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Une grande problématique au centre de nos assiettes

Bien que l'écologie soit un sujet qui touche tout le monde, bien peu de gens sont au courant de l'une des causes les plus importantes de problèmes environnementaux auxquels la planète fait face. Pourtant, cette cause est au centre de bien des assiettes...

De nos jours, l’écologie est un sujet qui se retrouve constamment dans l’actualité. Que ce soit à propos de la fonte de glaciers, du réchauffement climatique, de la disparition de certaines espèces animales, de la déforestation massive, des déversements de pétrole dans l’océan ou de la fracturation hydraulique, aucun jour ne passe sans que des articles soient écrits à propos de l’environnement. Il est donc clair que l’avenir de notre planète et de sa biodiversité est quelque chose qui nous touche et auquel nous portons une grande importance. Pourtant, la plupart de la population ignore l’une des plus grande cause des problèmes environnementaux auxquels nous faisons faces actuellement. Quelle est cette cause mystère ? Eh bien ne cherchez pas plus loin : elle se situe en plein dans votre assiette.

Dès notre jeune âge, on nous dit qu’il est essentiel de manger de la viande pour avoir toutes les protéines nécessaires et qu’il faut boire du lait pour avoir les os forts. C’est ce qui se dit partout depuis toujours, alors évidemment, ça doit être vrai. Le seul hic, c’est que ce ne l’est pas. Non seulement notre consommation de viande, d’œufs et de produits laitiers actuelle n’est pas essentielle, mais elle est en fait mauvaise pour notre corps à plusieurs niveaux. La consommation de viande et de certains autres produits animaliers sont régulièrement associés à des troubles de cholestérol. Quant au lait et aux autres produits laitiers, plusieurs études ont lié leur consommation à une augmentation du taux de cancer et à plusieurs autres problèmes de santé, tels qu’un affaiblissement des os. Plusieurs autres éléments de notre alimentation sont liés à des problèmes de santé, mais peu de gens en sont conscients. Personnellement, je vous recommande de faire vos propres recherches à ce sujet ainsi que sur les avantages d’une alimentation à base de plantes. Malheureusement, le pire dans tout cela reste au niveau des effets de notre alimentation sur l’environnement.

En effet, nos habitudes alimentaires actuelles ont des conséquences dévastatrices un peu partout dans le monde. L'élevage du bétail et ses sous-produits représentent au moins 32 000 millions de tonnes de dioxyde de carbone (CO2) par an, soit 51% de toutes les émissions de gaz à effet de serre à travers le monde[1]. Si cela semble dévastateur, sachez que l’agriculture animale est également la cause principale d’extinction des espèces, des zones mortes océaniques, de la pollution de l’eau et la destruction des habitats naturels. Une grande partie de ces extinctions d’espèces et de la destruction des habitats est due à l’anéantissement de la forêt amazonienne, qui est elle-même dû à 91% à l’agriculture animale[2]. Évidemment, les statistiques ne sont que des chiffres, il peut donc être difficile de visualiser l’ampleur et la gravité du problème. Par contre, il est assez simple de visualiser ceci : à toutes les heures, plus de 6 millions d’animaux sont tués pour contribuer à notre alimentation[3].

Tous ces faits semblent anodins, et peuvent entrer par une oreille et sortir par l’autre, puisque nous sommes habitués en tant que société à exterminer certaines espèces vivantes pour pouvoir satisfaire nos demandes quelques peu égoïstes. Mais pensez à ceci : quelle est votre réaction aux différentes cultures qui mangent des chats ? À celles qui mangent des chiens ? Tueriez-vous votre bon ami Fido pour le manger au souper ? Nous ne pouvons pas nous permettre de juger que la vie d’une espèce vaut plus que la vie d’une autre. Plusieurs rationalisent leurs choix en se basant sur l’intelligence de leurs petits compagnons, sans savoir que le second animal le plus intelligent est en fait le porc. Chaque animal devrait avoir le droit de vivre en liberté.

Il est donc clair que notre alimentation est l’un des plus grands problèmes qui soit. En plus d’avoir des effets négatifs sur notre santé, elle est dévastatrice pour l’environnement et est totalement égoïste et inhumaine. Mais le vrai problème se trouve dans le manque d’informations qui est données aux gens dans les médias communs. C’est pourquoi je vous recommande de ne pas vous baser uniquement sur mes dires, et de faire votre propre recherche à ce sujet. Vous pouvez vous rendre sur « www.cowspiracy.com/facts/ » pour voir plus de statistiques à ce sujet, chacune étant accompagnée de ses sources.

 

[1] Goodland, R Anhang, J. “Livestock and Climate Change : What if the key actors in climate change were pigs, chickens and cows ?”
WorldWatch, Novembre / Décembre 2009. Worldwatch Institute, Washington, DC, USA. Pp. 10-19.

[2] Oppenlander, Richard A. Food Choice and Sustainability : Why Buying Local, Eating Less Meat, and Taking Baby Steps Won’t Work. . Minneapolis, MN : Langdon Street, 2013. Print.

Margulis, Sergio. Causes of Deforestation of the Brazilian Rainforest. Washington : World Bank Publications, 2003.

[3] A well-fed world. factory farms. (http://www.awfw.org/factory-farms/)


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50 réactions à cet article    


  • Le p’tit Charles 5 mars 2015 11:20

    Dans nos assiettes il n’y a que du poison...Toutes les analyses le prouvent mais personne ne dit rien et bouffe sa merde quotidienne...Faut dire que les marchands de merde sortent des urnes.. !


    • Alren Alren 5 mars 2015 11:28

      Le problème récurrent de l’Homme c’est de ne pas accepter ce qu’il est.


      En l’occurrence être un animal omnivore. Dont le système digestif ne peut pas récupérer suffisamment de protéines dans une alimentation uniquement végétale.
      Les herbivores ne le peuvent pas non plus : ils laissent faire le travail à des bactéries qu’ils incubent dans leur panse pour les ruminants. Mais l’Homme n’a pas de panse ni de caecum.

