@alinea
l’article du Blog est classé dans la rubrique « élevage extensif »
et le loup et l’ours ne vont pas contribuer à maintenir ce type d’élevage
Il y a des endroits dans le monde plus appropriés pour maintenir le loup, et l’ours
quand l’écolo Jean- François Noblet justifie la présence du loup au prétexte que les plans de chasse ne sont pas réalisés, il oublie dans la « biodiversité » le déficit démographique, celui de la présence humaine, et, le manque de chasseurs. Eh oui les campagnes se sont vidées, et un peu à la fois, le loup finira par décourager les quelques éleveurs qui continuent de pratiquer ce type d’élevage en pleine nature qui contribue également à l’équilibre du biotope.
« - L’accroissement régulier des populations des ongulés du parc (Cerf
chevreuil, sanglier chevreuil, sanglier, mouflon) génère des centaines
de milliers d’euros de dégâts sur la forêt et l’agriculture (300.887,40€
pour le département du Gard en 2011) et les chasseurs n’arrivent pas à
réaliser les attributions des plans de chasse, même en zone centrale du
parc (*) (70% pour les biches et 73% pour le chevreuil en 2009).
« - On ne peut pas se plaindre des dégâts et en même temps demander l’éradication d’un prédateur efficace.
Contradictoirement il s’indigne que l’on puisse chasser dans le parc des Cévennes, et que les résidents puissent aller et venir comme bon leur semble, et selon leurs coutumes.
"La dernière charte adoptée le 21 juin 2012 pour ce parc tend à démontrer
que les ambitions de l’état en matière de protection de la biodiversité
ont cédé face aux exigences des élus locaux : ainsi il est dorénavant
permis de cueillir les fleurs à l’exception de celles qui sont protégées
à l’échelle nationale, de chasser même au cœur du parc et de circuler
en dehors des routes si on est résident. "
Voilà de quoi déposséder les habitants des Cévennes de leur biotope !
.
rapporte plein de tunes ( à qui ?)
Évidemment, les touristes ne fréquentent les parcs régionaux pour les loups ou les
ours qu’ils ont très peu de chance de rencontrer d’ailleurs, ce serait comme chercher une aiguille dans une botte de foin.
Le loup rapporte dans la mesure où il régule à la place des chasseurs, et que ça ne coûte quasiment rien à l’administration en dehors des quelques indemnisations versées aux éleveurs.
Et puis, au niveau de l’Europe, le maintien de l’élevage extensif, je crois bien qu’ils s’en foutent complétement, car économiquement c’est moins facilement contrôlable, et très marginal.
A se demander si le loup et l’ours n’ont pas été réintroduits volontairement comme liquidateurs de ces pratiques ancestrales, pour ne laisser subsister que le nouveau dogme de l’élevage intensif ?