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Accueil du site > Tribune Libre > Si Vladimir Poutine l’emporte, que deviennent la France et (...)

Si Vladimir Poutine l’emporte, que deviennent la France et l’Allemagne ?

J'ai eu précédemment l'occasion d'utiliser par trois fois sur Réseau international le livre du géostratège états-unien, d'origine polonaise, Zbigniew Bzrezinski, "Le Grand échiquier" (1997). Intéressons-nous, cette fois-ci, aux conséquences qu’il voyait à l’éventuel échec de ce que j’ai appelé « le coup de bélier » infligé par l’Europe à la Russie, à travers l’Ukraine, et pour le compte des États- Unis.

Nous pouvons envisager, tout d'abord, la perception que Brzezinski avait, il y aura bientôt vingt ans déjà, de la réunification de l’Allemagne et du nouveau rapport de force qui en résultait pour elle et la France :

"Après la réunification, la France était encore plus justifiée de vouloir lier son partenaire dans un cadre européen. Voilà pourquoi, le 6 décembre 1990, le président français [François Mitterrand] et le chancelier allemand [Helmut Kohl] se sont engagés à réaliser l'Europe fédérale, tandis que, dix jours plus tard, à Rome, la conférence gouvernementale sur l'union politique a mandaté - malgré les réserves britanniques - les douze ministres des Affaires étrangères de la Communauté européenne pour élaborer un projet de traité sur l'union politique."

Selon quelle hiérarchie ce soudain renforcement des liens entre les deux pays allait-il s’opérer ? N’en déplaise à nous autres, Françaises et Français, le géostratège n’y va pas de main morte. Après l’union économique, l’union politique, certes :

"Mais entre-temps, tous les paramètres de la politique européenne avaient été bouleversés par la réunification, qui venait sanctionner la défaite, non seulement de la Russie, mais aussi de la France."

Défaite !… non seulement de la Russie, mais aussi de la France !… Dans quel conflit, donc ? Mais, tout simplement, dans la seconde guerre mondiale… Guerre perdue par la France, guerre gagnée par l’Allemagne.

Voici les conséquences de la réunification allemande réussie, telles que les développe Zbigniew Brzezinski  :

"Comment désormais considérer l'Allemagne comme un partenaire subordonné de la France, alors qu'elle occupe incontestablement la première place en Europe de l'Ouest et, dans une certaine mesure, est une puissance mondiale, du fait en particulier du poids de sa contribution aux principales institutions internationales ?"

Sur ce dernier point, une note de bas de page achève de nous assommer, nous autres, Françaises et Français :

"Voici, à titre d'exemple, la part de l'Allemagne dans différents budgets. Union européenne : 28,5 % ; OTAN : 22,8 % ; Nations Unies : 8,93 %. L'Allemagne est par ailleurs le premier actionnaire de la Banque Mondiale et de la BERD (Banque européenne de reconstruction et de développement). Cette nouvelle donne a suscité un certain désenchantement mutuel au sein du couple : l'Allemagne est désormais capable de faire valoir sa propre vision pour l'avenir de l'Europe, toujours comme partenaire de la France, certes, mais plus comme protégé."

Prenant le point de vue allemand, Brzezinski développe la thématique désormais ouverte :

"L'heure étant à l'élargissement et à l'unification de l'Europe, la subordination à la France n'offrait aucun bénéfice particulier. L'Allemagne réunifiée jouissant d'atouts bien supérieurs, Paris ne pouvait que se réjouir de la volonté allemande d'une direction équitalement partagée."

Ce qui, bien sûr, ne peut pas être tout à fait le point de vue français… C’est le moins que l’on puisse dire. Et l’auteur enfonce le clou :

"Désormais, c'était au tour de la France d'accepter sans discussion l'option allemande : sur toutes les questions de sécurité, le maintien de liens privilégiés avec l'allié et protecteur transatlantique."

