• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de bakerstreet

sur Livres : le triomphe attendu des « hiboucs » (e.books)


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

bakerstreet bakerstreet 14 mars 2015 13:05
Une étude réalisée par le Brigham and Women’s Hospital de Boston, aux Etats-Unis, souligne que les écrans, en particulier les tablettes, empêchent les lecteurs d’avoir un sommeil réparateur. Ce qui peut entraîner diabète et obésité.

Non seulement les tablettes retardent le sommeil, mais en plus, elles le perturbent. C’est ce que révèlent les résultats d’une étude réalisée par le Brigham and Women’s Hospital de Boston, publiée lundi dans la revue américaine Proceedings of the National Academy of Sciences. Les perturbations sont telles qu’elles pourraient même modifier notre comportement au lendemain d’une nuit de lecture sur écran.

Pour parvenir à ces résultats, des scientifiques ont comparé durant deux semaines les comportements de lecteurs sur tablette (des iPad) et sur livres papier. Sur les 12 participants (des jeunes d’une vingtaine d’années), une partie d’entre eux lisaient tous les soirs quatre heures sur iPad avant de se coucher, et ce cinq jours de suite, pendant que les autres lisaient des livres en papier. La semaine suivante, les rôles étaient inversés.

Un sommeil moins réparateur

Comme annoncé dans une précédente étude, les lecteurs sur tablette prenaient plus de temps pour s’endormir, et ont un sommeil moins réparateur que ceux qui ont lu sur un support papier. Autre point troublant : ces mêmes lecteurs sécrétaient moitié moins de mélatonine, une hormone surnommée « hormone du sommeil » qui sert à réguler les rythmes chronobiologiques. En d’autres termes, c’est elle qui capte la lumière et parvient à faire comprendre à notre corps que la nuit est tombée et qu’il est temps de dormir.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès