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Commentaire de François Marie

sur Liberté, Solidarité, Equité dans la République


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François Marie (---.---.73.200) 5 mars 2007 12:17

Bravo à Lescaudron Didier. Il a dit ce qu’il fallait dire.

J’ajouterais cependant une question à l’auteur : pouvez-vous justifier ce titre ? «  »Liberté, Solidarité, Equité dans la République«  » ?

Est-ce un hasard ? Mr Borlo reçu hier à l’émission de France 5 ’Ripostes’ a parlé à plusieurs reprises d’équité républicaine. A aucun moment il n’a parlé d’égalité.

Personne sur le plateau n’a réagi.

L’équité on sait ce que c’est : c’est une limite, plus ou moins floue au delà de laquelle on tombe dans l’inique.

L’égalité républicaine, on sait ce que c’est : une égalité de droits pour tous les citoyens. De droits !

L’équité républicaine est un concept inventé par les ennemis de l’égalité républicaine, donc les ennemis de la république.

Mr Lescaudron écrit : «  »Il faudra, de toute façon, que les bien-portants agissent et dégagent des ressources pour soulager la détresse de ceux qui ne bénéficient pas des mêmes chances. Il ne s’agit pas de faire la charité, comme le font certaines associations pleines de bons sentiments, mais de mettre en place les conditions de dignité et d’autonomie maximale de toutes personnes en souffrance.«  »

Précisons : il ne faut pas compter sur ceux qui veulent baisser les recettes de l’état, évidemment.

Le libéralisme, c’est la religion de l’assouvissement des désirs au mépris de la satisfaction des besoins : besoins des handicapés, des sans logis, des sans emploi, …

Alors on nous sert des discours de charité, de discrimination positive, et toutes sortes de salades dégoulinantes de sentiments hypocrites.

Le crime des libéraux, ce n’est pas de créer sans cesse de nouveaux désirs, de nouveaux besoins, de nouvelles inégalités : c’est d’empêcher la collectivité de pourvoir aux besoins vitaux des nécessiteux au prétexte que la gestion des inégalités, c’est le monopole du marché !

Tout interventionnisme est taxé d’entrave à la concurrence libre et non faussée. Or les besoins vitaux des plus faibles sont précisément ceux de la population la moins fortunée, donc sans intérêt pour le ’marché’.


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