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Commentaire de Schockweiller François

sur Note sur la suppression générale des partis politiques


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Schockweiller François 21 février 2015 17:50

Je vais être très critique sur le fond du discours de Simone mais je tiens à préciser que les idées partagées sont intéressantes.

Le premier point frappant : On ne peut pas ressortir ses citations hors de tout contexte et en niant que 75 ans se sont écoulés depuis, ce n’est pas sérieux.

Ce que dit Simone est très pertinent en 1940 où les gens ne changeaient presque pas de parti politique de leur naissance à leur mort. Aujourd’hui ce qu’elle dit ne peut pas avoir de sens : regardez vous et autour de vous, tout le monde change de parti politique en permanence. Nous ne sommes plus au taux d’adhérents des partis où le syndicalisme et compagnie fédéraient les gens longtemps. Aujourd’hui les militants représentent une infime partie des votants d’un parti et font les girouettes en permanence.

Ensuite il serait utile d’éditer l’article pour ajouter les solutions envisagées par Simone. Car j’ai du mal à croire qu’elle pose une critique structurelle, critique des mouvements vide de doctrine et n’ait pas proposé une alternative ou une nouvelle approche.

Sinon on tombe comme expliquait l’un des commentateurs, dans la suppression des partis pour reformer... des partis. Un parti à l’origine c’est un groupe politique et ils ne sont pas du tout identiques.
Allez au PS ou à l’UMP, le propos ne vaut plus : vous pouvez entrer quelque soit vos idées et sans avoir aucune formation politique, sans rigueur intellectuelle.
Allez dans un parti ouvrier d’extrême gauche, vous allez voir un débat politique incomparable avec de forte divisions internes par débat sur les doctrines économiques (trop souvent ancré sur le passé cependant, ce qui rejoint en partie la critique faite par Simone).
Les modes de représentation au sein d’un parti compte aussi... primaires pas primaires ? Même budget pour tout les candidats ou pas ? corruption ou pas ? Accès média ou pas ?

Finalement, les citations de cet article occultent l’essentiel qui pose problème aux partis comme aux pays : les classes sociales et l’iniquité face aux élections.
Le système ultra libérale et les opacités diverses et variées ont ré-introduit l’élection censitaire même au sein du suffrage universel direct. C’est le point essentiel à traiter avant de repenser le mode électoral : accès à l’information, conditions de candidature, égalité médiatique, corruption.

Tout ceci n’est pas traité par l’article.

Cordialement,
militantvibes.com


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