce qui est absurde
il s’ agit d’optimiser la ressource,
allez expliquer aux fermiers dans des régions herbagères qu’il faut bouffer de l’herbe quoique je trouve certains ici prêts à bouffer du foin.il n’y a aucun problème pour nourrir l’humanité, d’ailleurs les récoltes rentrent toujours plus abondantes, et cela en diminuant les surfaces cultivées
Déjà, si dans certains pays, on pouvait éviter de perdre 30 % des récoltes, cela serait plus utile que de militer pour votre secte.Voyez les chiffres, le pourcentage de céréales consacré à l’alimentation animale est faible, si cela continue on en consacrera plus pour alimenter les bio fuel, ou les usines de biométhanisation chères aux zécolos.
Comme pour le réchauffement climatique, et autres bobards véhiculés par la clique verte, le but est purement politique, et d’abattre la société capitaliste, à croire que certains n’ont pas digéré la chute du mur
Notez que c’est votre droit, mais ne cherchez pas à essayer de vous justifier en répandant des mensonges
Paraît que l’Afrique du Nord reverdit... miam, on va avoir de l’antilope au menu -
@gnozd
on l’avait compris dès le départ, c’est pourquoi il n’est pas inutile de « démonter » vos bobards ,qui sous couvert de soi-disant bons sentiments( toutes les religions font de même comme par hasard) finissent par « lobotomiser » les nantis en mal de repentance , tels ces vedettes hollywoodiennes dont ce que vous appelez l’empreinte écologique( encore un bobard, on n’est plus à cela près) est un scandale sans nom, et qui s’affichent « vegan » pour lutter contre la faim dans le monde.
Bouffer ce que vous voulez, gentiment dans votre coin, dans votre yourte ,et foutez la paix.
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@gnozd
« Comprenez pourquoi on finit par être agressif. »
uniquement car on ne gobes pas ta propagande toute crue et pas une autre raison sauf le refus de conversion à ta secte. -
@joletaxi
« les Africains » ?? Vous êtes sûrs ; moi j’en connais qui aimeraient bien que l’occident ne leur balance pas toutes ses merdes à trois francs si sous, et pouvoir cultiver, élever, comme bon leur semble ! J’en connais qui aimeraient bien récupérer leurs terres plutôt que de les voir en monocultures pour le profit des lobbies occidentaux !!
On ne doit pas connaître les mêmes !! -
@foufouille
Trop drôle ce foufouille, toujours à mener sa lutte contre le méchant végétalisme. Ce lobby propagandiste qui lave le cerveau des gens tous les jours avec la pub ou des recommandations nutritionnelles faussées. Ah non c’est vrai, ça c’est le lobby de l’agroalimentaire, et d’ailleurs il n’y a aucune pub de produits végétalien qui passe à la télé, et le régime végétalien est jugé dangereux (cette info infondée étant laaargement diffusée) par des nutritionnistes sponsorisés par Danone, Nestlé ou le secteur de la viande. Ces mêmes nutritionnistes sont chargés d’établir les fameux « apports journaliers recommandés », et vu les groupes auxquels ils sont rattachés, il n’y a rien d’étonnant à se voir conseiller 3 produits laitiers et de la viande chaque jour.
Le régime végétalien est sans risque, voila une liste de sportifs végétariens ou végétaliens qui se portent très bien : http://www.vegactu.com/actualite/ces-sportifs-champions-du-monde-vegetariens-ou-vegetaliens-7714/ et http://www.vegactu.com/sport/frank-medrano-vegetalien-et-star-du-street-workout-18604/.
Et voila une interview du Dr Jérôme Bernard Pellet qui explique que le régime végétalien est sans risque tant que l’apport en B12 est respecté : http://www.jardinvegan.com/blog/articles-medicaux-sur-le-vegetalisme/ et un article qui résume des études faites par des médecins non sponsorisés par le lobby de l’agroalimentaire : http://liberationanimale.com/vegetalisme-et-sante-humaine/ (lis bien la partie « Lobbies et Désinformation »).Arrête un peu de parler de propagande, c’est ridicule, la propagande va évidemment dans le sens inverse. Et pour ta gouverne, voici une définition de propagande : "ensemble d’actions psychologiques exercées sur les pensées et les actes d’une population, afin de l’influencer, l’endoctriner ou l’embrigader". Alors à ton avis, quel est l’intérêt pour des citoyens d’informer les gens sans rémunération à propos d’une catastrophe écologique majeure causée par nos habitudes alimentaires ? Aucun intérêt financier, simplement du partage d’informations pour lutter contre la plus grande source de pollution qui soit (les élevages rejettent 51% des émissions de gaz à effet de serre, je le précise parce que bien que ce soit dit dans le film, j’imagine que tu n’as même pas pris la peine de le regarder avant de faire ton troll).
Mais quel est l’intérêt pour un Etat de ne pas avertir sa population sur une catastrophe écologique causée par un secteur qui lui rapporte des milliards chaque année ? Financier peut-être non ? Alors maintenant, arrives-tu à voir où se situe réellement la propagande ? -
Bonjour,
il est très bien d’expérimenter par soi-même de nouvelles façons de s’alimenter.
En passant par le végétalisme vous êtes sur la bonne voie, cependant, je me suis aperçu que le gros biais de l’alimentation végétalienne concerne la consommation de légumineuses et de céréales pour compenser le soi-disant manque de protéines.Dans un premier temps, vous allez ressentir des bienfaits de votre nouvelle façon de manger puis dans un second temps de nouveaux symptômes vont arriver très probablement , ils engendreront une belle déception qu’il faudra surmonter, cela est nécessaire à la compréhension.
Pour votre nouvelle expérience, je vous suggère de surveiller le développement des candida et si vous avez insisté sur les céréales et légumineuses vous saurez ce qu’il vous reste à faire...
Quand vous serez devant un mur, pensez à le contourner !
Bonne expérience !
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@Le printemps arrive
Merci pour les encouragements et l’avertissement que j’entends très bien car candida est un vieil ennemi que je crains d’autant plus que je compte bien faire de riz et lentilles ma base alimentaire le temps de découvrir les féculents exotiques du coin.
Que me conseillez-vous comme alternative à ce régime ?
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@Luc-Laurent Salvador
bonsoir, les sucres complexes des féculents (fait le cul lent !) ne sont pas nécessaires à notre santé.Je vous propose de faire une expérience d’arrêt des sucres complexes et d’en mesurer les bénéfices, puis d’en reprendre pour confirmer ou non.