Dès lors, une chose saute aux yeux : pour rétablir un minimum d’autonomie, la France doit faire basculer tout le fardeau de la défaite… sur la Russie. Voilà, s’il faut en croire l’analyse de Zbigniew Brzezinski, d’où sortirait l’acharnement que les autorités politiques françaises mettent depuis un certain temps à hausser le ton face à Vladimir Poutine.

Que celui-ci parvienne à ne pas plier, quelles conséquences en tirer pour le sort de la France elle- même, c’est-à-dire pour le sort d’un grand pays européen qui croyait avoir gagné la seconde guerre mondiale et qui, finalement, l’aura perdue, et qui doit, désormais, faire face à un… vainqueur ? Brzezinski nous met aussitôt en garde :

"Mais, si le processus d'unification et d'élargissement de l'Europe devait s'arrêter, de bonnes raisons incitent à penser qu'une version plus nationaliste du concept d'"ordre" européen apparaîtrait alors en Allemagne, au détriment peut-être de la stabilité du continent."

Que recouvre cette inquiétante formule : « une version (allemande) plus nationaliste (de) l’ordre européen » ?

Avançons-nous encore un tout petit peu dans la lecture que nous avons entamée :

"Ainsi, l'Allemagne n'exercerait plus seulement une prépondérance économique sur la Mittel europa, mais aussi une primauté politique explicite, ce qui lui permettrait de mener une politique plus unilatérale, vis-à-vis de l'Est comme de l'Ouest."

Ainsi que nous le découvrons de plus en plus nettement, il y a bien quelque chose de tel qui commence à pointer le bout du nez dans cette Europe de plus en plus allemande, une vingtaine d’années après la parution de l’ouvrage que je cite. Et sans doute les peuples ne savent-ils pas encore comment reprendre voix au chapitre. Ce n’est pas une raison de désespérer. Il ne peut pas y avoir que la détermination de Vladimir Poutine. Lui-même a besoin d’une France différente.

Dans ce contexte bien précis qui n’est peut-être pas celui que retiendrait l’auteur que j’utilise ici, je ne saurais m’empêcher de citer ce petit paragraphe de Zbigniew Brzezinski  :

"Pour improbable qu'il paraisse aujourd'hui, on ne peut pas non plus exclure un grand réalignement en Europe, sous la forme d'un pacte germano-russe ou d'une entente franco-russe. On en connaît des précédents célèbres ! Les deux hypothèses redeviendraient concevables si des blocages insurmontables condamnaient l'unité européenne. Encore faudrait-il que les relations entre l'Europe et les Etas-Unis se détériorent gravement. A cette dernière condition, on peut imaginer divers accommodements entre l'Europe de l'Ouest et la Russie, visant à exclure les Etats-Unis du continent."

L’Allemagne ou la France… L’effet de seuil est considérable… Mais il me semble qu’il ne sera pas inutile d’y réfléchir.

Pour l’occasion, j’invoquerai, avec toute la ferveur nécessaire, la mémoire du patron et ami de Jean Moulin, Pierre Cot, que l’on pourra retrouver ici, et à travers cet adverbe qui dit tout ce qu’il doit dire : http://souverainement.canalblog.com


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29 réactions à cet article    


  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 9 mars 2015 09:21

    Bonjour,
    Pour comprendre, il faut revenir en arrière.
    De Gaulle voulait « une Europe européenne dirigée par la France », avec des accords de coopération entre Etats souverains. Et rien d’autre, quelque chose comme les BRICS aujourd’hui des accords de coopération et c’est tout. Il n’a d’ailleurs signé AUCUN traité européen.


    Il ne voulait pas du tout d’une construction européenne avec les Anglais et les Américains, ni fédéralisme, ni Commission européenne, ni BCE, ni armée commune, ni pertes de souveraineté.
    « De Gaulle et l’ Europe. » Bref, rien de ce que voulaient les anglo-saxons.

