Aucun rapport : de la pure idéologie plaquée sur n’importe quelle réalité.
Vous laissez entendre que les « 93,626 millions d’américains en âge de travailler et n’ayant aucun travail », par exemple, ont tous voté Trump ?
Ben.... ils auraient dû, vous écouter.
Bien sûr que non…. vous assénez vos faits (sûrement réels, je ne vérifie pas) à une réalité qui n’a rien à voir. En plus, vous ne connaissez rien à la mentalité américaine. Les pauvres ne se plaignent pas d’être pauvres : ils veulent s’enrichir et peuvent donner leur vote à un milliardaire qui leur fait miroiter leur futur enrichissement.
Vous parlez de confondre, mais vous aussi vous confondez : vous évoquez un portrait-robot de l’électeur de Trump qui n’est qu’un archétype et qui est faux.
« La base électorale de Trump, c’est la classe ouvrière blanche, définie comme les blancs qui n’ont pas de diplôme d’enseignement supérieur. »
Ce n’est pas vrai. Si vous regardez les enquêtes sociologiques postérieures au vote, vous constatez que :
- 58% des blancs ont voté Trump, mais 37% quand même ont voté Clinton
- 53 % des hommes ont voté Trump, mais 41% quand même ont voté Clinton
- 53 % des plus de 60 ans ont voté Trump.
- 49% des blancs éduqués ont voté Trump et seulement 45%, moins, pour Clinton
- Dans toutes les tranches au-dessus de 50 000$, les électeurs de Trump sont plus nombreux que ceux de Clinton. Ce sont les riches qui ont en majorité voté pour lui, pas les pauvres
Donc, Trump a agrégé un électorat assez divers qui se reconnait dans 3 intentions fortes (en %) :
- le désir de changement,
- un refus de l’immigration
- du terrorisme,
... et ces électeurs se trouvent en majorité chez les plutôt riches, les plutôt vieux, plutôt blancs, plutôt éloignés des grandes villes.
Parallèlement, il a rebuté un électorat plutôt noir, plutôt athée, plutôt jeune, plutôt très diplômé, plutôt citadin.
Je rajouterais une remarque : en fait, c’est exactement le même électorat sociologique que Sarko…….
La seule différence est que Sarko a déjà fait 5 ans de pouvoir et nous a entarté de ses mensonges et du climat de guerre civile qu’il a instauré. Ses échecs sont patents. Il est évidemment moins crédible.
Il est vrai que Trump n’a pas encore servi (ni Le Pen, d’ailleurs), alors ils ont une once de confiance au changement qui fait toute la différence entre un élu et un battu.