@lermontov
Je parle « système », vous répondez « production », vous ne voyez qu’une partie du dessin, en plus en prenant un exemple qui n’a rien à voir comme « méthode » puisque vous citez Bourguignon !
Régime alimentaire basé sur la combinaison de végétaux : céréales et légumineuses complètes, dont les compositions complémentaires permettent un équilibre dans les huit acides aminés essentiels des protéines ; oléagineux ; féculents ; fruits et légumes ; apports modérés en produits animaux (poisson, viande) et produits laitiers et oeufs.
Une alimentation peu transformée, peu emballée, produite, commercialisée et consommée localement.
Une agriculture faiblement mécanisée et utilisant peu d’intrants chimiques.
Un lien fort et direct entre les paysan-nes et la population locale.
A partir de produits de base similaires, une grande diversité et inventivité alimentaire géographique et culturelle. »
« Ce mode alimentaire se caractérise par une forte transformation des produits consommés, des distances importantes entre producteur/transformateur et consommateur (en France la distance moyenne parcourue par un consommateur vers son lieu d’approvisionnement est de 25 km), un régime alimentaire généralement riche en produits raffinés, sucres rapides, graisses saturées, sel, viandes, pauvre en aliments de base non transformés, en céréales complètes, fruits et légumes, souvent carencé en en fibres et micronutriments essentiels (sels minéraux, vitamines), et un fort gaspillage des aliments (40 % sont jetés)...
L’alimentation est d’une importance vitale pour l’humanité sur le plan nutritionnel, sanitaire, social, culturel... et géopolitique (autosuffisance ou dépendance alimentaire des pays). Paradoxalement, les évolutions de la production d’aliments n’ont à aucun moment fait l’objet d’un débat public, d’une réflexion globale de la société et des décideurs politiques. Elles n’ont pas été basées sur des politiques alimentaires et nutritionnelles définies, mais sur un ensemble de facteurs, comme les politiques agricoles, foncières et d’aménagement du territoire, des évolutions technologiques et agronomiques, les choix économique et financiers de la part des entreprises, le développement de la publicité, des changements dans les modes de vie, les rapports sociaux entre femmes et hommes, l’urbanisation, etc.
Les ingrédients de base ne représentent en général plus qu’une part très faible du coût d’un produit alimentaire, par rapport aux coûts de la fabrication du produit fini, du transport, de l’emballage, de la distribution, du marketing et de la commercialisation. Dans le contexte de la mondialisation économique, de nombreux produits alimentaires résultent d’un assemblage impliquant plusieurs pays et des dizaines de milliers de kilomètres parcourus. Même les aliments non transformés, mais produits industriellement, comme les fruits et légumes, les poissons et crustacés, voyagent sur de longues distances. »
La suite sur http://www.adequations.org/spip.php?article552
Pour ceux qui aiment jouer avec les mots :
07/05 16:47 - [email protected]
13/03 21:17 - lermontov
06/03 21:45 - alinea
@Corinne Colas Je me suis renseignée sur Bureau Veritas ; ma foi, n’ont pas l’air (...)
06/03 21:42 - alinea
06/03 14:50 - lermontov
@ lermontov Donc, opposer viandard à végétalien est crétin. Le problème, c’est : (...)
06/03 14:32 - lermontov
@ Corinne Colas Tu sais lire ? L’auteur s’en fout des conditions de production, (...)
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