Pour bien comprendre, ce site est recommandable.
D’un point de vue alimentaire, l’être humain peut mettre ce qu’il veut dans son système digestif , cependant les fruits mûrs, les fruits gras et les légumes feuilles semblent pouvoir suffire à ses besoins.
Sauf si vous êtes très malade, il est préférable de faire une transition douce pour en arriver à ce régime et de comprendre pourquoi vous le faite. -
Un très beau livre inspirant du Paul Bocuse du cru : Charlie Trotter pour sortir des idées reçues et inventer de belles recettes :En décernant deux étoiles à son restaurant, le guide Michelin est moins moisi que les avis définitifs et péremptoires de ceux qui ne connaissent pas cette cuisine... mais qui savent tout quand même (une spécialité française relevée dans les commentaires d’un autre article, celui de Robert Gil).
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@Le printemps arrive
Merci pour ces explications. Je pense que je pourrai tenter ça en effet.
J’ai fait une semaine de jeûne dernièrement et ça ne m’a pas convaincu (j’ai eu mal à ma vésicule bilaire toute la semaine ! Un comble).
J’ai compris que ce qui m’irait mieux c’est des cures de fruits ou de légumes feuilles comme vous dites si bien.
Tout ça abonde où j’habite et ça pourra donc être une saine partie de plaisir.
Quant à en faire mon régime de base, c’est sûr que ça ne pourra être que progressif.Une question : la banane est-elle selon vous aussi problématique sous le rapport des sucres complexes ?
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@Corinne Colas
Merci pour cette suggestion de lecture. Je vais essayer de le trouver car je sais et je sens que le cru dynamise et j’en ai besoin. Je suis las des nourritures dont la digestion m’endort.
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Et le krill ? Vous avez oublié le krill ! Le krill, vous savez, ces charmantes petites crevettes dont se repaissent les baleines à raison de plusieurs tonnes par jour.
Haro sur les baleines ! Mort aux baleines !
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« Pourquoi pas tout de suite ? » J’ai eu la même réflexion (bonjour Alinea) en découvrant les bonnes résolutions de Luc-Laurent. Peut être besoin d’un an pour franchir doucement les étapes : omnivore à végétarien puis végétalien ? Sans doute plus raisonnable qu’une déclaration de type « demain, j’arrête » de picoler, de fumer, d’engloutir des gâteaux etc.Notre cerveau a besoin de temps et de nombreuses répétitions pour mettre en place une nouvelle habitude, et celle-ci doit être facile, agréable... durable ! La vie est trop courte pour être malheureux(se). Avant mes cinq ans, je me suis trouvée par hasard dans un abattoir et l’on m’a retrouvée pleurant dans un parc à moutons, essayant de les sauver... la relation avec le contenu de mon assiette a été comprise dans son horreur très tôt. Ce fut un combat à contresens dès mon enfance pour prendre l’habitude d’être omnivore malgré mon rejet et d’autres mauvaises expériences comme les lapins et poulets tués et « préparés » à la maison.Chacun est différent. Pour moi, ce fut une délivrance de devenir végétarienne (sans gluten sans produits laitiers de toute façon). Ne me séparait du végétalisme que l’usage des œufs. Lorsque ma dernière poule (sauvée comme ses copines d’un élevage) a rendu l’âme de sa belle mort dans son sommeil, la transition avec le végétalisme était déjà acquise sans peine.« nous sommes des êtres d’habitudes et lorsque nous renonçons à l’une d’entre elles, quelle qu’elle soit, c’est une part de nous-mêmes qui meurt. »Lorsqu’on remplace une mauvaise habitude par une bonne habitude, c’est tout notre être qui revit car alors le corps et le mental sont en harmonie.Difficile de juger une approche juste par un article mais je frémis (bon j’exagère mais on est dans le Sud) en lisant : « nous sommes prêts à beaucoup de sacrifices pour pouvoir continuer à penser que nos proches voient en nous une personne pleine de qualités ; une personne qui a, notamment, le courage et la détermination de se tenir à ses décisions quoi qu’il en coûte »... Hé oui, j’ai quand même le sentiment que tenter de devenir adulte, c’est justement vouloir échapper à cette faiblesse. (En plus, peser ce qu’il en coûte, c’est bien aussi )S’il y a sentiment de sacrifice et non de plaisir à entamer une nouvelle vie en accord avec sa conscience, il y a un problème. En plus, la démarche aura du mal à tenir dans le temps si l’on ne s’accepte pas : « mouton noir »’. Par expérience, comme tous les végétaliens/végétariens le diront, j’ose affirmer que sortir de l’omnivorisme, ne fait plus de nous, des « personnes pleines de qualité » aux yeux des « proches » les plus ouverts (les conjoint(e)s sont plus solides mais le temps d’adaptation est souvent rude). Devenir végé, c’est même le plus sûr moyen en général pour être détesté de façon irrationnelle tant le sujet de la bouffe touche à l’intime (lire plus haut).On entre alors dans une surenchère de mauvais exemples : les uns se servent des personnes malades pour critiquer, les autres citent des gens célèbres, souvent des sportifs, pour justifier leur régime alimentaire.
Jusqu’où irons-nous pour prouver que nous ne sommes pas plus bizarres que les défenseurs de l’exploitation animale ?
