@Tythan
Eh bien ces termes sont faux. La seule chose que l’on
peut dire, c’est qu’il n’est pas juridiquement prévu de sortie de
l’euro. Ce que vous dites, ce n’est pas dans les traités.
Vous pouvez postuler que les termes sont faux, il n’en restent pas moins vrais.
S’il n’est pas prévu juridiquement de sortie de l’€, vous comprenez bien qu’il risque d’être assez difficile de faire appel à un texte juridique qui n’existe pas.
Ainsi, vous ne pouvez pas faire appel à un article des traités et dire « par application de l’article N du traité A, la France décide de ne plus utiliser l’€ comme monnaie ».
Vous ne pouvez donc pas,
juridiquement (=faire appel au droit), sortir de l’€. Ce n’est ni prévu (comme vous le dites, puisque non inscrit dans les traités), ni possible (pour la même raison).
Ainsi, la seule façon
juridique prévue de sortir de l’€ reste la sortie de l’UE (quitte a ré-adhérer à l’UE ensuite).
Sauf qu’encore une fois, ce n’est pas ce que dit le
droit. Pourquoi donc François Asselineau se soumet-il à ce que les
européistes disent du droit ?
Sauf que justement, comme dit plus haut, le droit ne dit rien. Donc vous ne pouvez vous appuyer dessus pour sortir de l’€. Par contre, la sortie de l’UE, elle, est prévue et permet également la sortie de l’€ (bis repetita)
[...]. Ce qui est criticable, c’est la soumission
de l’UPR au dogme européiste faisant de la sortie de l’UE un préalable à
la sortie de l’euro.
Sauf que, toujours selon le droit, la sortie de l’€ nécessite la sortie de l’UE. Ainsi, la position de l’UPR est, comme je l’ai déjà dit, en parfaite conformité avec son principe du respect du droit (existant, pas imaginaire).
Quoi ? Vous pensiez que Asselineau allait inventer l’article qui permettrait de sortir uniquement de l’€ ? lol
Car pourquoi l’UPR a-t-elle cette position absurde ?
Tout simplement parce que l’UPR cherche à prétendre que les solutions
préconisées par Nicolas Dupont-Aignan ou d’autres sont impossibles et
qu’elle seule aurait raison.
La position n’est donc pas absurde, CQFD, et votre conclusion tombe à l’eau.
Nous, à DLR, nous avons toujours été très respectueux de
la position de l’UPR de vouloir avant tout sortir de l’UE. Mais ce que
nous n’acceptons pas, c’est que l’UPR disent que les solutions que nous
préconisons seraient impossibles, alors qu’elles le sont.
Selon la ligne de l’UPR, certaines autres positions ne sont effectivement pas acceptables/possible. C’est là encore un choix, critiquable, mais c’est celui de l’UPR.
Je pense personnellement que toutes les solutions sont possibles dans l’absolu j’ai une préférence pour l’application du droit que tous (il me semble) les pays ont accepté. Je ne crache pas pour autant sur les autres même si je comprends la position de l’UPR.