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Commentaire de njama

sur L'élevage sera intensif ou ne sera pas


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njama njama 11 mars 2015 11:24

@ Alinea
j’ai retrouvé dans le Blog de Fléche Brulée- lequel s’arrête en juin 2013 - cet article qui parle des Cévennes :http://tipinature.canalblog.com/archives/2013/03/23/26718238.html

pas sûr que les actions des ÉCOLOS aideraient les éleveurs  ! ce serait plutôt le contraire ... le tourisme rapporte plus que le pastoralisme smiley

LES ÉCOLOS ET LE LOUP ARGENTÉ
[......]
En effet, dans son exposé intitulé « FAUT-IL ABANDONNER LES PARCS NATIONAUX », ce brave ingénieur physicien de formation J.F. NOBLET tente de tromper ses Lectrices et ses Lecteurs,

Sauf à ce qu’il se trompe lui-même,ce qui constitue une éventualité que j’accepte d’envisager, malgré tout.

CAR, À VOULOIR SAUVER LE LOUP, coûte que coûte, face aux élus du Parc des Cévennes, qui, eux, subissent certainement les pressions des éleveurs ou des bergers locaux, Monsieur NOBLET finit par lâcher son Argument de choc :

- En vérité, la présence des Loups permet de générer un trafic de Touristes - et donc de revenus financiers - qui se comptabilise EN MILLIONS D’EUROS.

Qu’est-ce, selon J.F. Noblet, au regard de quelques dizaines de milliers d’euro annuels que « coûte au contribuable » la réparation financière de « dégâts » vaguement remboursés aux éleveurs ???

JE DIS « VAGUEMENT », car il faut savoir que pour être remboursé suite à une attaque de Prédateur, cela dépend de quatre facteurs, dont voici la liste :

1) retrouver la ou les Animaux tués,
2) avoir le temps de les descendre auprès des services compétents
3) être alors reconnu comme « une attaque de loup »
4) accepter que quelque dizaines d’euro aient Valeur de dédommagement
au sein d’1 Troupeau...

POUR QUI VIT EN PLEINE MONTAGNE il tombe sous le sens que ce pseudo « remboursement » est essentiellement théorique.

Pour un non-berger, le remboursement paraît, en revanche « officiel et automatique ».

Habilement, donc, les Écologistes jouent sur la méconnaissance des réalités du Terrain pour manipuler les masses et jeter le discrédit sur les « méchants éleveurs » dont j’ai fait partie,

Puisque mon Troupeau et mes Chiens « bien » ont été saisis le 6 novembre 2012...

Or, si d’aventure, vous aviez la curiosité de retrouver le combat qui est le mien CONTRE LE DIKTAT DES LOIS INDUSTRIELLES depuis le mois de juillet 1976 [ Loi du 1er juillet 1976, qui cherche à PRÉSERVER LES ÉQUILIBRES NATURELS ]

Alors vous seriez pour le moins étonné(e)s de constater avec quel acharnement les Services vétérinaires et les « Écologistes » se sont ligués pour me RAYER DE LA CARTE.

La ré-introduction du Loup, qui a fait suite à la ratification du Traité de Berne par la France en 1989, constitue en Vérité un business qui, je le répète, se chiffre en Millions d’Euro.

Confère à ce que J.F. NOBLET lui-même a publié le 11 novembre 2012 dans « Écologie nationale » **
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** Faut-il liquider les parcs nationaux ?
[......]
Plus grave est la situation du parc national des Cévennes. En effet la dernière charte adoptée le 21 juin 2012 pour ce parc tend à démontrer que les ambitions de l’état en matière de protection de la biodiversité ont cédé face aux exigences des élus locaux : ainsi il est dorénavant permis de cueillir les fleurs à l’exception de celles qui sont protégées à l’échelle nationale, de chasser même au cœur du parc et de circuler en dehors des routes si on est résident. Malgré la suppression de certaines mesures de protection inhérentes à un parc national, le conseil d’administration a décidé le 18 octobre dernier, par 28 voix sur 33, de demander l’exclusion du loup sur le territoire du parc et d’autoriser le tir du prédateur même en zone centrale.
[......]

En période de crise il ne faut pas oublier l’impact économique et touristique du loup sur un territoire. Dans le parc de Yellowstone aux USA l’université du Montana a mené une étude durant 5 années pour tenter de mesurer l’intérêt économique du loup. Celui-ci occasionne chaque année 46 000€ de dégâts sur le bétail en périphérie mais rapporte 27 millions d’euros.

Il convient ici de rappeler que 8,5 millions de visiteurs fréquentent les parcs nationaux français chaque année.

Quant aux vautours des Cévennes, une étude menée en 1995 a montré qu’ils ont rapporté 4,4 millions de francs pour l’activité touristique. En 2010 ils ont permis d’économiser 430 000€ de frais d’équarrissage en France.

Ces deux exemples démontrent que la protection de la biodiversité doit participer au développement durable et à l’avènement d’une autre société.

En conclusion il n’est pas admissible que les habitants des parcs nationaux et les élus qui les représentent, profitent des retombées économiques du tourisme et des financements de l’état en s’exonérant des obligations légales envers les textes français et européens. Il n’est pas non plus admissible qu’ils soient majoritaires dans les conseils d’administrations d’un établissement public d’intérêt national et qu’ils oublient la vocation première d’un parc national : protéger la biodiversité pour l’humanité.

Aussi nous demandons à la ministre de l’écologie et au gouvernement de reformer la loi du 14 avril 2006 et si les élus locaux persistent dans leur attitude, de fermer les parcs nationaux qui ne répondent plus aux exigences de protection de la biodiversité. Cela nous peinerait beaucoup mais cela serait beaucoup plus clair pour tous.

JF Noblet

Journaliste et naturaliste

http://ecologienoblet.fr/blog_ecologie/faut-il-liquider-les-parcs-nationaux.html


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