Au-delà de la santé (que l’on vante un peu trop comme si on avait peur d’évoquer l’éthique), adopter un régime végé a un impact direct sur l’environnement bien plus que tout autre choix de vie. Cependant avoir le choix justement dans la façon de réagir à tout ce qui nous est imposé, fait si peur que l’on s’invente plein de mauvaises raisons pour justifier notre inaction. Là tout à coup, en étant végé même sans prosélytisme, c’est quand même une trahison pour tous ceux qui pensent comme vous... mais qui ne vont pas aussi loin que vous.Notre pays compte moins de 2 % de végétariens (et encore moins de végétaliens) et pourtant, il y a une grande curiosité à notre égard, celle-ci se transformant vite en humour douteux malheureusement.Toujours se rappeler que les pionniers en humanité n’ont jamais fait l’unanimité !Notre espèce s’est auto-proclamée « supérieure » mais l’esclavage des humains si combattu est encore d’actualité sous bien des formes défendues avec aplomb. C’est bien pour éviter une prise conscience identique à l’égard de l’esclavage des animaux et de leur massacre que la sentience chez les autres espèces soi-disant « inférieures », est volontairement passée sous silence dans l’argumentaire des omnivores. Et là aussi, on invoque sans pudeur un « ordre naturel » mais en remontant cette fois à la préhistoire. Cependant ceux-là même qui nous invitent à nous référer à l’époque où nos ancêtres vivaient dans des grottes, ne sont pas près à se séparer de leur téléphone mobile et de leur bagnole pour aller courir dans la prairie...Bref, ces détracteurs se ramassent à la pelle : Hitler végétarien, la B12, le « gros » cerveau grâce à la viande (les lions sont contents), le bio qui est de la merde/les nappes phréatiques pleines... (tout va bien Mme la Marquise), les quenottes et les intestins des uns et des autres, le cucul aussi puisque le végé a le sien (trop ? peut être) propre (l’accusateur pense donc que son propre postérieur est sale), le végé est aussi « zinzin » (le pire étant la variante culinaire crudivore), « débile », « fasciste », « impuissant », « fatigué »... (commentaires sous l’article récent de Robert Gil qui ne méritait pas ça)Parce que nous sommes polis (bien obligés sinon nous nous fâcherions avec tout le monde ou presque), il est bien pénible de faire toujours semblant d’entendre pour la première fois les mêmes blagues vaseuses et contrevérités diverses mais tourner le dos à un interlocuteur qui se croît drôle et original, le conforte dans son opinion car tout le monde sait que le végégarien/talien n’est pas un marrant mais un sectaire rébarbatif ! Bref quoi qu’on fasse, on a toujours tort de ne pas s’esclaffer des insultes pas toujours déguisées qui sont proférées à notre encontre... Comment s’étonner ensuite de l’agressivité de certains végés bien excédés ! Outre le fait qu’être végé n’est pas synonyme d’un certificat de sainteté, comme les omnivores qui n’ont en commun que leur goût pour les cadavres, un végé a lui en commun avec un autre végé : sa prise de conscience à l’égard de la souffrance animale, des dégâts environnementaux, voire de la malbouffe (pas toujours).... Certes, c’est déjà beaucoup mais cela ne fait pas de nous une entité vague à injurier globalement !Moi qui suis végétalienne plutôt crudivore (avec entraînement sportif régulier et intense tout au long de la semaine), il m’a fallu tomber encore sur des insultes et des inexactitudes. Alors disons-le tout de suite à l’auteur, ce n’est pas d’arrêter de manger de la viande qui sera le plus difficile car c’est tout une nouvel art culinaire qui s’offre à lui en retour avec d’excellentes recettes pleines de saveur et sans sans souffrance animale sur la conscience. En revanche, apprendre à être indifférent aux accusations sottes, c’est un vrai travail...... qui n’est pas gagné si l’on ne sort pas de ça :
« l’image que nous avons de nous-mêmes est avant tout construite par l’intériorisation de la représentation que les autres se font de nous »
Les végés perdent leur temps à expliquer leur choix à ceux qui refusent toute argumentation. La démarche très intime ne convainc que les déjà convaincus engagés ou prêts à s’engager sur un autre chemin. Dans une société interconnectée mais sourde, cela n’empêche pas d’écrire pour eux car il est important de savoir que personne n’est seul à penser certaines choses au sein de la multitude...
Bon courage et tous mes vœux de réussite à l’auteur de cet article !
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@Corinne Colas
Salut Corinne,
C’est pour ça que j’ai dit que cela me semble plus facile quand on en fait pas une religion !
Pour ma part, je garde encore un peu de fromage dans mon alimentation, parce que la vie que j’ai menée ces cinq dernières années n’étaient pas du genre à me laisser du mou pour m’occuper de moi et me faire un douillet quotidien ; j’adore cuisiner, et j’espère, une fois la convalescence passée, que je serai en mesure d’expérimenter toute cuisine ; Si je gardais un peu de fromage, c’était par facilité faiblesse et lâcheté, mais surtout, par crainte, très justifiée, de déséquilibre alimentaire !! Je m’en passerai très facilement !
je voudrais juste raconter une anecdote :
J’ai une amie végétalienne, très bonne cuisinière, et qui fait des pâtés, des gâteaux, et qui les vend, dans les boutiques vegan, ou dans des réunions végé, à droite à gauche. Quand on avait le rêve de faire un resto ensemble, je tenais énormément à ce qu’il soit notifié nulle part que le resto était végétarien.
Elle n’était pas d’accord, et pourtant, je suis sûre d’avoir raison !! -
@Corinne Colas
Je viens de relire ton commentaire que j’approuve et trouve superbe de pertinence de cohérence et de simplicité.
Le hic, c’est se faire accepter, le « se faire aimer » !! j’ai idée que si cette idée nous sort de la tête, l’attitude que nous adoptons est d’autant plus acceptable ! Mais bon, c’est à creuser ; là, c’est ce que je ressens et vis, tout simplement ! En tout cas, tout le monde accepte sans souci, très facilement, ce qui est évident pour l’autre ; c’est quand ça ne l’est point qu’on tend des perches pour se faire exclure !! -
@Corinne Colas
« Parce que nous sommes polis »
gros flop plus bas brouteuse d’herbe.
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@foufouille
Ah les joies agoravoxiennes de la maternelle !Plus bas, il n’y a que votre « caca boudin », vous êtes en panne d’inspiration brave foufouille !:-> -
@Corinne Colas
« comme les omnivores qui n’ont en commun que leur goût pour les cadavres »
tu as mangé ta carotte vivante ou cuite ?
avec ou sans feuille de platane ? -
Un petit tour dans le dictionnaire en ligne pour briller en société : -
@Corinne Colas
non merci et ne joue pas sur les mots, la viande n’est pas un cadavre.
sinon ton écorce d’arbre était bonne à sucer ?
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@Corinne Colas
« comme les végét-aryens qui n’ont en commun que leur goût pour les légumes pourris »
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@foufouille
Je comprends ta logique par rapport au vivant végétal mais je n’y peux rien si l’on ne parle pas la même langue. Faut faire directement la réclamation à l’Académie française afin qu’ils mentionnent : « corps d’un homme ou d’un animal ou d’une carotte privé de vie ». Ce qui nécessitera aussi une requête auprès de l’Académie des sciences dans le but cette fois de faire reconnaître le système nerveux de la carotte qui doit souvent se prendre le chou.
Si la souffrance des végétaux est le souci des carnistes, la solution c’est d’arrêter de manger de la viande puisqu’il faut 10 k de végétaux pour un kg d’entrecôte. On ne le répétera donc jamais assez... -
@foufouille
Hitler mangeait ses saucisses, battait ses chiens et a mis les végétariens en prison alors reprendre la propagande S.S qui tentait de le faire apparaître comme un Gandhi, ce n’est pas très heureux lorsqu’on prétend dénoncer les fachos ! Faut changer de disque...
