C’est une remarque de bon sens que de dire qu’un tableau qui a été commandé ne doit pas rester entre les mains du peintre mais se trouver entre celles de l’acheteur ou de sa descendance.
Sauf évidemment si l’acheteur est mécontent du portrait par exemple.
Ce qui n’est pas imaginable pour le chef d’œuvre de Leonardo.
Tout porte à croire que ce tableau n’était pas à vendre et que si François 1er en a donné une somme rondelette à da Vinci, il lui en a laissé la jouissance sa vie durant ; une sorte d’usufruit.
Pourquoi Leonardo a-t-il emmené ce tableau avec lui dans son émigration de l’Italie vers la lointaine France ? Pourquoi y tenait-il tant ?
Parmi les thèses qui ont été imaginées, j’ai beaucoup de sympathie pour celle-ci :
Le peintre était très attaché à sa mère qui est décédée alors qu’il était encore jeune. Il n’y avait pas de photos à l’époque et faire un portrait de mémoire est très difficile.
Mais voilà qu’un jour, Vinci rencontre une jeune femme qui ressemble beaucoup à la chère disparue.
Il obtient de faire son portrait pour le conserver personnellement, peut-être en faisant ce dessin sur papier gratuitement en échange. Conformément à la mode du temps, il réalise un profil.
Quelle expression donner au visage ?
Cette mère aimante souriait sans doute beaucoup à son enfant. Il doit donc faire un visage souriant.
Oui mais elle est décédée en le laissant seul sur la Terre. Il doit donc faire un visage triste.
Alors Leonardo décide de peindre les deux expressions simultanément sur le visage !
Outre un tendre souvenir, cette toile personnelle sera ainsi l’occasion de relever un défi pictural !
C’est au niveau des yeux et de la bouche, essentiellement, que se forme l’expression.
Vinci peint d’abord des yeux et une bouche triste. Il suffit de cacher le bord des yeux et de la bouche sur une image du tableau pour voir ce visage.
Ensuite il peint un trait relevé sur le bord des yeux et de la bouche pour traduire la gaieté. On voit mieux celle-ci en cachant le centre des yeux et de la bouche.
Le sourire paraît « énigmatique » parce que notre perception, très développée car vitale, de l’expression d’un visage humain, « sent » que quelque chose ne va pas.
En effet quand un humain sourit, les muscles des joues (les fameux zygomatiques) se contractent et forment une bosse sur les pommettes.
Ce n’est pas le cas sur le visage de la Joconde. D’où cette impression d’étrangeté mais aussi de noblesse angélique qui convenait sans doute au peintre pour le portrait sacré de sa mère.
Cette astuce de da Vinci n’est pas pour rien dans la célébrité mondiale du tableau !
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