@Bob dit l’âne
J’ai toujours aimé écouter la radio la nuit.
Surtout en voiture.
Est ce parce alors, l’obscurité et le long défilement des kilomètres silencieux, donne une connivence avec la radio, plus proche et intime ?
J’aimais beaucoup le pop club de José Arthur, un ton, une intelligence, un humour et un sens de la répartie, allié avec une grande culture.
Que j’en rajoute pas trop, le pauvre va se retourner dans sa tombe.
Beaucoup de ces journalistes historiques avaient commencé au bas de l’échelle, ou avaient eu plusieurs vies
. En tout cas ils n’avaient pas été formatés, identiques dans le ton, par une école de journaliste, avec ce que ça suppose : Diction, carnet d’adresses de papa, références à la même culture....
C’est le même constat d’ailleurs dans beaucoup de jobs.
Le sacro saint empilement des examens indispensable a nivelé par le bas la diversité.
L’impertinence est alors en trompe l’œil, juste quelques attitudes théâtrales qui ne trompent personne, surtout pas le pouvoir avec lequel, on parle, on couche et on dîne.
Là vous l’avez deviné, je parle des comédiens, la porte d’à coté. Mais les comédiens sont partout, dans la politique par exemple.
Alors, miracle, ce ne sont plus des intermittents, mais des permanents.
S’il y a un boulot qui devient impossible, c’est celui d’humoriste radio.
Que voulez faire, après un coup d’état à la Patricia Clark ?*
Vous pourrez faire tout ce vous voulez comme grimaces et gesticulations, vous aurez toujours l’air d’être à la traîne du vrai comique : Celui donné par la direction et ses obligés à l’antenne.
De plus, franchir la ligne jaune de irrévérence politique, et c’est la porte.
Un vrai tour de funambule qui doit vous donner des ulcères à l’estomac !
De temps en temps je me repasse Gerald Dahan, face à Alliot marie.
Combat de boxe poids moyens
C’était sa dernière, à Dahan ! Il a pris la porte après.
Le plus drôle , c’est Cohen, dans ses petits souliers, essayant de se démarquer.
Une merveille :