Au fait si Hitler avait été vraiment végétarien, est-tu toi un stalinien au prétexte que comme Staline, tu manges de la viande ? On peut aller loin comme ça...Allez la récré est finie ! -
@Corinne Colas
la carotte est vivante comme une plante tue mouche. un cadavre est mort donc immangeable. la viande n’est pas morte.
une vache ne mange que de l’herbe en théorie, ta propagande n’est pas valable -
@Corinne Colas
c’est la femelle d’hitler qui mangeait des saucisses. dans un pays végétarien, il y a eut 1500 morts tués par des végétariens.
certaines villes sont interdites aux omnivores et autorise uniquement le broutage d’herbe le cul à l’air.
tu as même des écoles réservées à la race supérieure végétarienne.
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@foufouille
« la viande n’est pas un cadavre »...C’est politiquement correct, qu’on se le dise alors : la viande n’est pas une partie d’un animal mort, la vache ou le bœuf paissent toujours dans le pré !Désolée mais je suis obligée de clore cette conversation surréaliste. -
@Corinne Colas
c’est mieux. l’animal est mort mais pas la viande. tu as entendu parler des greffes d’organes ?
c’est un monologue, pas une con-versation. -
@Corinne Colas
Merci pour ce commentaire intéressant et polémique.
Je suis bien d’accord à peu près tout ce que vous avez écrit.
En particulier ceci qui, notez bien, ne s’oppose pas à ce que j’ai moi-même écrit mais qui en est le complément logique :
"Lorsqu’on remplace une mauvaise habitude par une bonne habitude, c’est tout notre être qui revit car alors le corps et le mental sont en harmonie.«
En effet, il en va des habitudes comme des formes vivantes. L’évolution (pour le meilleur fait que certaines meurent pour laisser la place à d’autres plus adaptées.Concernant »le soi (construit) dans le miroir social", vous voyez là un problème et vous avez raison. C’est un des principaux facteurs de la misère humaine : cette inter-dépendance dans laquelle nous nous sommes constitués et dont il faut apprendre à s’extirper pour accéder à la liberté sans pour autant tomber dans la misanthropie.
si je l’évoque c’est que c’est une réalité première de l’humain et comme toutes les forces, elle peut servir dès lors qu’elle aide à aller dans le bon sens.
Lorsqu’on reste fidèle à soi-même et que l’on est apprécié pour cela par son entourage, c’est une satisfaction qui ne fait pas de mal, dès lors qu’on en devient pas dépendant et que l’on ne perd pas la possibilité de... changer de convictions
Concernant ce qui vous paraît devoir poser problème, sachez cela n’en est pas un pour moi. Je suis provoc par nature, donc je m’amuse toujours de l’ire que je peux susciter à l’occasion par mes prises de position.
Le seul vrai problème que je vois n’est donc pas le jugement des autres (le miroir social) mais la coordination des habitudes avec ceux dont je partage la table.
En effet, c’est moi le cuisinier...
-
@alinea
Re-salut... Oui vaste sujet que l’acceptation par les autres qui passe d’abord par l’acceptation de soi !... un problème général dans une société modelée par des standards imposés au gré des besoins des habitants de Stratos (nos élites), on peut en causer sans épuiser le thème.
Quelle attitude adopter pour éviter de casser des perches ? Mon petit exemple plus bas (échange sans surprise utile à ce que je voulais écrire ici ), c’est plutôt le contraire de "tout le monde accepte sans souci, très facilement, ce qui est évident pour l’autre".
Se faire exclure de quoi au final ? Etre végé, c’est un très bon « détecteur à couillonnade », le mien fait bip quand je ne suis pas à ma place en fait, c’est génial de simplicité.
" je tenais énormément à ce qu’il soit notifié nulle part que le resto était végétarien ».
Ce sera possible lorsqu’il sera banal de proposer dans tous les restaurants des menus : végé, non végé, sans gluten, sans lactose. Et certifié bio… Le concept non élitiste et avec une assiette accessible à tous, rendrait ensuite obsolète l’idée d’une « étiquette » publicitaire. Pour le moment, c’est bien que ce type de resto s’affiche, ils sont toujours pleins et le prix est identique à un double menu Mac Do. Comme quoi, c’est possible si on le veut...
" la vie que j’ai menée ces cinq dernières années n’étaient pas du genre à me laisser du mou pour m’occuper de moi et me faire un douillet quotidien"
Les événements de la vie nous ouvrent ou nous aigrissent, on apprend enfin des choses. Ce n’est que confronté à la difficulté que nous découvrons ce que nous sommes. Notre volonté d’en tirer une signification ou pas est aussi importante. Et ceux qui ne sont jamais sortis de leur zone de confort (moi j’attends d’y entrer, j’ai mon master es mouise), sont trop pétris de certitudes pour aider les autres.
Retour d’expérience :
si l’on attend d’obtenir un "douillet quotidien" (un doux rêve) pour s’occuper de soi, on prend le risque de n’être plus capable de s’occuper des autres qui ont besoin de vous. Cette façon d’affronter la vie mène à l’épuisement car le corps a ses limites que le mental ne reconnait pas. J’en suis un excellent mauvais exemple puisque avant de faire la gazelle à deux pattes, j’ai été obligée de passer par la case : poisson échoué sur la plage pour enfin réagir et cela a pris du temps pour remonter la pente !!!! Le cimetière est rempli de gens indispensables...
Bon courage dans ta convalescence ! Je sais ce que c’est...
Si le végétalisme n’arrête pas les balles, ne rend pas plus intelligent, n’évite pas forcément la grippe etc. dernièrement cela m’a aidé à récupérer plus vite ça c’est sûr ! il y a 4 mois, j’étais à l’hosto... J’’ai désormais une belle cicatrice de pirate du bas de l’omoplate jusqu’au bras qui fait 16 cm de long, ça fait chic à la piscine) et il a fallu que je me fâche 1) pour manger végétalien 2)) pour qu’ils m’enlèvent la perf. Ils me soutenaient que si je n’avais pas mal, c’est parce que j’avais la pompe à morphine mais je ne l’utilisais pas et n’en avais pas besoin non plus.... J’ai été mise dehors après 4 jours et dix plus tard, j’étais en ... salle de muscu. histoire d’être avec les vivants plutôt que les éclopés chez un kiné.... J’ai un tigre dans le moteur (sans en manger), un régime Mac Do ne l’aurait pas rendu possible.