    Il a donc essayé de mettre en place le Traité de l’ Elysée, signé avec Adenauer sur ses bases à lui.
    Kennedy a piqué une crise, convoqué l’Ambassadeur d’Allemagne, et Adenauer, avant de faire ratifier le Traité de l’ Elysée par son Parlement, a ajouté au texte un préambule qui remettait tout ce que De Gaulle ne voulait pas.
    Le couple franco - allemand est donc un mythe qui perdure jusqu’à aujourd’hui.

    Le vrai couple, c’est celui signé par les USA et l’ Allemagne, en 2004.
    « L’Alliance germano américaine pour le 21e siècle » , totalement inconnu du public français.

    • Michel J. Cuny Michel J. Cuny 9 mars 2015 09:30

      @Fifi Brind_acier
      Merci pour ce très judicieux complément d’information.
      Je crois que nous allons pouvoir nous entendre, vous et moi.


    • Alren Alren 9 mars 2015 19:44

      @Fifi Brind_acier

      Après de Gaulle qui avait « commis » la constitution de la Ve république, laquelle lui donnait un pouvoir personnel étendu qu’en bon militaire formaté à la hiérarchie des « chefs », il pensait plus efficace que le régime d’assemblée pour faire ce qu’il croyait être le bien de la France, les Français n’ont eu à choisir pour présidents que des hommes qui pensaient que leur patrie était faible (cf. le ministre des affaires étrangères de Giscard d’Estaing qui se résignait à ce que sur la scène internationale, « la France pèse peu. »).

      On peut même se demander s’ils ne voulaient pas faire croire au peuple qui avait un tel passé révolutionnaire, que la France était plus faible qu’elle ne l’était réellement.

      Car enfin, sur le plan européen, même après la réunification, l’Allemagne ne peut pas être en concurrence avec la France. La subordination volontaire de celle-ci qui a commencé avec Mitterrand s’est poursuivie avec tous les présidents qui ont suivi.

      Pourquoi une telle trahison des intérêts du peuple ? Pourquoi une telle hostilité envers ses propres électeurs (cf. Hollande se moquant des « sans-dents » ... sans lesquels il n’aurait pas été élu) ?

      À mon avis le seul mobile est dans la peur des descendants de ce peuple qui mit au pouvoir le Front populaire en 1936 pendant que les dictateurs s’emparaient de l’Europe à commencer par l’Allemagne.

       Peur qu’après avoir dégonflé la baudruche Front national, les Français se tournent vers la vraie gauche. Ce qui ne manquera pas d’arriver si le PS descend à moins de 10 % comme son homologue Pasok en Grèce.


    • mmbbb 15 mars 2015 22:30

      @Fifi Brind_acier Le traite du 23 01 1963 avec Adenauer etait surtout pour sceller la reconcialistion Il fut un acte symbolique L’Allemagne etait tout de meme dans une position ambigue puisque a peu pres a la meme periode lors de la construction du mur de berlin en 61 ce sont les americains qui assurerent le pont aerien avec Berlin Ouest et sauva les Allemands (Aeroport Tempenhof ) Avions nous les moyens de le faire non nous sortions de la guerre d algerie qui nous a affaiblie economiquement Maintenant nous avons decroche economiquement et Sarko nous a fait rentre de nouveau dans l Otan puisque nous n’avons pas la puissance militaire a la hauteur de nos pretentions De par notre faute nous sommes devenue une petite puissance alors que nous avions des atouts Les Allemands se detournent de nous sauf pour venir en vacances Depuis Mitterand le couple a souffert et quiconque lit la presse sait tres bien que les Allemands sont tournes vers les USA comme la dit votre mentor Asselineau Les anglo saxons et les saxons ont des points ne communs c’est l’evidence meme Nous on patauge et nous aimons ca De Gaulle le savait que nous etions capables de nous avachir


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 9 mars 2015 09:35

      Le projet de Bzrezinski était le contrôle de l’ Ukraine par l’ Occident.
      L’ Ukraine, cette plateforme qui sert de transition entre la Russie et l’ Europe, essentielle à la Russie.