      Que cela nous plaise ou non, nous sommes adaptés à un régime alimentaire qui fait cohabiter, comme pour les autres singes, végétaux et animaux. Les chimpanzés mangent des colobes, d’autres espèces, des insectes etc.

      Si les végétariens, végétaliens, ont des chats et des chiens à la maison, ils ne les nourrissent pas de végétaux. Pourquoi donc ?

      • Emile Perron Emile Perron 5 mars 2015 14:16

        @Alren
        L’espèce humaine est, effectivement, omnivore. Mais notre consommation actuelle de produits animaliers est beaucoup trop élevée, ce qui affecte la planète entière de manière très négative, si bien que nous ne pouvons nous permettrent de continuer ainsi très longtemps.


        De plus, il est commun de penser qu’une alimentation végétalienne ne contient pas ou presque pas de protéines, alors qu’en fait les protéines ne sont pas un problème. Le seul nutriment qui est plus difficile à obtenir dans une alimentation végétalienne, c’est la vitamine B12. Et même pour celle-ci, il s’agit de prendre un comprimé une fois de temps à autres, ou de consommer des aliments enrichis de B12, comme une grande partie des laits végétaux le sont.

        Quant aux chimpanzés, ils mangent effectivement de la viande et des insectes, mais ces deux derniers ne représentent en moyenne que 5 à 7% de leurs alimentation, le reste n’étant constitué que de végétaux.

        Je crois, et ce n’est qu’une opinion personnelle, que l’être humain est fait de manière assez semblable, et que les produits animaliers devraient faire partie de l’alimentation de tous, mais en beaucoup plus petite quantité que ce que nous consommons actuellement.

        Dernièrement, même les végétariens et les végétaliens nourissent à leurs animaux une diet qui est adéquate pour leurs espèces. Les chats et les chiens sont fait de manière très différente des êtres humains, on ne peut donc pas comparer l’alimentation de ces espèces en espérant un résultat similaire.

      • subliminette subliminette 5 mars 2015 12:07

        Merci Emile,

        Je partage totalement.
        Mais ne croyez-vous pas qu’il serait prioritaire d’alerter sur les saloperies qu’on nous fait avaler dans les fruits et légumes ? Les pommiers sont traités 30 à 50 fois par an aux pesticides et fongicides, pour ne citer que cet exemple. Pourtant on nous serine qu’il FAUT en manger en grandes quantités, et que le bio n’est pas « meilleur » (sur quel plan ?) !


        • Emile Perron Emile Perron 5 mars 2015 14:21

          @subliminette
          Je ne connais pas grands choses au sujet des pesticides et des divers produits qui sont ajoutés aux différents végétaux qui font partie de notre alimentation. Par contre, je sais que les végétaux que nous nourissons aux animaux sont tout aussi « empoisonnés », voir même plus pour certaines variétés. Ces produits se retrouvent donc dans notre système lorsque nous ingérons les produits de ces animaux.


          Quant à votre question, je ne suis pas suffisament informé sur le sujet pour y répondre adéquatement, mais il serait intéressant de faire des recherches à ce sujet et d’informer les gens des trouvailles.

        • kalachnikov lermontov 5 mars 2015 14:28

          Non, une simple pomme reçoit bien plus (360 traitements différents, me semble-t’il).

          Le problème est le suivant :

          démographie toujours en hausse ;
          alimentation de masse qui implique nécessairement la destruction environnementale. On ne peut vivre de cueillette avec 7 milliards d’habitants.

          Donc, la question morale concernant l’alimentation est accessoire. Que cette alimentation soit essentiellement omnivore ou végétalienne, ce sera la même*.

          (*je rappelle aux idéalistes que pour faire un champ, il faut déforester, etc. En conséquence, le passage à une alimentation végétalienne de masse ne changera rien.)



        • Emile Perron Emile Perron 5 mars 2015 14:45

          @lermontov
          Comme je le disais, je ne suis pas informé à ce sujet ; le nombre de traitements pour une simple pomme me suprend donc grandement.


          Par contre, bien qu’il soit vrai que la hausse constante de la population mondiale soit à la base du problème, je crois que si les 7 milliards d’être humains habitant actuellement sur terre étaient tous végétalien, la planète aurait beaucoup plus de chances de « survivre ». 3 acres sont nécéssaires pour nourrir une personne omnivore pour une année, alors que cette même surface peut nourrir 18 personnes végétaliennes pour la même période.

          Peut-être suis-je idéaliste, mais si cela me permet de faire des changements dans mes habitudes et d’encourager les autres à faire demême afin de possiblement augmenter le temps durant lequel nous pouvons vivre sur cette planète, et ce en réduisant la cruauté animale, alors être idéaliste me convient en attendant qu’une meilleure solution se pointe.

        • kalachnikov lermontov 5 mars 2015 14:55

          @ Emile Perron

          Ton pb est surtout psycho : t’as peur de faire bobo o zanimo passke le zanimo en toi il étouffe.

          T’en fais pas, la terre va survivre mais ton espèce, non et c’est normal, figure-toi. On meurt tous un jour.

          Je suis omnivore depuis toujours et mange raisonnablement de la viande. Le problème est en fait celui du mode de vie dit occidental. Modes de production destructeurs, hygiène de vie calamiteuse, etc.

          Le problème de la démographie n’est pas dans le nombre mais dans l’augmentation constante et continue. Avec un fonds religiosant, ’la vie c’est sacré’ patati patata. Donc, il n’y a pas que la naissance ; il y a l’espérance de vie, la santé, le transhumanisme, etc. La clef de tout cela est : effroi de la mort, absence de virilité et de force de caractère.


        • cevennevive cevennevive 5 mars 2015 15:40

          @lermontov

          Si vous quittez notre pays, comme vous en avez l’intention, j’espère que vous resterez parmi nous de là où vous serez...

          Cordialement.




        • foufouille foufouille 5 mars 2015 12:48

          je sent qu’on va beaucoup rire.


          • Xenozoid 5 mars 2015 14:24

            @foufouille
            est arrivé ,très pressé, le pourfendeur.....
            con tinue


          • cevennevive cevennevive 5 mars 2015 15:35

            Tiens, l’article hebdomadaire stipendiant les méchants qui mangent viandes, oeufs ou produits laitiers...


            Cela devient sporadique sur AV, avec les disputes y afférant.

            Que de rodomontades, d’intolérance, de dichotomies inutiles !

            La moitié au moins de l’humanité se nourrit de viande uniquement, accompagnée d’improbables légumes destinés seulement à apporter de la couleur.

            L’autre moitié ne mange pas à sa faim ou aimerait bien varier un peu ce qu’il y a dans son assiette.

            Le monde ne se résume pas à vos petites préoccupations gustatives ou vitaminiques.

            Bien d’autres choses s’y passent, autrement plus ignobles et inadmissibles !


            • Corinne Colas Corinne Colas 6 mars 2015 12:50

               »les méchants qui mangent viandes, oeufs ou produits laitiers...« 

              ... ou dialogue de sourds dès qu’un adulte préfère s’imaginer en tant qu’enfant ayant à supporter des remontrances.

               

              Quand Cabanel fait un papier sur le nucléaire, est-ce que les abonnés à EDF (la grande majorité encore) se croient accusés de méchanceté sous prétexte d’accidents nucléaires avérés et de leurs conséquences  ? Ben non ! Que tous les mangeurs de viande soient rassurés, ils ne sont pas plus « méchants » aux yeux des végétaliens ! D’autant que nous sommes si peu nombreux qu’à l’évidence, familles et amis sont forcément eux aussi des « méchants »... que l’on aime malgré tout heureusement. 

               

              Concernant les vrais »méchants" il="il" y="y" a="a" bien="bien" au="au" demeurant="demeurant" sur="sur" agoravox="agoravox" et="et" autres="autres" le="le" directoire="directoire" de="de" ses="ses" dont="dont" en="en" est="est" un="un" exemple="exemple" se="se" trouve="trouve" toujours="toujours" dans="dans" malheureusement="malheureusement" aussi="aussi" guerres="guerres" tous="tous" les="les" sociales="sociales">

               

              C’est l’overdose de mauvaises nouvelles car la liste des choses « ignobles » et « inadmissibles » est bien longue pour quelqu’un de curieux. L’industrialisation de l’alimentation à l’occidentale de notre siècle promue partout, qui dévaste le monde et ses habitants divers et variés, fait partie de ce modèle non soumis à débat. Sur l’échelle de l’injustice, elle tient une belle place car elle cumule les forfaitures présentées comme des bienfaits. 


              Sachant que le discours destiné aux consommateurs, est justifié lui, en partie par de fausses "préoccupations gustatives ou vitaminiques« , on ne peut les qualifier de »petites".  Toute la publicité est basée dessus avec deux mythes porteurs : protéines d’origine animale, calcium dans les produits laitiers. 


              Si c’est présenté comme indispensable à notre santé, on ne peut que faire l’impasse sur le milliard d’animaux abattus chaque semaine pour la consommation humaine. On est loin, loin, loin du « chasseur-cueilleur » auquel on se réfère en permanence mais la majorité se contente aisément d’un statu-quo apaisant : les sensibles (une tare aux yeux des faux virils) réclament juste de meilleures conditions de l’élevage à l’abattoir, les médecins alertent seulement sur la surconsommation nuisible à la santé. Les spécialistes : cancérologues ou cardiologues investis dans la recherche et pourfendeurs de la viande ou/et des produits laitiers, détonnent dans le paysage, personne ne les écoute... Après tout, la clope tue aussi mais elle rapporte des taxes n’est-ce pas ! 

              En pointant l’altération de l’environnement, d’autres sont déjà plus enquiquinants. Si l’éthique s’en mêle, là c’est la fin des haricots (si je puis dire) ! Les chômeurs, les handicapés par ex n’étant pas dignes de la bienveillance de certains, difficile d’imaginer une compassion envers des animaux toujours considérés comme des biens de consommation. 

              Pourtant quelques uns pensent que c’est un tout... 


            • kalachnikov lermontov 6 mars 2015 12:55

              @ Corinne Colas

              "L’industrialisation de l’alimentation à l’occidentale de notre siècle promue partout."

              Ce n’est pas l’industrialisation de l’alimentation, mais de la production.

              Tu crois que Bourguignon il incrimine les vaches et les viandards ?

              Que vous ayez pitié des petits zanimos, ok. Mais sortez cet argument religieux du débat et ça ira mieux.

              Vous avez tous une bécane me semble-t’il ? Vous écrivez d’où, dans quels tuyaux ?


            • Corinne Colas Corinne Colas 6 mars 2015 14:05

              @lermontov

              Je parle « système », vous répondez « production », vous ne voyez qu’une partie du dessin, en plus en prenant un exemple qui n’a rien à voir comme « méthode » puisque vous citez Bourguignon !


              Qu’est-ce que l’alimentation traditionnelle ?

              « dans toutes les régions du monde, l’alimentation traditionnelle était fondée - et le reste dans certains pays et régions du Sud - sur les caractéristiques suivantes :

               Régime alimentaire basé sur la combinaison de végétaux : céréales et légumineuses complètes, dont les compositions complémentaires permettent un équilibre dans les huit acides aminés essentiels des protéines ; oléagineux ; féculents ; fruits et légumes ; apports modérés en produits animaux (poisson, viande) et produits laitiers et oeufs. 
               Une alimentation peu transformée, peu emballée, produite, commercialisée et consommée localement. 
               Une agriculture faiblement mécanisée et utilisant peu d’intrants chimiques. 
               Un lien fort et direct entre les paysan-nes et la population locale. 
               A partir de produits de base similaires, une grande diversité et inventivité alimentaire géographique et culturelle. »


              Qu’est-ce que l’alimentation industrialisée ?

              Je dois aller manger mes épinards alors du copié-collé (désolée) :

              « Ce mode alimentaire se caractérise par une forte transformation des produits consommés, des distances importantes entre producteur/transformateur et consommateur (en France la distance moyenne parcourue par un consommateur vers son lieu d’approvisionnement est de 25 km), un régime alimentaire généralement riche en produits raffinés, sucres rapides, graisses saturées, sel, viandes, pauvre en aliments de base non transformés, en céréales complètes, fruits et légumes, souvent carencé en en fibres et micronutriments essentiels (sels minéraux, vitamines), et un fort gaspillage des aliments (40 % sont jetés)...