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@Corinne Colas
Oui, je crois, que l’allant de soi, sans provoc ni récriminations, est accepté par l’autre, juste parce que, quand on « veut », on de force et plus rien ne coule de source.
Pour le resto, c’était juste l’idée - peut-être fausse, j’en conviens- que les gens ressortant du lie, rassasiés et s’apercevant qu’il n’y avait pas une once de beurre dans le gâteau, en seraient éberlués. Ces gens-là ne seraient pas rentrés dans un resto végé !
Prosélytisme à cent sous ? Peut-être bien ! j’aurais adoré essayer !!
Mais que t’est-il arrivé ?
La bouf et : le tempérament, hein !!
Mon accident à moi fut un harcèlement en règle pendant cinq ans ; état de sidération et état de choc ! plus deux accidents corporels qui m’ont un peu rivée à Avox !!
Déprime donc ; qui dit déprime dit incapacité à s’occuper de soi ; et le minimum syndical pour les âmes que j’ai en charge ; donc recharger mes batteries bien à plat ! Quand je dis « douillet », c’est juste qu’on arrête enfin de me taper dessus, de m’emmerder, que je respire !!
J’espère que mon tigre à moi ne fait que roupiller, que je le réveillerai !! -
@Corinne Colas
"Ce sera possible lorsqu’il sera banal de proposer dans tous les restaurants des menus : végé, non végé, sans gluten, sans lactose. Et certifié bio… "
c’est pas possible et contradictoire avec l’écologie, etc car vil y aurait une tonne de gaspillage.
et non le végét-aryen ne vit pas plus vieux ni n’est en meilleure santé, sinon en inde tout le monde vit 120 ans -
Tout ce qui vous intéresse, vous les bouffeux d’herbe, c’est de faire chier le plus posisible le plus de monde possible tout en faisant les jolis coeurs.
Si vous aviez la moindre honnêteté intellectuelle vous annonceriez la couleur : vous faites la retape pour le jaïnisme.
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@Mowgli Si tu prenais la peine de regarder le film avant de parler.. Le but des végétaliens n’est pas de faire chier non, et au passage les végétaliens sont d’anciens carnistes, auxquels on a expliqué les raisons écologiques et/ou éthiques de devenir végétalien, donc pas la peine de les stigmatiser comme s’ils étaient des aliens.
Ce documentaire traite avant tout des dégâts causés par l’industrie animale : pollution des eaux, gaspillage massif d’eau et de nourriture etc. Si tu préfères faire l’agacé, c’est ton droit, mais c’est très mal venu. On parle quand même de la plus grande source de pollution de la planète (51% des émissions de gaz à effet de serre), alors je ne vois pas trop l’intérêt de ton commentaire. -
« on peut aussi apprendre à faire pousser des tomates en plein hiver sans source d’énergie externe »
Vous vous souvenez aussi des grrrrands savants Mitchourine et Lyssenko qui faisaient pousser des tomates dans l’Arctique ?
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S’alimenter raisonnable me paraît être la meilleure façon de se mettre à table.
Certains consomment de la viande midi et soir, 7jours/7, cela m’apparaît déraisonnable, tout comme les végétaliens qui mangent liquide ou que des aliments crus. Ces deux attitudes ne sont pas bonne pour la santé.Il faut manger varié, une seule fois par semaine de la viande rouge, une fois une viande maigre, des œufs, du poisson, des fruits et des légumes, des légumes secs, etc ... Il faut arriver à faire des menus très variés.Si déjà on baisse sa propre consommation de viande, si chaque famille, réduit à une fois par semaine, je pense que déjà on tiendra le bon bout. Pour commencer il faut manger maigre ensuite on s’habitue à une alimentation différente, c’est à dire moins riche et moins abondante. Je me suis habitué le soir à me contenter d’un potage et de fruits, avec un peu d’imagination, la vulgaire soupe de cantine se transforme en plat de fin gourmet.-
@Tillia
La voie du milieu paraît toujours la plus sage.
Sauf que nous ne sommes plus au milieu.
Le fléau de la balance penche du mauvais côté, du côté du fléau tout court.
Alors, peut-être est-il temps de sortir du raisonnable pour venir au radical.
Le soir je ne mange plus.
C’est juste une question d’habitude.
Le plus dur au début ça a été d’accepter le sentiment de faim, de ne pas lutter comme je le faisais auparavant.
Il fallait alors que je me relève dans la nuit pour manger n’importe quoi qui apaise ma faim.
Je me contente à présent de la douce certitude que le matin va venir avec un petit déjeuner royal comme je les aime ! -
« Si déjà on baisse sa propre consommation de viande (..) »Hé oui, ce ne sont pas les « khmers verts » qui l’affirment mais les médecins puisqu’il faut limiter celle-ci à 200 gr maximum par semaine. On est loin du compte...Quant la polémique sur un régime alimentaire plus raisonnable qu’un autre, il n’y en a pas dans les faits lorsque l’information ne vient pas des publicités :« Les experts chargés par l’État français d’établir les recommandations alimentaires ont souvent des conflits d’intérêts (ils travaillent pour l’industrie laitière ou l’industrie de la viande), ce qui pourrait expliquer les différences observées entre les recommandations du Programme National Nutrition Santé (PNNS) et les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)…Les diverses études menées dans le monde, montrant les bienfaits d’une alimentation végétarienne, ne sont que très rarement diffusées en France.
A titre d’exemple, la position de l’American Dietetic Association et des Diététistes du Canada au sujet de l’alimentation végétarienne, basée sur plus de 250 études, qui sert de référence aujourd’hui, est encore très peu répandue en France. Cette étude conclut que « Il a été montré que l’alimentation végétarienne, menée d’une façon appropriée, est bonne pour la santé, adéquate d’un point de vue nutritionnel et bénéfique pour la prévention et le traitement de certaines maladies. L’alimentation végétarienne est adaptée à toutes les périodes de la vie. »
L’association américaine de diététique indique que « les végétariens sont moins sujets aux problèmes cardiovasculaires, ont des taux plus bas en cholestérol, ont moins de problèmes d’hypertension, de diabète, et de cancers de la prostate et du colon » et que les végétariens sont moins sujets aux problème d’obésité. »http://www.dieteticienne-amiens.fr/vegetarisme-vegetalisme/
Des diététiciennes sortent enfin de l’obscurantisme :
« si vous craignez que votre alimentation (végétarienne ou végétalienne) n’apporte pas tout ce dont votre corps a besoin, je me ferai un plaisir de vous aider… »
Quelques uns aiment bien citer des cas de déséquilibre chez les végés, cela arrive bien sûr mais ce n’est pas le végétarisme/végétalisme qui est à remettre en cause.
