@philippe913
L’économie dans une société organisé est à l’image des poupées russes, les différents niveaux s’emboitent l’un dans l’autre, sauf que si une poupée n’a pas la même forme que celle qui la précède ou/et la suit, cela ne s’emboite plus, il y a incompatibilité.
Cela ne change donc rien à ce que j’écris, tu as simplement ignoré toutes les autres poupées ou niveau pour ne voir qu’une seule, afin de pouvoir soutenir ton affirmation.
Je m’explique, ce que tu dis vis à vis des actionnaires est vrai pour l’actionnaire vis à vis de sa société, seulement voilà, une entreprise, même une multinationale, est d’un niveau inférieur à la société civile ou collectivité au sens où son objet est d’être utile à cette dernière et non d’être profitable à ses propriétaires.
A ce niveau, l’actionnaire se retrouve être « salarié » par la collectivité et son profit dépend intrinsèquement de son utilité vis à vis de la collectivité. Ce n’est plus lui qui décide de l’intégration ou exclusion, ni du bénéfice, mais la collectivité en tant que défini par son objet et des règles communes édictés pour atteindre l’objectif.
Cela signifie que l’intérêt des associés de l’entreprise ne peut être supérieur et contraire à l’intérêt général qu’est a collectivité, car sinon, l’intérêt particulier catégoriel prend le pas sur l’intérêt général et détruit ce dernier. Ne reste alors que des intérêts particuliers en lutte les uns contre les autres, où le sens même de société civile n’existe plus au sens de cohésion et d’un destin commun.
Ecrire « l’intérêt général est la somme des intérêt particulier » est un non sens, car cela signifie simplement qu’il n’existe que des intérêts particuliers et aucun intérêt général. La conséquence est le chaos et non l’anarchie.
Donc, tu as raison dans le cas où l’intérêt particulier des actionnaires d’une société ignorent, méprisent ou combattent l’intérêt général, mais dans ce cas là, leur société et eux même ne représentent plus d’utilité particulière pour l’intérêt général, pour la collectivité (fondé sur le principe de l’union et non de la division), car ils agissent contre celle ci.
Evidemment, c’est plus complexe, mais tu m’as obligé à aller vers la complexité pour montrer les limites de ce genre de raisonnement simpliste. Donc, tu as raison dans le cadre restreint d’une entreprise, mais tout faux dans le cadre étendu à la société dans son ensemble ou une entreprise (donc ses actionnaires ou propriétaires) sont considérés comme des utilités et non des intérêts particuliers. L’intérêt particuliers des entreprises est d’être, comme le salarié pour l’entreprise, la plus utile possible pour que la collectivité trouve toujours un intérêt à la garder. Bref, c’est de son utilité pour la collectivité que le particulier tire son propre intérêt et non l’inverse comme le chante Spartagus.
Prend un exemple emblématique comme Monsanto, son utilité est plus que contesté, pour autant, les actionnaires de cette multinationales arrivent à faire prévaloir leur intérêt personnel sur l’intérêt général déclaré.
15/03 16:08 - Alren
15/03 13:24 - Alren
@philippe913 Mais « acheter » ça consiste en quoi ? Donner à celui qui donne un bien ou (...)
14/03 16:44 - foufouille
@Jeff84 ridicule. un chômeur est juste au chômage. j’ai connu des tas (...)
14/03 15:38 - Jeff84
@Jason Quand on a aucune qualification, on fait comme moi quand j’étais au chômage : on (...)
14/03 15:17 - Jason
@Jeff84 Oui, c’est vrai, mais cela ne concerne que les qualifications rares ou expertes (...)
14/03 14:41 - Jeff84
@foufouille Aucun rapport. La quasi-totalité des travailleurs qualifiés sont plus compétents (...)
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