              L’alimentation est d’une importance vitale pour l’humanité sur le plan nutritionnel, sanitaire, social, culturel... et géopolitique (autosuffisance ou dépendance alimentaire des pays). Paradoxalement, les évolutions de la production d’aliments n’ont à aucun moment fait l’objet d’un débat public, d’une réflexion globale de la société et des décideurs politiques. Elles n’ont pas été basées sur des politiques alimentaires et nutritionnelles définies, mais sur un ensemble de facteurs, comme les politiques agricoles, foncières et d’aménagement du territoire, des évolutions technologiques et agronomiques, les choix économique et financiers de la part des entreprises, le développement de la publicité, des changements dans les modes de vie, les rapports sociaux entre femmes et hommes, l’urbanisation, etc.


              Les aliments actuels, résultats d’assemblages internationaux

              Les ingrédients de base ne représentent en général plus qu’une part très faible du coût d’un produit alimentaire, par rapport aux coûts de la fabrication du produit fini, du transport, de l’emballage, de la distribution, du marketing et de la commercialisation. Dans le contexte de la mondialisation économique, de nombreux produits alimentaires résultent d’un assemblage impliquant plusieurs pays et des dizaines de milliers de kilomètres parcourus. Même les aliments non transformés, mais produits industriellement, comme les fruits et légumes, les poissons et crustacés, voyagent sur de longues distances. »

              La suite sur http://www.adequations.org/spip.php?article552


              Pour ceux qui aiment jouer avec les mots :


              L’OMS met en cause l’industrialisation de notre alimentation  :

              « Notre système alimentaire ne parvient pas à éradiquer la faim et il favorise l’obésité. Ce paradoxe vient d’être pointé du doigt par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

              la suite sur



              Ou encore :


               »le bilan du système alimentaire actuel est bien plus contrasté et inquiétant, même dans le domaine de la santé. La longévité en bonne santé de la population n’est pas particulièrement bonne ; la prévalence du diabète, des maladies cardiovasculaires, des cancers et des autres pathologies dégénératives demeure bien trop élevée. Il y a pire, l’industrialisation de l’alimentation a provoqué une épidémie mondiale d’obésité et la France n’échappe pas à ce fléau. Le système alimentaire, qui a été mis en place après les trente glorieuses du développement économique, basé sur une agriculture productiviste qui ne cesse de détruire les emplois paysan, une chaîne de transformation industrielle et une grande distribution omniprésente, est loin d’être durable.

              En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/02/27/developper-une-politique-d-alimentation-durable_1839881_3232.html#2eDbJUIh1C2IuX6r.99



            • Corinne Colas Corinne Colas 6 mars 2015 14:14

              @lermontov

              Maintenant si vous voulez me chatouiller sur ma « pitié des petits zanimos », sachez que je plains autant les bestiaux à deux pattes car croire que l’éthique relève du religieux, c’est triste !

              Je retourne à mon assiette...

            • kalachnikov lermontov 6 mars 2015 14:32

              @ Corinne Colas

              Tu sais lire ?

              L’auteur s’en fout des conditions de production, il ne connait rien à l’agriculture. Il a juste pitié des zanimos.


            • kalachnikov lermontov 6 mars 2015 14:50

              @ lermontov

              Donc, opposer viandard à végétalien est crétin. Le problème, c’est : capitalisme, exploitation de la nature, marchandisation.

              Apitoiement, santé = conséquences et non causes.


            • Xenozoid 5 mars 2015 15:49

              ça ressemble de plus en plus a un feuilleton,quant certain cris au meurtre des animaux, d’autre crient le hallal, d’autre l’amour de la viande et du sexe,et enfin a la faim ,l’amour ,yes
              mais il passe surtout par et aussi vers les autres, et ce que les mots veulent dire
              ,moi je m’échappe des mots, car sans contexte il n’ont jamais éxisté


              • Emile Perron Emile Perron 5 mars 2015 15:52

                @Xenozoid
                Je cris surtout à la planète, puisque sans elle nous disparaissons, et les mots avec.


              • Xenozoid 5 mars 2015 15:53

                @Emile Perron
                et alors ?


              • Emile Perron Emile Perron 5 mars 2015 15:55

                @Xenozoid
                J’aimes bien les mots, et ceux qui les entendent.


              • Xenozoid 5 mars 2015 15:58

                sans contexte c’est un non dialogue, anyway, je mange pas de viande depuis plus de 35 ans, par choix, car pour moi les domestiqués sont le problême smiley un smiley pour vous


                • foufouille foufouille 5 mars 2015 16:43

                  @Xenozoid
                  dans ton cas, c’est normal car tu descend directement d’australopithècus
                   smiley


                • Xenozoid 5 mars 2015 17:23

                  @foufouille
                  sans reprendre les enmerdes que vous polluez, c’est votre problême


                • foufouille foufouille 5 mars 2015 18:03

                  @Xenozoid
                  aucun humour.


                • Xenozoid 5 mars 2015 19:16

                  @foufouille
                  m’enfin,


                • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 5 mars 2015 16:22

                  La culture de la surconsommation occidentale a empêché celle de l’écologie comme d’ailleurs l’idéologie de domination a ruiné la démocratie en lui substituant le leurre démocratique qui fait le bonheur en ce moment des seuls milliardaires !

                  L’écologie est un mode de vie, un mode de vie des plus intelligents
                  qu’il fallait adopter avant même cette bâtarde mondialisation, maintenant il est presque trop tard parce les humains sont devenus des tirelires cochonnes.

                  Comme à mes habitudes, je vous invite encore une fois, à aller au delà des conséquences
                  (le contenu de vos assiettes sont juste la conséquence d’un mode de vie que vous refusez abandonner) et de vous libérer de tout ce qui vous maintient dans la culture actuelle !