En effet, si l’on raisonne de la même façon à l’égard des amateurs d’animaux et dérivés, la question est :
les « carnistes » avec leur cholestérol, leurs crises cardiaques, leur goutte, leurs calculs rénaux, leur diabète, leurs bourrelets et leur gras sur le bide... sont-ils crédibles quand ils donnent des leçons sur l’alimentation aux « végétariens/végétaliens ?
Etre omnivore, c’est la faculté de choisir contrairement aux carnivores et aux herbivores. Quand on a la possibilité d’éviter la souffrance animale sans se ruiner la santé et en ne participant pas au saccage de la planète, cela donne des millions de végés de par le monde qui posent un acte politique. Cela ne devrait faire peur qu’aux lobbies...
-
@Corinne Colas
« L’association américaine de diététique’
les ricains bouffent surtout de la merde. les seules »études« » vantant les mérites de ta secte sont celles de végétaryens et truquées. -
@ l’auteur,
Comme vous le dites si bien, nous sommes des êtres d’habitude.
Mais ce n’est que lorsque on accepte de changer « un peu » une habitude, pour une raison qui nous est personnelle, qu’on découvre qu’il y a du bon dans le changement.
C’est quoi une habitude ?
Vous donnez une cigarette à un gosse de dix ans...il vomira de dégoût !
Puis, une deuxième, une troisième...et il ne pourra plus arrêter de fumer.
Mais je suis d’avis que chacun est libre de faire ce qu’il veut.
On accuse les végétariens d’être des « mangeurs d’herbe ».
Lorsque l’été vous faites un peu de course sous le soleil...quand vous rentrez vous avez juste envie
d’une énorme salade bien assaisonnée...avec des tomates, des concombres...et puis du melon
ou de la pastèque...
Et quand vous êtes satisfait de votre fraîche salade qui réhydrate votre corps vous voulez juste
profiter de votre bien-être.
Et si on fait ça deux ou trois fois, je dirais qu’on prend une habitude « agréable » et on n’a plus envie
d’en changer. Vous vous sentez en harmonie avec votre corps et vous lui donnez ce qu’il vous demande.
Je ne parle pas de bonnes ou mauvaises habitudes, mais juste de choix agréables ou pas.
Et plus on commence à bien se nourrir, plus on apprécie ce qu’on mange et on a envie d’expérimenter d’autres plats succulents, bien colorés, avec plein d’épices....
Et là on se rend compte qu’on ne renonce à rien...on se fait juste plaisir...et tant pis pour ceux
qui pensent qu’on est juste des « mangeurs d’herbe » !!-
@ralph
vous avez bien raison. Les changements d’habitudes réussis se basent sur le plaisir.
Il faut saisir les opportunités et les reproduire pour construire... la bonne habitude. -
Le problème est dans l’excès, tout ce que notre espèce entreprend se fait en mode giga et nous sommes 7,.. milliards de bouches à nourrir, les perspectif pour 2050 pourraient être d’environ 9 milliards.Rien n’est simple dans de telles perspectives Agriculture-
Bon qq. chose n’a pas marché normalement Agriculture était le lien http://www.wikistrike.com/article-les-vegetariens-tuent-25-fois-plus-d-animaux-par-kilogramme-123589993.html
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@Jean Keim
Salut Jean,on se connait pas c’est vrai mai ce genre de lien me surprend de ta part :). Comparer la production de viande en prenant en compte uniquement les bêtes élevées et la production de céréales en prenant en compte le défrichage et autres désagréments des installations, ca ressemble aux études dont on commande le résultat (c’était un peu mon taf avant).
Tout ca sous la houlette d’un « éthicien » (merde ! :) ) qui semble à même de dire qu’une souris en liberté toute sa vie puis empoisonnée souffre plus qu’un kangourou en captivité puis abattu. Sérieux...
On n’est pas obligé de cultiver comme ca. Ni d’élever les bêtes ainsi. On n’est pas obligé de contraindre un paysan à acheter de semences qui ne repoussent pas. On n’est pas non plus obligé de tous se mettre à brouter uniquement de l’herbe, ni de manger de la viande. Mais pour ca, faut discuter. Et ca c’est mauvais pour l’égo et le porte feuille.
Les chiffres et les études de ce genre ne sont utilisés que pour esquiver le dialogue, c’est dommage.
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@prolog
Excellente réponse, que je fais mienne.
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@Luc-Laurent Salvador
@prolog
Je n’ai pas dit que je souscrivais avec le contenu du lien mais simplement que dans le contexte actuel de la production de masse, si la demande mondiale en viande diminue, pas de probleme « ils » assureront d’une autre façon.Si effectivement le niveau de 9 milliards de terriens est atteint, leur alimentation supposera la mise en œuvre de gros moyens.Manger de la viante ou des produits dérivés de l’animal est une éthique personnelle, la façon dont la nourriture est produite et fabriquée en est une autre.L’idéal serait de consommer ce que nous produisons, soit individuellement, soit au moins localement, est-ce toujours possible ? Il faut du temps et des espaces dédiés, il faut un changement de nos modes de vie sinon cela restera le privilège de qq. uns.Il n’est pas rare de voir un végétarien/végétalien avec des chaussures en cuir ...Il nous faut aussi carnivores ou pas apprendre la frugalité,Et il faut bien commencer par qq. chose ... le premier pas. -
@Jean Keim
L’idéal serait de consommer ce que nous produisons, soit individuellement, soit au moins localement,j’ai essayé, mais le poivrier, le caféier,la vanille,l’oranger, le citronnier, sur mon balcon, j’sais pas pourquoi, mais cela ne donne rien ?
Moi je croyais que les gens qui s’affichent de gauche, et les verts sont de gauche, pronaient la solidarité, le partage, mais je constate que ce sont surtout des égocentriques.
Moi j’suis partageux, j’achète des produits venus du monde entier, permettant aux populations locales de mieux vivre sur place,mais heureusement, je ne suis pas seul, il suffit de voir la foule dans les supermarchés, pleins de bons produits exotiques
Alors les zozos locavore, c’est un peu une curiosité, c’est d’ailleurs ce qu’ils recherchent, un épanouissement dans la singularité, être les phares qui guident et vont sauver le monde, du moins, ils ont la prétention de le croire.Mais on a rien inventé, déjà les romains....les salauds hein
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@Jean Keim
pas sur qu’on ait lu le même lien alors mais je suis d’accord avec tout ce que tu dis.
Localement, se nourrir c’est possible mais en ville peut être pas. Pour la viande, on peut en faire un peu chez soi. Les vaches par contre, il faut vraiment de l’espace.
Je sais pas si l’idéal serait de produire individuellement.
Actuellement, on a un système de production et de distribution de nourriture très performant. On l’a rendu sale en y torturant des animaux et en y dealant des produits chimiques. Si on arrive à rendre dégueulasse toutes les bonnes idées, le problème doit venir d’ailleurs,non ? -
@prolog
C’est le bon lien seulement il est outrancier, les exces ne donnent jamais de bons résultats.Nous sommes trop nombreux sur terre, voilà un des paramètres importants.Un homme qui coupe un arbre est acceptable, qq. milliards qui en font autant et c’est une catastrophe écologique.La politique familiale française est aberrante, les moteurs de la communauté humaine : le consumérisme, l’avoir et le profit sont suicidaires, la méconnaissance des mécanismes qui gouvernent nos comportements mentaux est destructrice.@joletaxiC’est l’intention et la sincérité qui importent. -
@Jean Keim
C’est vrai que c’est bizarre d’encourager les naissance sans consulter les autres (pays) mais c’est aussi le principe de la guerre, et la France est en guerre.A partir du moment où quelques personnes prennent 90 % de ce qu’il y a sur la table, et que le reste des convives veut faire pareil, on peut en conclure qu’il y a trop de monde autour de la table.
Sauf qu’avec deux fois moins de monde, le problème se poserait encore non ?
En dessous d’un certain nombre, il n ’y aurait plus assez de monde pour bosser pour ceux qui se servent. Donc ils ne pourraient plus autant se servir... et ils encourageraient sans doute les naissances.
Se mettre d’accord sur ce qu’est un partage (au lieu de la définition actuelle qui revient à dire « premier arrivé, premier servi ») me parait nettement plus crucial que de réduire les enfants.
Ou alors j’ai mal compris ce que tu disais.
Ca me fait penser au concept de taux de chômage minimal pour éviter l’inflation. C’est le politiquement correct pour dire que si il y a moins de 10% de chômeurs, les salaires augmentent donc le business devient moins rentable donc les patrons n’y vont pas.
Dans un premier temps on pourrait se dire qu’il y a trop de travailleurs potentiels puis on se rend compte que le partage se fait pareil quel que soit le nombre, le but étant de mettre la pression sur tout le monde.
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@prologOui vous êtes à deux doigts de poser la bonne question, à la plupart des analyses la suite donnée est en réaction, la plupart de nos faits et gestes ne sont que des réactions, bien sûr que le partage est souhaitable, il est évident qu’il faille limiter notre population, ne pas exploiter inconsidérément notre environnement etc., etc., mais pourquoi cela ne se fait-il pas naturellement, sans effort, le film proposé par L.L. Salvador est intéressant par son contenu mais surtout par ce qu’il dévoile sur le fonctionnement des grandes organisations qui gravitent autour de l’écologie (ou du social ou autres choses), elles sont spécialisées dans un domaine et leur préoccupation est de perdurer et certaines brassent des sommes considérables, qui aurait pût penser qu’un énarque dirigerait une association de chiffonniers devenue une multinationale, cela n’est pas condamnable en soi et elle fait un travail considérable pour palier les incuries de la société. Mais ces organisation montrent toutes la même déviance, leur pérennité prime sur leur raison d’être initiale et elles n’ont pas plus que nous une vision globale.Alors qu’est-ce-qui cloche chez nous au point d’avoir des comportements aussi incohérents ?Qu’est-ce-qui prend la direction des opérations au point de nous faire dénier la réalité ?Finalement qui se pose ce genre de question ? -
@Jean Keim
Les comportements ont l’air sous tendu par la logique « le plus possible pour ma gueule, le plus vite possible ». Du coup, le domaine utilisé (politique, ENA, Emmaus, humanitaire...) a peu d’importance vu que la logique derrière est la même.
L’incohérence vient du fait qu’on pense que cette logique amène la sécurité individuelle alors qu’elle crée aussi des ennemis donc amène l’insécurité. T’en penses quoi ?Pour qu’une telle logique soit possible, on dirait qu’il est nécessaire d’établir une hiérarchie, un but dans la vie, un truc pour quoi se battre. Et perso je bloque vers là :). Hiérarchie = pensée mais là ca reste intellectuel. Et tu risques de me dire qu’il y a juste des pensées et pas de penseur mais là, je dis ok sans comprendre.
Ton avis ?
« Qui se pose ce genre de question ? »
sincèrement, je sais pas. Toi ? Moi, j’ai l’impression. Moi, ca veut dire un truc ? Je sais pas, je remarque que ca a plutôt tendance à faire fuir les gens qu’à les attirer. -
@prolog
Si nous recherchons la sécurité, alors la recherche passe au 1er plan et nous organiserons notre vie pour être en sécurité et l’organisation de la sécurité passe à son tour au 1er plan, une organisation suppose des règles et une hiérarchie, écrire des textes et/ou trouver notre place dans l’organigramme se retrouvent à leur tour au centre des préocupations et jamais le cirque ne s’arrête.C’est le jeu politiqueLa pensée classe la pensée en différentes pensées et de ce découpage naît de nouvelles pensées qui de classements en découpage nous fait perdre le fil du processus qui n’est que penser. Et donc la pensée invente l’âme, l’esprit, la conscience, l’inconscient, le subconscient, le supra conscient, l’intelligence, le ça, le moi, le surmoi, les dieux, Dieu, le diable et je dois en oublier encore qq. uns.Peut être que certains de ces concepts ou même tous existent réellement mais les admettre et les intégrer comme des faits sont le jeu de la pensée qui reproduit des contenus mémorisés.Envisager que la pensée est cela est très frustrant, qu’à cela ne tienne, il suffit de créer le nouveau concept qu’il y a la pensée et aussi ce qui la transcende, en oubliant que c’est toujours le processus de la pensée qui est en œuvre.Penser qu’il y a un penseur qui pense n’est encore qu’une pensée et une astuce pour s’en sortit. -
synchronisation avec ma réflexion du jour :
Face au modèle agricole imposé, soyons pragmatiques. Go vegan !
http://biocoenoseterre.over-blog.org/agrobusiness_GOVEGAN.htmlMerci pour le lien, je ne savais pas que le doc était deja visible sur www.