      Puis de mettre le grappin sur les ressources naturelles, immenses de la Russie :
      « Ce que nous attendons de la Russie, c’est qu’elle disparaisse :  »Russia delenda est".
      Pour l’instant, c’est échec et mat.

      Dernière vidéo de Paul Craig Roberts sur les USA, l’ UE et l’ Ukraine.



      • lloreen 9 mars 2015 22:06

        @Fifi Brind_acier

        « « Ce que nous attendons de la Russie, c’est qu’elle disparaisse :  »Russia delenda est ».
        Pour l’instant, c’est échec et mat."

        Cet immonde Bzrezinski prend ses rêves pour la réalité et à mon humble avis il disparaîtra avant la Russie, parce que ce n’ est pas demain la veille qu’ elle se soumettra à ce genre de parasite.


      • Le p’tit Charles 9 mars 2015 10:24

        Même sans Poutine ces deux mafieux disparaîtrons...L’Allemagne perdra aussi cette guerre économique (comme les autres)...et Hollande ira sur la touche regonfler les pneus de son scooter.. !

        Faudrait par contre que les Français évitent de voter pour des cons depuis 50 ans...

        • bourrico6 9 mars 2015 10:34

          Faudrait par contre que les Français évitent de voter pour des cons depuis 50 ans..

          Pourquoi pas.. mais ce n’est pas une raison pour voter pour une conne.


        • Le p’tit Charles 9 mars 2015 12:37

          @bourrico6....c’est qui la conne..Royal.. ?


        • bourrico6 9 mars 2015 15:25

          @Le p’tit Charles

          Aussi oui, mais devines, voyons, ta Jeanne d’Arc, celle que tu encenses, parée de toute les vertus de la Terre, celle qui doit nous apporter la rédemption et nous mener au bonheur.. enfin si on vous écoute hein.


        • Le p’tit Charles 9 mars 2015 16:04

          @bourrico6...J’aime pas l’arc...et de Jeanne celle que j’ai connu est morte depuis des années...Au fait...ta des talonnettes comme ton « Mais-Si »... ?

          En sens...interdit sans doute...la ré-dans-le fion..c’est pas mon truc..désolé...faudra que tu ailles au bois.. !

        • soi même 9 mars 2015 12:07
          Si Vladimir Poutine l’emporte, que deviennent la France et l’Allemagne ?

          Rien, leur intervention conjointe au près de Vladimir Poutine a été autorisé au plus haut niveau par les Stades.

          Pourquoi, la raison est simple le meilleur allié des Stades, ce n’est pas l’Angleterre , c’est l’Allemagne.

          Il y a à la sortie de la guerre, il y a eu un accord stratégique avec l’Allemagne, c’est elle est elle seule quoi doit dirigé l’Europe sous le regard amicale des États Unis, vous ne direz et la France dans tous cela et bien c’est le canard boiteux dans l’affaire.

          et si Hollande a été invité a participer n’est pas une initiative de Hollande, mais de Merkel qui avait besoin d’un poids géostratégique de dissuasion Militaire, et jusqu’à maintenant la France a encore cette autonomie dissuasive.

          En réalité l’accord de Minsk II du coté Occidentaux, c’est une pantalonnade en réalité au niveau de la CE,ce n’est pas un accord qui est véritablement prit au sérieux , il a été fait pour évité la casse économique en Allemagne qui est première ligne , la France est à la remorque et elle a tellement peur de déplaire que les Mistrals vont nous restes sur les riens !  


          • David Heyo 9 mars 2015 14:11

            il ne faut vraiment pas perdre de vue que Brezinski fait partie des pires faucons du lobby militaro-industriel, avec les sinistres Wolfowitz ou Kissinger. Son point de vue est donc très orienté vers le souhait d’un contrôle fascisant de l’europe, avec la même idéologie que les Bilderbergs


            • antyreac 9 mars 2015 19:42

              @David Heyo
              Tu as rien compris 

              les gars que tu cites ont des analyses du monde très pertinentes et c’est surtout pour nous qu’ils luttent càd pour le monde occidental

            • filo... 9 mars 2015 14:41

              @l’auteur
              Au début des éventements en 1989 Mitterrand n’a rien compris de ce qui était en train d’arrivé.
              Et il était opposé à la réunification allemande. Mais c’est sans compter sur un vieux renard de la politique. Donc il a vite retourné le kazakh (toujours de bon côté)

              Les seuls qui ont tout compris dés le début ce sont les stratèges russes, pas ceux qui étaient dans les entourages de Gorbatchev et de Eltsine mais ceux qui ont mis au pouvoir Vladimir Poutine et jetés les bases d’une nouvelle Russie forte et moderne.

              Ils ont laissés le mur tomber et les deux Allemagne se réunifier car ils savaient que cet acte sera un coup de frein économique terrible pour la nouvelle Allemagne. Ils ont estimés que les vingt prochains années économie allemande mettra pour digérer et se refaire.

              Au vu de ce qui se passe aujourd’hui ils avaient bien visés.

              http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/1989-l-annee-ou-l-occident-a-tout-154118

               Quant à Zbigniew Brzezinski, ce psychopathe et malade mentale il a beaucoup moins d’importance que ce qu’ont prétend qu’on lui donnent. La politique américaine est surtout basée sur court et moyen terme (pensée fast food) et les théories de Brzezinski sont basées sur moyen et long terme.
              Donc nuls, inapplicables et irréalisables.


              • soi même 9 mars 2015 14:55

                @filo..., je ne sais plus qui là signaler Brzezinski en réalité ne fait rien de neuf , il reprend à son compte le souhait de l’Allemagne prussienne de séparer l’Ukraine de ses liens avec la Russie ....


              • filo... 9 mars 2015 15:04

                @soi même
                Oui c’est juste. En plus il est aveuglement russophobe. Rien que son regard d’un malade mentale montre qu’il est très tourmenté intérieurement.

                Ce type intellectuellement est fini depuis longtemps. Il essaie de se maintenir à la surface comme la m...


              • antyreac 9 mars 2015 19:24

                @filo...
                Il a sans doute raison

                Ce gars a derrière lui une analyse de la Russie impériale donc il sait de quoi il parle

              • Aldous Aldous 9 mars 2015 17:51

                Un ex espion US de l’après guerre a résumé a position des USA comme ça : Quand nous avons divorcé des Russes nous avons épousé l’Allemagne.


                Concrètement : le projet européen soutenu par les USA est celui de la Neue Europa mis au point par Walter Hallstein du temps du IIIe reich pour Hitler et Mussolini à la conférence de Rome de 1938 où Hallstein représentait e gouvernement nazi lors des négociations d’Etat avec l’Italie fasciste concernant la mise en place d’un cadre juridique de la nouvelle Europe.

                Hallstein ressortira son plan des tiroirs quand il deviendra le premier président du de la commission européenne.

                Il ne faut pas s’étonner dès lors que la diplomatie de l’UE en Europe calque celle des Nazis depuis que la France a perdu son influence :

                Guerre de Yougoslavie contre les Serbes (grand résistants anti-nazi) et soutien aux Bosniaques et aux Albanais, qui étaient jadis alliés respectifs de l’Allemagne nazi et de l’Italie fasciste.

                Soutiens aux Banderistes ukrainiens (partisans alliés aux nazis contre l’urss) aujourd’hui mis au pouvoir à Kiev et activement soutenus contre les Russes dans la campagne de nettoyage ethnique du Donbass.

                L’UE c’est le IVe reich.

                • Captain Marlo Fifi Brind_acier 9 mars 2015 18:11

                  @Aldous
                  Hallstein était le juriste d’Hitler dont le projet était « Une nouvelle Europe ».
                  Recyclé, c’est Hallstein qui a signé le Traité de Rome au nom de l’ Allemagne.
                  C’est lui aussi qui a été le 1er Président de la Commission européenne.
                  « Le prix Charlemagne décrypté ».


                • coinfinger 9 mars 2015 18:23

                  Votre article souléve vraiment une trés bonne question .
                  Malheureusement il s’encombre de quelques idées reçues mais fausses .
                  D’abord se faire une bonne fiche du Brzezinynski , c’est un juif Polonais , ce genre de juifs qui se sont trouvés coincés entre deux rouleaux compresseurs , l’Allemand et le Russe .
                  Z’ont eu par hasard leur heure de gloire profitant de déboires de l’un et de l’autre au moyen age et ont suçé la séve d’une grande Pologne/Lithuanie( qui comprenait l’Ukraine de l’Ouest actuelle , branche de la route de la Soie , fort lucrative ) . Nostalgie . Se servent des US pour à nouveau réver .
                  La réunification de l’Allemagne , n’est pas une victoire de l’’Allemagne" , au sens des conservateurs Allemands , c’est une victoire Russe , paradoxalement . Pourquoi ? Parce que le Mur de Berlin est tombé suite à l’accord sur le gaz à un bon prix entre Allemagne et Russie . C’est précisemment ce que les Russes veulent depuis plus d’un siécle . Matiéres premiéres contre machines-outils mais à un prix équitable . L’URSS n’avait plus alors raison d’étre . Qunand j’ai eu connaissance de cet accord le North Stream ( qui ne passe pas par la Pologne , ben pourquoi , c’est plus court ! ) , 3 mois avant la chute du Mur je savais qu’il allait tomber . Le Pape , : ’N’ayez pas peur , etc ’ c’est juste du cinéma . Parce que le Pape ( Polonais) l’avait compris lui aussi .
                  Cette victoire Russe a été obtenu , parce que les Allemands , crévent , littéralement , de la domination US ( démographie régressive ) , et n’en peuvent plus , mais doivent étre prudents .
                  Pour ce qui est des rapports France/Allemagne , c’est depuis toujours je t’aime moi non plus ,
                  à savoir quand ils sont forts ( là c’est indirectement , c’est le monde Anglo Saxon qui se sert d’eux qui est fort ) , nos élites se laissent corrompre , les Allemands payent , c’est l’Europe . ( Comme ils ne veulent pas tout payer , ils ne veulent pas non plus d’une Europe politique , autre qu’US ) , quand ils sont faibles , on les divise et nous nous agrandissons en passant , réellement à gauche .
                  Réellement à gauche c’est De Gaulle , ou Phillipe Auguste , pas Mélenchon ou Syriza , çà c’est une parodie .
                  En résumé Poutine , ne peut pas ’l’emporter ’ , il ne peut , nous imposer , un ordre Tatar , çà n’est pas son intéret , son intéret c’est fifty-fifty avec nous . Poutine n’est pas Tatar mais Russe .
                  Et nous çà nous arrange , surtout nous Français , par rapport aux Allemands .
                  Ce qu’il faut c’est que Poutine gagne contre ces vikings d’Anglo-Saxons , et les confine dans leur ile . Ce que nous sommes insuffisant à faire , nous le savons depuis la guerre de Cent Ans .


                  • Laurent 47 9 mars 2015 20:07

                    La Russie n’aime pas les nazis, c’est son gros défaut ! ( 27.000.000 de morts en 39-45 ).