                  L’ensemble des experts occidentaux ne peuvent réfuter une seule phrase de mon article que vous n’avez pas le courage de commenter :

                   http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/la-science-et-la-pratique-164339

                  La vraie problématique est donc celle-là !


                  • soi même 6 mars 2015 01:33

                    @ Emile Perron, vous savez très bien que c’est toute le mode d’éducation qui en définitif responsable de ses problèmes, pas tellement le mode alimentaire qui est en réalité très diversifier à l’origine et qui à tendance aujourd’hui un retour de plus en plus conscient.
                    En réalité nous avons plus affaire à une acculturation voulue , où au lendemain de la guerre, la viande est devenue l’aliment qui c’est mit en concurrent vis à vis d’une alimentation plus végétarien au point où manger des légumes devenaient un luxe du riche en esprit et qui est toujours le cas aujourd’hui . 
                    Heureusement en quelque sortes qui a eu, la maladie de la vache folle, cela a eu un effet certain que certaine pratique on été mit en lumière et pousser les consommateurs à prendre un peut plus aux sérieux que manger de exclusivement de la viande à entraîné des pratiques malsaines pour la produire !
                    Vous savez aussi une alimentation exclusivement végétalien et aussi une aberration alimentaire et l’on a besoin de produit d’origine animal qui sont les laitages , œuf et miel pour avoir une véritable alimentation équilibré et saine.

                    Il est évident la question qualitatif qui est aussi un problème, et que c’est un enjeux majeur du XIX siècles et il ne va pas être évident à mettre en place, tant que l’idée productiviste n’est pas remit en causse d’une manière fondamental ....


                    • Emile Perron Emile Perron 6 mars 2015 04:48

                      @soi même
                      Très juste. Il est vrai qu’une certaine balance est probablement plus adéquate (pour notre système) qu’une alimentation totalement végétalienne ou qu’une alimentation basée sur la consommation de viande. 


                      Le choix d’opter pour une alimentation entièrement végétalienne est basée sur cette balance parfaite, en ajoutant un respect pour tous les espèces vivantes qui peut sembler (et qui est possiblement) extrémiste pour certains. À ce stade, il s’agit d’une question d’opinion personnel plus que d’autres choses. 

                      Mais vous avez raison : une balance saine est très probablement l’idéal pour nous.

                    • soi même 6 mars 2015 11:42

                      @Emile Perron, vous répondez très habilement sur la question du végétalisme et de son aspect extrémiste, l’on peut très bien mangé des sous produits des animaux sans pour autant avoir une alimentation carné , ce n’est pas et en rien incompatible avec le respect de toute les espaces vivantes.

                      Il ne faudrait pas non plus faire de l’Hindouisme alimentaire, et sous prétexte de pensé que de mangé de la viande , c’est de la souffrance que l’on inflige aux animaux , vous savez très bien que c’est aussi en rapport avec des constitutions physiologies le faite de manger où pas de la viande .

                      allez voir un esquimau, et dite lui pourquoi , il est mauvais de manger de la viande, et bien il vous répondra avant de tuer un ours , un phoque, où une baleine, il rend un culte à ces entités et pour lui la mise à mort de ses animaux est un acte emprunté de respect et de spiritualité vis à vis de le animal qui a mit à mort, qui va l’aidé à survire !

                      En même temps je suis d’accord avec vous nous avons pas les mœurs et le respect des esquimaux pour nos animaux, mais il ne faut pas désespérer, l’homme peut aussi faire des progrès dans se sens !

                      Un exemple intéressant que les choses peuvent bouger :

                      Temple Grandin : le bien-être animal à coeur | Claudette ...

                       


                    • zygzornifle zygzornifle 6 mars 2015 08:55
                      Une grande problématique au centre de nos assiettes : surtout pour ceux qui sont au RSA, le centre le l’assiette est vide ainsi que son bord ......

                      • babadjinew babadjinew 6 mars 2015 11:10
                        Enfin un article du et pour ce siècle, loin du passéisme ambiant, merci.

                        Côté problématiques celle de nos assiettes est effectivement essentielle car nous sommes dans l’obligation de nous alimenter. Chose qui n’a pas échappé aux marionnettistes de Babylone, qui depuis des décades nous poussent par le biais des merdias à la surconsommation sur tous les registres de l’alimentation ! (Les produits laitiers sont nos amis pour la vie, manger 5 fruits et légumes par jours, les poissons c’est du phosphore, etc.....) Résultat de ce formatage intensif nous nous offrons le luxe histoire d’être certain de bien suivre ces préceptes débiles de trop acheter, pour en arriver dans les pays occidentaux à tous simplement jeter 50% des produits alimentaires que nous générons..... 

                        Effectivement comme certains commentaires le précise, tout n’est pas rose dans le domaine de l’alimentation végétale. Utilisation par tonnes de pesticide, de fertilisants, d’énergie fossile, et d’eau. Néamoins pour l’alimentation végétarienne, cela permet la polyculture.

                        En ce qui concerne l’alimentation par la viande les même problématiques existent SAUF que celles-çi sont à multiplier par un facteur dix voir plus. D’une la viande demande des monocultures de mais ou de soja grandes consommatrices d’eau et de pétrole (pour alimenter les système d’irrigation) C’est d’ailleurs le combat du moment des Zadhistes de Sivens qui trouvent et ils ont entièrement raison qu’il est stupide de vouloir cultiver du mais dans un département pauvre en eau ! D’autres part le pesticides et autre fongicides sont consommés par les animaux qui les concentre ensuite dans leur graisses et viandes, qui dans nos assiettes ce retrouvent. Cela rend donc cette viande bien plus nocive que l’alimentation végétales.

                        Ajoutons ensuite la problématique lié à la concentration de cette production, et nous arrivons à la faible santé de cette viande sur pattes, que l’on régule à grandes doses d’antibiotiques et de vitamines histoire d’éviter soit disant les grippes aviaires, porcines et autres maladie directement liée à la concentration hallucinante des animaux dans des espace plus qu’exigu ! 

