« faire sourire une femme, rire un enfant aux éclats et que l’homme que je croise pose sa main sur mon épaule pour me parler comme un frère »
Chacun son truc. Certains n’ont pas besoin / n’apprécient pas l’idée même de fraternité.
Vous avez une sensibilité, une culture et une éducation qui font que, pour vous, il est agréable de faire partie d’un tout, il est agréable de côtoyer vos congénères, il est agréable de passer du temps avec eux.
Ce n’est pas le cas de tout le monde sur cette Terre. Sans même parler de richesse ou de possessions, le paradis de nombreuses personnes semblent être un désert, loin de leur famille étouffante et de la compagnie de l’homme. Loin du rire des enfants ou du sourire d’une femme.
Chaque année de nombreuses personnes s’en vont dans des coins reculés, reclus dans des monastères perdus ou seuls au milieu de déserts arides. Parce que ces personnes apprécient la solitude.
D’autre apprécient la compétition, ou l’accumulation.
Qui êtes vous pour juger et dire que le sentiment de fraternité c’est le « bien » et l’accumulation c’est le « mal » ?
Vous êtes complètement formatés par des valeurs judéo-chrétiennes, qui sont tout sauf universelles, et vous ne vous en rendez même pas compte.
Oui la vie c’est la jungle. Vous essayez d’imposer votre vision du monde, dans la quel il est anormal que les petits crèvent. Car c’est le monde que vous souhaitez pour vous. Et si les autres n’en voulaient pas, de ce monde ? Et si votre garçon qui va vendre son rein, il préfère un monde dans lequel c’est chacun pour sa peau ?