Victor,
Je me permettrai un commentaire, dans un contexte plus favorable que précédemment, et en appréciant que ayez mis cet échange en discussion.
Parler de Valls, le politicien dont la politique vient de Bruxelles et qui évoque de manière incantatoire une Gauche virtuelle pendant qu’il met en oeuvre le 49-3, n’a pas d’intérêt.
Par contre je suis assez d’accord avec ce que dit Onfray, mais à son propos je mettrai l’accent sur ses attaques contre Freud : « la psychanalyse ne guérit pas » « tout le monde n’a pas envie de tuer son père » plus des attaques à la personne, dans son livre « Le crépuscule d’une idole ».
C’était déjà un peu prétentieux de sa part de vouloir déboulonner Freud, en fait il faudrait dire Freud Lacan, mais en plus ses arguments sont vraiment d’une grande médiocrité. Au bout du compte si c’était le but de ce livre c’est un échec total.
Il m’a paru normal dans ces conditions qu’Elisabeth Roudinesco grande spécialiste reconnue et inconditionnelle de Freud, qui a passé beaucoup de son temps sur l’oeuvre de Freud [qui entre parenthèse n’était jamais sûr de ses raisonnements] défende ce grand génie.
Si elle est vraiment intervenue pour faire couper des crédits à l’université populaire d’Onfray, dont je reconnais l’intérêt, c’était aller trop loin, mais il était normal qu’elle ait été en colère à cause du niveau des attaques.
D’une manière générale Onfray n’est pas inintéressant mais il est assez inoffensif, raison pour laquelle il est souvent sur les plateaux télé et dans les médias.
Je préfère de loin Jean-Claude Michéa, beaucoup plus profond et cohérent, qui lui est victime de la féroce « police de la pensée » telle qu’il la qualifie lui-même.