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Bonjour , en préambule je mange carné peu mais j’essaie bon .1/2 fois semaine maxi un plat familial et de partage .
Je conviens que le consumérisme alimentaire outre qu’il donne des industrie d’élevage terrifiantesappauvris la terre et la biodiversité.De la à me laisser dicter un dogme alimentaire par la secte des khmers verts ya un sacré chemin et mon fusil en travers .Un autre truc ou je pense que l’auteur à fait l’impasse j’habite un quartier populaire « zus » à Marseille et tout prés les belles villas dans les collines je passe donc devant un beau magasin bio végétalien et végétarien. C’est dingue le nombre de berlines cossues et 4x4 allemands et les friqués qui y font leur course .Gents à revenus ,middle classe éduquée voir à statuts protecteurs .Ces vainqueurs des glorieuses et du consumérisme à donf !!Se refont une santé et une conscience morale ;Tout en nous sommant nous les plus pauvres de consommer moins de polluer moins !Yep dans un souci de servir mère gaia vous avouerais je que beaucoup d’entre eux je les verrai bien devenir combustible fossile « sont bios » ,que le cycle se perpétue....-
J’ y vais aussi mais avec ma Fiat Pipo de 93... on ne voit que ce que l’on a envie de voir !
Quant à critiquer « la middle classe » (ce n’est pas d’elle dont il faut se méfier mais des autres au-dessus qui n’ont pas besoin d’aller faire leurs courses eux-mêmes), il serait aberrant d’être « éduqué » et de ne pas en tirer quelques conclusions, non ?L’homme a su s’adapter en toutes contrées, de là la diversité de nos régimes alimentaires. Pour un qui se nourrissait d’une façon au Nord, il y en avait un autre dont le régime était essentiellement frugivore autour de l’Equateur. Dans les deux cas, les animaux dont ils se nourrissaient, étaient « prélevés » dans leur milieu naturel.
Aujourd’hui, de multiples études scientifiques nous disent la différence entre survivre et bien vivre (essayer plutôt) mais le fossé est énorme entre ce qui est enseigné à la fac et ce qui est diffusé au niveau de Mr « tout le monde » (par ex aucun prof en biologie n’est assez fou pour manger des crevettes désormais), on veut faire croire à de la polémique mais il n’y en a pas. Concrètement, même une infirmière apprend que deux cancers sur trois sont liés à l’environnement : malbouffe et pollution.
Pendant ce temps, on fait une émission télé où un « chef » organise un repas à base uniquement de bonbons (je n’ai pas le lien, cela m’a été rapporté) et à longueur de temps, on nous vante les protéines provenant d’animaux absolument distincts de ce qu’ont connu nos ancêtres, l’innocuité du gluten pour des produits qui n’existaient pas il y a peu, des produits laitiers etc.
Ne vous inquiétez pas d’être forcé à consommer moins, ce sont les pauvres qui engraissent les riches en les singeant superficiellement avec l’objectif (impossible) d’être comme eux un jour.
Vu le prix des cigarettes, des portables et fringues de marque (jusqu’au slip « Adidas » bien apparent), les lunettes et autres quincailleries qui circulent, on peut se demander pourquoi tout ça est plus important pour certains que d’aller pousser la porte de ce magasin décrié... Là, les pommes bio, les nouilles bio et autres, c’est le même prix que dans un Carouf voire moins cher.Mieux encore, il y a le panier direct du producteur, les cours gratuits pour apprendre aux gens qu’un budget alimentaire bio n’est pas plus élevé :Pour sortir du marasme, il y a d’autres voies telles que :-
@Corinne Colas
Concrètement, même une infirmière apprend que deux cancers sur trois sont liés à l’environnement : malbouffe et pollution.on l’attendait celle_là,
c’est pas bien de faire concurrence à Cabanel, les cancers sont nucléaires, tenez_en compte svpsinon, rien sur l’étonnante longévité, et en plus en meilleure santé de nos populations confrontées à tous les maux que vous agitez comme un camelot à la foire ?
Et ce n’est qu’un début, le génie génétique est une nouvelle révolution, qui ouvrira de nouvelles perspectives,dont même vous finirez par profiter.concernant le lien entre obésité, maladies cardio vasculaires, les mêmes qui stigmatisaient le « gras » commencent à revoir la problématique, si ça se trouve, ils vont nous conseiller 2 côtes de porc par jour ?
D’ailleurs, on commence à examiner de près tous ces « dogmes » issus d’études pour le moins, faibles, comme pour les nitrates par exemple.Mais vous avez bien posé le problème:vous militez pour une cause politique,,qui n’a pas de programme sinon d’abattre la société capitaliste, pour installer un nouvel « ordre mondial »( c’est le discours de tous les membres de votre clique, la démocratie est inadaptée aux enjeux environnementaux) bref des fachos peints en vert.
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@joletaxi
Si vous êtes honnête, vous allez bien trouver les cours d’une étudiante infirmière sympa avant d’aboyer et vous irez ensuite accuser la « société capitaliste » qui ose enseigner de telles inepties.Pour info, on n’est pas dans un système capitaliste mais ce n’est pas le sujet, et concernant la démocratie, le jour où elle arrive, je veux bien être prévenue....Eux aussi : https://www.youtube.com/watch?v=uzcN-0Bq1cwJe vous laisse à vos deux côtes de porc, pas besoin non plus de génie génétique pour tenter de lui ressembler, ce sera toujours moins bien. -
@Corinne Colas
Bravo pour cette belle répartie !
Votre interlocuteur l’a bien méritée. -
@Corinne Colas
que des liens pour petit bourgeois largement au dessus du smic.
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Et j’ai atteint mon quota pour le week-end, salutations !
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@Corinne Colas
Moi aussi ! J’ai appris que nous étions des bobos, des zozos, des zinzins, des sectaires, des khmers verts, et que nous roulions tous en 4x4 !
Y’a de quoi faire une chanson.
Bon week-end à tous, même aux connards !
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"Ainsi, l’Inde connaît une augmentation rapide de sa population. La population indienne augmente d’environ 19 millions d’individus par an (conséquence d’une fécondité de 2,4 enfants par femme en moyenne — contre 1,5 pour la Chine). L’espérance de vie est passée de 38 ans en 1952 à 64 ans en 2011."
c’était un pays végétarien en 1952, superbe résistance aux maladies, le végétarien.
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