                    Alors,elle le fait savoir clairement aux nazis ukrainiens, américains, anglais, allemands, et français !
                    Je suis peut-être provocateur, mais ce sont bien ces pays qui ont encouragé, financé, soutenu, et continuent à soutenir la bande de néo-nazis qui siège à la Rada de Kiev, après le putsch sanglant du Maïdan ! Pour moi, ceux qui soutiennent les nazis sont nazis ! Et Poutine, avec 86 % de russes qui le soutiennent, n’est pas prêt de céder aux Etats-Unis, qui se planquent comme d’habitude derrière leurs esclaves européens pour provoquer la Russie, en espérant une guerre régionale qu’ils ont trop peur d’assumer, sachant quelles représailles les attendent !
                    Antyréac rêve comme d’habitude, et confond Poutine avec Adolf Obama, ce prix Nobel de la guerre !
                    ( Pour une fois qu’on a un Hitler noir, on ne va pas se plaindre )
                    A chaque fois qu’un pays s’est attaqué à la Russie, il a fallu qu’il paie le prix de son erreur, et je ne conseillerais pas aux Etats-Unis de commettre cette erreur, car il y a beaucoup plus d’abris anti-atomiques en Russie qu’aux USA, et la Russie serait loin d’être seule en cas de conflit généralisé !
                    Mais ça n’est pas grave, car nous n’existerons plus ! Nous sommes si petits !

                    • Jason Jason 9 mars 2015 20:17

                      Devant les appétits territoriaux insatiables de Poutine on pourrait lui céder le Luxembourg. Avec, en prime Monaco et Andorre. La mer et la montagne, quoi. le rêve.



                        • eric 15 mars 2015 13:27

                          Le rapprochement de la Russie avec l’Europe est dans l’ordre des choses. Les proximités culturelles, historiques, humaines, géographiques y poussent naturellement. Les complémentarités économiques, géostratégiques aussi.

                          Sans parler d’un rééquilibrage entre les différentes vision de ce que devrait être l’Europe en son sein, avec l’apport russe.

                          Le principal obstacle est sans doute la classe dirigeantes russe actuelle. Un rapprochement avec les autres peuples d’Europe aurait des contrepartie en terme d’état de droit, de démocratie, etc... auxquelles celle-ci n’est sans doute pas prête.

                          Il est absolument évident que pour ceux qui imaginent des complots américains pour affaiblir l’Europe et ou la Russie, ce serait le scénario le plus souhaitable. La puissance militaire russe ( notamment en matière de dissuasion), les matières premières, le poids économique de l’union actuelle dans le monde, sa force dans les hautes technologies, etc...

                          On aurait un pôle absolument dominant dans le monde, mais à peu prêt incapable d’imposer violemment quoi que ce soit à qui que ce soit, compte tenu des difficultés à décider de quelque chose d’important dans les domaines géostratégiques comme le prouve l’expérience actuelle. Ou alors très à la marge.

                          En revanche, pousser à la roue pour amplifier des rivalités réelles ou supposée entre USA, Europe, Allemagne France, Russie, cela ne me parait pas très porteur d’avenir.


                          • Michel J. Cuny Michel J. Cuny 15 mars 2015 14:15

                            @eric
                            Merci pour ce commentaire très avisé.
                            Pour ma part, je renverrais la formule : « Le principal obstacle est sans doute la classe dirigeante russe actuelle » du côté des « dirigeants » français, et je mettrais du côté français les pas à faire pour sortir de l’Etat de droit, qui n’est pas aussi démocratique qu’on voudrait nous le faire croire...
                            D’où mon renvoi à Pierre Cot.


                          • J.MAY MAIBORODA 15 mars 2015 16:53

                            Cet article m’a fait découvrir votre site.

                            Je ne partage pas, tant s’en faut, votre idéologie et l’apologie que vous faites de Staline.
                            Mais des recherches complémentaires m’ont donné à penser que vous faites l’objet d’une certaine « ostracisation ». 
                            Mon côté « libertaire » m’amène donc à faire connaître « autour de moi » l’existence de votre site, au demeurant remarquablement documenté.
                            A titre d’info :
                            et :
                            ( mon blog n’atteignant pas, du reste, la consistance, la richesse et le niveau du votre)

                            Cordialement

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