Une étude
réalisée par le Brigham and Women’s Hospital de Boston, aux Etats-Unis,
souligne que les écrans, en particulier les tablettes, empêchent les lecteurs
d’avoir un sommeil réparateur. Ce qui peut entraîner diabète et obésité.
Non
seulement les tablettes retardent le sommeil, mais en plus, elles le perturbent.
C’est ce que révèlent les résultats d’une étude réalisée par le Brigham and Women’s Hospital de Boston, publiée lundi dans la revue
américaine Proceedings of the National Academy of Sciences. Les
perturbations sont telles qu’elles pourraient même modifier notre comportement
au lendemain d’une nuit de lecture sur écran.
Pour
parvenir à ces résultats, des scientifiques ont comparé durant deux semaines
les comportements de lecteurs sur tablette (des iPad) et sur livres papier. Sur
les 12 participants (des jeunes d’une vingtaine d’années), une partie d’entre
eux lisaient tous les soirs quatre heures sur iPad avant de se coucher, et ce
cinq jours de suite, pendant que les autres lisaient des livres en papier. La
semaine suivante, les rôles étaient inversés.
Un sommeil moins réparateur
Comme
annoncé dans une précédente étude, les lecteurs sur tablette prenaient plus de
temps pour s’endormir, et ont un sommeil moins réparateur que ceux qui ont lu sur
un support papier. Autre point troublant : ces mêmes lecteurs sécrétaient moitié
moins de mélatonine,
une hormone surnommée « hormone du sommeil » qui sert à réguler les
rythmes chronobiologiques. En d’autres termes, c’est elle qui capte la lumière
et parvient à faire comprendre à notre corps que la nuit est tombée et qu’il
est temps de dormir.