                        Au final comme une ancienne pub parlait d’une boisson jadis on pourrait presque dire, cela ressemble à de la viande, cela à la texture de la viande, mais c’est plus un poison pour notre santé qu’un bienfait ! De plus aux vues de notre surconsommation on ne compte même plus les maladies directement liées ou aux agents chimiques ou au trop de consommations qu’on nomme pompeusement maladies cardio vasculaire ou cancer.

                        Cependant pour en venir ou cœur de l’article, tous les chiffres cités concerne pour le moment groso-modo une population de 1 milliards d’individus qui consomment plus que trop de viande. En manger une fois par semaine serait plus que suffisant. Pourtant ce mode de consommation maladif est cependant devenu la norme ! Norme que cherche aujourd’hui à rejoindre l’ensemble des BRICS en particulier l’Inde millénaire végétarienne qui bascule dans notre stupide mode de surconsommation.

                        Alors oui, si nous ne revenons pas dans une consommation raisonnable, nous aurons beau raser entièrement l’Amazonie, transformer tous les déserts en monoculture, nous n’aurons pas suffisant de terre arables pour nourrir la viande sur pâtes pour nourrir 7 milliards de viandars pur. 

                        D’autre part, cela ne laissent plus non plus de terre arable disponible pour produire les indispensable céréale (blé, riz, mais) dont nous avons tous besoin. En attendant, nos marionnettistes eux, mange de la viande bio quitte à ce fournir en Mongolie (dernier refuge d’une vrai viande non chimique)

                        Alors un grand merci pour cette article qui à le mérite d’exposer pour une fois une vrai problématique d’aujourd’hui. Et courrage au Zadhiste de Sivens qui ont eux aussi bien compris l’attitude suicidaire du formatage d’une economie de croissance infini dans un monde aux ressources fini !

                        Wake Up !  

                        • kalachnikov lermontov 6 mars 2015 11:27

                          @ babadjinew

                          Tu es sommaire. Le problème est : déresponsabilisation/délégation.
                          Vous, vous voulez surtout continuer à faire mumuse avec l’iphone. Hors de question de bêcher un terrain, vous n’avez pas la gnaque. C’est normal qu’une civilisation en bout de circuit vire dans un bouddhisme pitoyable. Il n’y a plus de nerfs, de vitalité. Cette dégénerescence n’a rien à voir avec l’alimentation ; ça, ça fait partie du bins commercial compétitif : des coaches, des actions miracles, des petites visions rigolotes sur le plan de l’intelligence.


                        • babadjinew babadjinew 6 mars 2015 11:54

                          @lermontov

                          Certes l’alimentation mériterait un développement bien plus large, mais en ce cas ce ne serait plus de l’ordre du commentaire mais de l’article.

                          Par contre je ne comprend rien aux manque de gnak ni à la déresponsabilisation ! Nous faisons tous plus ou moins partie d’une civilisation occidentale irresponsable qui prend plus garde aux ratios virtuelles d’une économie virtualisé plutôt que de faire attention aux réels qui l’occurrence s’articule autour de notre survivance dans un écosystème donnée et irremplaçable !

                          La naïveté ou l’étroitesse de votre esprit vous amène à croire qu’il existe suffisamment de terre arable pour fournir un petit jardin à chaque quidam de cette planète est une utopie fort dangereuse ! 

                          Coté iphone ou autre dumy’s phone sorry je n’en ai jamais eu en n’en aurai jamais.

                          Quand à Boudha, Jesus, ou Mahomet la seule pensé que je leur prête c’est d’avoir tous 3 dit exactement la même chose avec des mots différents. En gros pensez aux autres avant vous même et c’est exactement ce que dit ce trés bon article !    

                        • kalachnikov lermontov 6 mars 2015 12:13

                          @ babadjinew

                          C’est bien ce que je dis : ’commentaire’. Vous vous donnez bonne conscience à respirer des fumées niouageuses mais ce n’est guère réaliste.

                          Tu ne vas pas cultiver, trop fatigant, pas possible, etc ; tu vas donc déléguer, à des Chinois ou autres ; tu vas massacrer la nature et tuer les orang-outans ; tu vas perlimpipiner à mort, la nature est si capricieuse ; le tout dans un système capitaliste. Le seul truc qui change, c’est que tu es stoned et tu peux dormir sur tes deux oreilles. Tu ne veux pas être dérangé, tu ne veux plus ’voir, c’est ça le fond de ton engagement pro-verdure, juste une recherche d’inconscience pour ne plus sentir un mauvais goût dans la bouche, celui de la Faute.

                          Bon, au-delà de ce tour de passe passe immédiat, à long terme, inévitablement le carnassier l’emportera sur le bouddhiste qu’a peur de faire bobo et d’avoir bobo. Qui tombe dans les pommes à l’idée seule du sang.

                          Au revoir, Abel.


                        • babadjinew babadjinew 6 mars 2015 12:32

                          @lermontov

                          Soit, c’est donc parti pour un débat stérile de viandar peut être producteur et assisté par Bruxelles histoire de pousser toujours plus les esprits simple à consommer le poison qu’est devenu la viande sur pattes d’aujourd’hui !

                          A ma connaissance la Chine n’a pas les moyens de nous exporter sa viande car comme nous le Chinois est devenue un viandar pur, chose qui même avec l’apport du chien que l’on mange la bas pose de grave problème de production et de santé. H1N1 par exemple.......

                          Pour resté dans l’hexagone le problème de la viande cocorico est la surmédication de la viande sur pattes mais aussi la nourriture faite de pain de soja transgénique directement importé d’Amérique latine.

                          De toute façon même avec tous les nom d’oiseaux possible et imaginable cela ne change rien au problème. Si nous ne revenons pas à une consommation raisonnable de viande (1 à 2 fois par semaine) ben nous détruirons à terme toute les terres arable avec ou sans bêche d’ailleurs.

                          Enfin mon Avatar n’est pas boudhiste mais shivaiste avec le OM en son centre.

                          Bam Boulé Nath sera d’ailleurs toujours plus Shanti que Bachus.

                          Il est peut être temps de changer de logiciel pour intégrer celui du 21eim siècle.

