@Tythan
Vrai pour la monnaie (mais cela a été démocratiquement accepté, en
France par le référendum sur Maastricht de 1995), plutôt vrai sur
l’agriculture, même si les Etats ont conservés des marges de manoeuvre,
plutôt faux s’agissant de l’industrie (les marges de manoeuvre restent
très importantes dans les faits, cf. sauvetage d’Alstom par Sarkozy et
démantèlement sous Hollande), faux pour la politique diplomatique et
encore plus militaire.
Il y aurait beaucoup à dire sur le « démocratiquement accepté ». Je ne vois pas en quoi l’exemple que vous citez montre « les marges de manœuvres très importantes dans les faits ». Pour le reste c’est en partie faux, pour le moment.
Ce que vous dites est vrai, mais le problème c’est que tous les accords patronnés par l’UE tomberont... Et ce n’est pas rien, ce sont eux les plus importants économiquement. Pour ne prendre qu’un exemple, la France sortira de la zone de libre échange interne à l’UE, quid de la norme CE, quid des projets de recherches organisés par l’UE...
Preuve que vous n’avez pas apporté, je suis désolé de le constater. Surtout qu’en plus vous vous trompez : il est nécessaire de s’enchaîner avec d’autres Etats par des accords de coopération, sans quoi ces derniers n’auront aucune valeur. Après, et là vous avez raison, il est possible de limiter le plus possible les atteintes aux droits régaliens de chaque Etat, ce que la construction européenne ne fait pas aujourd’hui.
Le terme de « régalien » (qui désigne le coeur des compétences des Etats, à savoir Police, Justice, Diplomatie) est mal choisi dans votre phrase.
Résumer les fonctions régaliennes à celles que vous avez cité n’est pas exact. Elles peuvent aller bien au-delà. Le terme est adéquat dans sa phrase (ex : monnaie)
Tous le problèmes vient des limites à cette coopération, les clauses de sauvegardes à mettre en place, les droits fondamentaux sur lesquels chaque Etat n’acceptera pas de mettre en commun sa compétence.
La question n’est pas la perte de droits « secondaires » mais de droits jugés primordiaux. Comparer un accord de coopération avec ce qu’il se passe maintenant n’a pas vraiment de sens.
L’euro ne répond totalement à aucune des 2 définitions (unique/commune).
Et pourquoi NDA, s’il arrivait au pouvoir, serait-il incapable d’obtenir l’unanimité des 28 sur un texte de compromis ?
D’autant que l’unanimité des 28 est une fiction, puisque seul l’avis des grands pays compte
Parce qu’il y a fort à parier que tous les pays n’ont pas les mêmes positions que NDA et qu’ils en refuseront une ou plusieurs.
Exemple au hasard :
les délocalisations : des pays en souffrent, d’autres en bénéficient.
Idem pour les mouvements de capitaux.
C’est tellement une fiction qu’il me semble avoir lu qu’une tentative de modification de cet article 48 imposant l’unanimité a été proposée au parlement européen. Pourquoi vouloir modifier une fiction ?
Désolé de vous décevoir mais l’avis de tous les pays ayant ratifié le même traité comptent et c’est bien normal.
Les différences que je vois, c’est que DLF est relativement précis sur le cadre de ces coopérations tandis que l’UPR ne l’est pas ou plutôt semble préciser qu’il n’y en aurait pas (ce qui est un peu inquiétant et non réaliste).
Non parce que c’est exactement ce sur quoi FA vous critique donc arrêtez de vous targuer de clarté quand c’est tout le contraire !
Si cette voie n’est pas prioritaire, c’est aussi parce que si la France sortait unilatéralement, sans négocier, de l’UE, alors elle risque de se trouver isolée face au bloc de l’UE. Ainsi, si l’UE survit au choc de la sortie de la France, notre pays ne trouvera personne d’autre que l’UE pour mettre en place les coopérations dont vous parlez. Et il est évident qu’il y aura là un risque très important !
Sauf que la voie dont vous parlez n’est proposée par personne ou en tout cas, pas l’UPR qui prévoit d’utiliser l’art.50 pour sortir de l’UE.
Cet article prévoit une durée maximale de 2 ans pour négocier tout un tas de chose, dont des traités, des accords, ..., avec l’UE et/ou les pays membre. Votre paragraphe est clairement hors de propos
Maintenant, pouvez vous répondre clairement à ces questions :
Pouvez-vous m’expliquer clairement ce que signifie « sortir de la logique actuelle de la construction européenne » ? Vous sortez de l’UE oui ou non ?
Parce que sortir de la logique actuelle de l’UE
peut aussi vouloir dire « on garde l’UE mais on réoriente sa politique
générale en la basant sur des coopérations internationales » ce qui revient à « renégocier les traités »
Autre éclaircissement : vous voulez former un autre type de construction européenne donc instance une supra-nationale ? Si oui, quels seraient ses pouvoirs ?
07/07 16:23 - Tythan
@Gauche Normale Je relis ce fil de commentaire, et j’avoue tomber de ma chaise en voyant (...)
11/05 09:32 - benevole
Quoi ? Il court toujours en liberté ce VGE ? A l’époque de Robespierre, il serait passé (...)
24/02 18:51 - GrandGuignol
@Tythan ", les politiques de l’UE ne sont pas compatibles ou non avec une monnaie (...)
24/02 18:40 - soi même
Et bien c’est bien je crénais le principe, c’est à dire l’auteur de (...)
24/02 18:21 - GrandGuignol
Tythan « Vous avez fumé ou quoi ? » Lol. Attaque personnelle maintenant......Je vois le (...)
24/02 18:07 - GrandGuignol
@Tythan Le discours classique du lobotomisé par les medias à tous les niveaux.... Que voulez (...)
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