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Commentaire de charlie

sur Les oubliés D'Auschwitz


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charlie charlie 6 mars 2015 14:41

@Cpt Anderson
Et pout compléter le propos de l’auteur, voir l’article de wikipedia qui résume assez bien, quoique trop succinctement, les diverses filières et réseaux d’exfiltration nazis.

Comme la question du Moyen Orient plaît particulièrement sur ce site qui aime à faire de grandes citations, voici la partie qui concerne cet aspect.


http://fr.wikipedia.org/wiki/Réseaux_d’exfiltration_nazis#En_.C3.89gypte_et_en_Syrie


Après la guerre, des milliers17 de nationaux-socialistes rejoignirent l’Irak, la Syrie et surtout l’Égypte entre 1948 et 1951 où ils ont mené des activités relatives à la politique et à la sécurité18,19.

En 1967, l’historien Kurt Tauber a décrit la situation qui était celle de l’Égypte de Nasser : « … En plus des dons de la Gestapo et de la SS, il y avait aussi un grand besoin d’autres aptitudes sur le Nil. On nous dit que d’anciennes recrues de Goebbels, initialement sous la supervision du défunt Johann von Leers, jouent un rôle important dans l’appareil de propagande antijuif et antisioniste de Nasser. À ce propos, nous entendons les noms de Werner Witschale, du Baron von Harder, de Hans Appler et de Franz Buensche. Mais un passé d’agent de la Gestapo, de la SS et des services d’espionnage n’empêche pas d’accéder à des carrières attractives au ministère égyptien de la propagande. Walter Bollmann, chef nazi des services d’espionnage en Grande-Bretagne avant la guerre, et plus tard, commandant SS, a servi dans la lutte contre la guérilla et les opérations antijuives en Ukraine ; Louis Heiden, officier SS qui fut transféré au bureau de presse égyptien durant la guerre, Franz Bartel, « vieux combattant » et officier dans la Gestapo ; Werner Birgel, officier SS de Leipzig ; Albert Thielemann, dirigeant SS en Bohème ; Erich Bunz, Major dans la SA et expert dans la question juive ; et le capitaine SS Wilhelm Boeckler, qui participa à la liquidation du Ghetto de Varsovie – sont tous réputés s’être occupés de propagande antijuive pour le compte de Nasser… »20

Le cas de Johann von Leers est exemplaire à ce sujet. Membre dirigeant de la NSDAP à la fin de 1929, colonel SS, rédacteur de Der Angriff, auteur de différentes études d’anthropologie, le professeur d’université von Leers fut l’intime collaborateur de Joseph Goebbels, lequel lui confia la direction du Nordische Welt, organe de la Société pour la préhistoire et la protohistoire germanique. Après dix-huit mois d’internement dans un Lager anglo-américain, Von Leers réussit à fuir en Argentine, où il dirigea un journal en langue allemande. À la chute de Péron, il se mit à l’abri en Égypte ; ici il se convertit à l’islam et prit le nom de Omar Amin. Von Leers organisa au Caire l’Institut de recherche sur le sionisme, dirigea des émissions radiophoniques écoutées dans tout le monde arabe, se chargea d’une importante collection de textes islamiques destinés au public allemand et donna vie à diverses initiatives éditoriales et de propagande21. En Égypte, von Leers devint un ami proche de l’ancien Mufti de Jérusalem, Muhamad Hadj Amîn al-Husaynî22.

Parmi ceux qui devinrent musulmans et qui exercèrent des fonctions d’un certain niveau dans l’État égyptien, citons : Joachim Daeumling, ex-chef de la Gestapo de Düsseldorf, qui réorganisa les forces de police en Égypte sous la responsabilité d’Otto Skorzeny23 ; William Boeckler (Abd el-Karîm), ex-capitaine de la Gestapo, qui assuma une charge au service d’information ; l’ex-SS Wilhem Berner qui entraîna les fedayin palestiniens ; l’ex-SS-Gruppenführer A Moser (Hasan Suleymâm), qui occupa un poste d’instructeur militaire ; l’ex-commandant de la garde du corps de Hitler Léopold Gleim (an-Nâsir), qui alla former les cadres des services de sécurité ; Louis Heiden (al-Hâj), ex-membre de l’Office central de sécurité du Reich, qui traduisit Mein Kampf en arabe19.


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