                          Wake Up

                             

                        • kalachnikov lermontov 6 mars 2015 12:45

                          @ babadjinew

                          Je mange de la viande irrégulièrement, et soigneusement choisie. Perso, j’ai besoin de connaître le producteur, son rapport à l’animal, etc. Puis, je suis les saisons, pour tout produit. C’est beaucoup plus important de suivre les saisons que de manger bio.

                          Tu as besoin de t’alimenter. Si tu passes d’une alimentation carnée à une alimentation végétale, les terres allouées à l’une sont allouées à l’autre. Idem concernant l’éthanol ; les émeutes de la faim au Mexique sont consécutives au choix des usa de ne plus (ou moins) exporter de maïs au Mexique pour plutôt faire du carburant.

                          La solution est de venir à la permaculture. à la sobriété heureuse, ce genre de trucs. Mais la réalité est que la plupart des végétarisants est de type urbain, avec mode de vie urbain.

                          Je ne connais aucun véritable campagnard qui ne soit pas tempérant. Curieux, non ?
                           


                        • alinea alinea 6 mars 2015 12:46

                          @lermontov
                          Heu... smiley !! tu t’es levé du pied gauche ??


                        • cevennevive cevennevive 6 mars 2015 13:19

                          @alinea


                          Non alinea, il a raison !

                          La « sobriété heureuse » dont il parle ne peut qu’apporter la paix, le bonheur et un sourire condescendant devant les grosses bouffes et les montagnes de saleté que transportent les caddies des supermarchés...

                          Je me détourne toujours d’un air dégoûté des étals monumentaux de charcuteries, de viandes, de volailles et de produits laitiers du magasin Carrefour, que je suis bien obligée de fréquenter pour les quelques ingrédients indispensables à ma maigre cuisine.

                          Et surtout, emporter ses lunettes, car la composition des produits est si illisible qu’il faudra bientôt une loupe. Toi aussi tu as raison. pour trouver un produit sain et de proximité, il faut lire des pages et des pages de compositions dégueu...



                        • babadjinew babadjinew 6 mars 2015 13:42

                          @lermontov


                          Alors c’est quoi cet attaque en régle, alors qu’en gros je me contente de dire que la production de viande sur pattes est néfaste et pour la santé et pour Gaia. Juste une interprétation erroné d’un avatar ?

                          Je ne suis ni citadin, ni iphoneist, ni boudhiste, et comme toi je ne supporte pas les bobo bio perchés dans des tours d’ivoires certains de changer le monde de par leur méditation transcendantal mode occidentale.

                          Par contre suis un décroisant convaincu qui fait très attention à chaque acte de consommation courante, qui génère le moins de déchets possible, qui passe des heures à élaborer de vrai repas, qui privilégie toujours le circuit court, les saisons, et qui jamais rien ne jette !

                          Même la permaculture je connais bien ayant des connexions avec des vraies personnes non lobotomisés et très aux faits des agissements ténébreux de Babylone.

                          Quand à la bêche je la maîtrise aussi bien que la machette, indispensable dans l’agriculture traditionnelle asiatique. Bananes, coco, copras....

                          Donc aucune raison d’avec toi me prendre la tête car sédentarisme n’est en rien opposé au nomadisme dans la mesure ou la conscience nous permet de blesser le moins possible gaia très loin des aspiration Babylonienne !

                          Babylone = Capitalisme prédateur vue sous l’angle mystique qui a pour finalité au mieux le contrôle de tout le vivant au pire sa destruction pur et simple !

                          Bonne route à toi ! 

                           

                           


                        • alinea alinea 6 mars 2015 21:42

                          @cevennevive
                          Je répondais à son com de 11h27 !


                        • Corinne Colas Corinne Colas 6 mars 2015 12:25

                          Taïau Taïau Taïau... sus aux idées reçues !



                          Le RSA = survie avec le panier « surprise » des banques alimentaires, le SMIC = juste tête hors de l’eau pour faire ses courses ds les discounts, payer les factures mais pas sa mutuelle santé. Au-dessus, hourra ! C’est enfin la possibilité d’acheter aussi le four à micro-ondes en trois fois, partir en vacances à crédit, payer les études des gosses, et pour les plus chanceux : s’acheter une bagnole neuve en leasing, bouffer de l’entrecôte à chaque repas. Quant aux retraités (je ne parle pas des élus du système, minorité bénéficiaire de conseillers fiscaux évitant l’imposition mais de la populace bien sûr), c’est plus simple de les décrire car ils se divisent en deux catégories : celles des vaches à lait ou des clodos. On nous rappelle régulièrement que la première compte des salopiauds de nantis sous prétexte qu’ils ont eu du boulot à leur époque, la deuxième, celle qui compte les clodos, on y est indifférent - j’en ai encore croisé un l’autre jour, bien habillé, bien propre sur lui mais se déplaçant avec un vieux (pléonasme) mini-vélo pour faire les poubelles des supermarchés, il était transparent aux yeux de tous.


                          30%de la nourriture achetée dans les pays riches atterrit dans les poubelles mais c’est quoi la vie d’un « privilégié » non « chasseur/cueilleur » ou non « poubelleur » (pour notre siècle) : 
                          "Néons agressifs, musique insupportable, chariots qui s’entrechoquent et qui sont remplis de merde jusqu’à ras bord, des zombies frénétiques dans les rayons ; ça pue la sueur provoquée par la fièvre acheteuse. Sans compter, la caissière qui ne vous laisse pas le temps de fermer le porte-monnaie et qui passe au client suivant avant même que vous n’ayez eu le temps de ramasser vos courses, et comme ce temps c’est de l’argent justement, vous avez intérêt à dégager vite fait avant que la pétasse derrière vous, ne fasse sa petite moue de commisération et ne vous pousse dans le dos. Une fois rentré à la maison, le client satisfait est heureux de ranger tous ses achats : 3 boites de lasagnes de canasson pour le prix d’une au bœuf, un grand pot de mayonnaise qui pourra aussi bien servir au moteur de son auto qu’à napper ses œufs à la niçoise et ainsi de suite. Quant aux légumes et fruits, là c’est l’apothéose, la bonne affaire, on est content de ne pas l’avoir raté.  Imaginez-donc : 5 kg de pommes de terre à prix coûtant (parce qu’elles sont venues d’Israël directement en nageant tandis que les Françaises… euh ben pour les Françaises, on ne sait pas où elles vont… peut être en Israël ?). Vous ne me croyez pas ? Regardez l’étiquette indiquant la provenance de vos « produits », vous serez estomaqué par le nombre de kms parcourus par vos légumes et fruits ! Ex allez ici : http://www.verpom.com/prestations.php

