Les magistrats de la
Cour des comptes ne sont pas plus neutres que les journalistes.
Ils sont nommés
« sur profil » eux aussi. N’étant pas élus, ni responsables
devant des élus comme le sont les ministres par exemple, il est
évident qu’ils ne doivent avoir aucun pouvoir mais se borner à
certifier la loyauté des comptes et non à donner des avis
économiques.
Lesquels vont en
effet comme cela a été souligné dans le sens de l’austérité pour
les producteurs de biens et services.
Exactement comme ces
autres non élus qui composent la commission de Bruxelles. C’est
évidemment une coïncidence fortuite !
Accepterait-on que
les juges du siège donnent des avis officiels sur la politique
pénale sans crier à la fin de la séparation des pouvoirs,
principe fondamental d’une république démocratique ?
Quand on donne des
leçons de rigueur budgétaire aux autres, on se doit d’être
exemplaire. La moindre des choses serait que la Cour des comptes
publie chaque année un bilan exact de son coût et des revenus que
chacun tire de cette prestigieuse nomination.