@Fifi Brind_acier
Après de Gaulle qui
avait « commis » la constitution de la Ve république,
laquelle lui donnait un pouvoir personnel étendu qu’en bon militaire
formaté à la hiérarchie des « chefs », il pensait plus
efficace que le régime d’assemblée pour faire ce qu’il croyait être
le bien de la France, les Français n’ont eu à choisir pour
présidents que des hommes qui pensaient que leur patrie était
faible (cf. le ministre des affaires étrangères de Giscard
d’Estaing qui se résignait à ce que sur la scène internationale,
« la France pèse peu. »).
On peut même se
demander s’ils ne voulaient pas faire croire au peuple qui avait un
tel passé révolutionnaire, que la France était plus faible qu’elle
ne l’était réellement.
Car enfin, sur le
plan européen, même après la réunification, l’Allemagne ne peut
pas être en concurrence avec la France. La subordination volontaire
de celle-ci qui a commencé avec Mitterrand s’est poursuivie avec
tous les présidents qui ont suivi.
Pourquoi une telle
trahison des intérêts du peuple ? Pourquoi une telle hostilité
envers ses propres électeurs (cf. Hollande se moquant des
« sans-dents » ... sans lesquels il n’aurait pas été élu) ?
À mon avis le seul
mobile est dans la peur des descendants de ce peuple qui mit au
pouvoir le Front populaire en 1936 pendant que les dictateurs
s’emparaient de l’Europe à commencer par l’Allemagne.
Peur qu’après
avoir dégonflé la baudruche Front national, les Français se
tournent vers la vraie gauche. Ce qui ne manquera pas d’arriver si le
PS descend à moins de 10 % comme son homologue Pasok en Grèce.