                          « Notre première prestation en termes de volume est l’exportation des produits français vers les autres pays Européens. En effet, de septembre à juin, nous travaillons et exportons nos produits vers l’Espagne, le Portugal, l’Italie, la Grèce, le Royaume Uni, la Hongrie, la Pologne, la Russie, l’Allemagne la Belgique ou les Pays Bas. » (..)

                          « A l’inverse, nous importons des produits pour satisfaire les besoins de nos clients et collaborateurs locaux. Ces pommes de terre importées s’appellent les primeurs. Ils proviennent essentiellement d’Israël, du Portugal, d’Espagne, d’Italie et du Maroc. »


                          Quand on sait que « 50 % de la nourriture produite dans le monde n’atteint jamais un estomac humain », cela pour diverses raisons d’ailleurs : http://www.imeche.org/knowledge/themes/environment/global-food


                          et qu’un milliard d’animaux sont abattus chaque semaine pour la consommation humaine, alors oui deux fois oui, la problématique est au centre de nos assiettes y compris dans les pays riches désormais ! 


                           


                          • alinea alinea 6 mars 2015 12:56

                            Aujourd’hui, j’ai mangé : un avocat qui venait du Mexique, j’ai fait une petite sauce avec un peu de gingembre frais qui vient de Colombie ; puis du mouton de Nouvelle Zélande avec des patates , cultivées dans le nord de la France, envoyées se faire éplucher en Italie, passage par L’Allemagne pour se faire couper en frites et congeler mais vendues tout près de chez moi ; dans ma salade qui vient de je ne sais où, j’ai coupé une orange qui vient du Maroc. La moutarde Maille avec laquelle j’ai fait ma sauce appartenait, avant que je ne l’achète, à une trans nationale qui fricote avec Monsanto, l’huile d’olive vient d’Espagne et mon vinaigre balsamique d’Italie.
                            Humm, c’était rudement bon !


                            • Corinne Colas Corinne Colas 6 mars 2015 13:30
                              Ah Alinea, j’en rajoute une louche dans ton assiette :

                              "« En Europe et en Amérique du nord, la plus grande partie des distributeurs d’aliments “biologiques” ont été rachetés par les grands cartels de l’agro-alimentaire : Nestlé, Cargill, Coca-Cola, etc. En France, par exemple, Lima et Danival ont été rachetés par Hain Celestial, aux USA, derrière lequel se cache l’argent de Monsanto, Walmart, Philipp Moris, City Group et Martin Lockeed. En France encore, acheter les produits bios de Bonneterre, de Bjorg, d’Evernat, d’Allos, de Tartex, d’Alter Eco... c’est participer à la prospérité du Hollandais Royal Wessanen, l’un des grands groupes Européens de l’agro-alimentaire. En France encore, 95 % des légumes bios commercialisés sont produits à partir de semences de variétés hybrides F1 ; ce qui signifie que le consommateur bio, par exemple, a une “chance” sur deux d’acheter un melon bio “Monsanto/Bayer/Syngenta” puisque ces trois groupes de la chimie possèdent la moitié des 250 variétés de melons inscrites dans le catalogue national du GNIS ; ce qui signifie que de très nombreux maraîchers bios sont complices de la destruction de la biodiversité alimentaire. En France encore, l’association Kokopelli est “certifiée” bio par Qualité France, qui a été racheté par Bureau Véritas, l’un des leaders mondiaux du contrôle industriel. Dans le Tiers-Monde, l’IFOAM (la fédération internationale de l’agriculture biologique) rabat du petit paysan pauvre pour produire du bio, et encore plus de bio, au service de l’export vers les pays riches, au service de l’industrie bio, et donc au service de l’industrie tout court. Ad nauseam. »




                              Bref, il faut toujours garder les yeux ouverts, nous sommes cernés....

                              Bonne journée quand même !
                               smiley
                               

                              • alinea alinea 6 mars 2015 13:41

                                @Corinne Colas
                                On peut trouver mieux comme souhait de bonne journée !! smiley
                                Parce que, ce que j’apprends sur Kokopelli me laisse sans voix !
                                Il faut d’urgence que j’apprenne la discipline et la ténacité pour garder mes graines !
                                Mais oui, nous sommes cernés, ça fait mal, de plus en plus, au fur et à mesure que l’étau se resserre !

                                En tout cas, une chose est sûre : se méfier des gros ! À toujours vouloir grossir, on perd son âme !
                                Merdalors !


                              • alinea alinea 6 mars 2015 21:45

                                @Corinne Colas
                                Je me suis renseignée sur Bureau Veritas ; ma foi, n’ont pas l’air collabos ! mais rien de clair, et rien sur l’achat sauf un mot d’intro en page « d’accueil » !
                                Encore plus dans le pâté !!


                              • [email protected] 7 mai 2015 16:47

                                En réduisant notre consommation de viande et de poisson, nous pourrions nous permettre de faire plus attention à la provenance de ces derniers... Cela me paraît être un bon compromis entre la surconsommation et l’arrêt total de consommation de viande.

                                Pour prendre soin de sa santé et des conditions de vie et d’exécution des animaux en même temps, acheter des produits certifiés et labellisés pourrait être la solution... ?

                                Bien sur, il existe des labels plus commerciaux que d’autres, mais pour choisir, on peut se fier à l’article suivant : http://chefsimon.lemonde.fr/pratique/label.html

                                Ce mode de consommation pourrait être un juste milieu et mettre tout le monde d’accord.

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