@[email protected]
pour comprendre il faut revenir au début des événements début 2011
Dans la foulée des printemps arabes, Sarkozy et Juppé ont opté pour soutenir la rébellion, et « parié » sur la chute de Bachar al Assad. Après, Hollande n’a fait que continuer cette politique.
Voir :
Altercation au ministère des Affaires étrangères
Un
chapitre du livre intitulé “Bagarre au Quai d’Orsay” fait état d’une
violente querelle sur la Syrie qui s’est produite dans un bureau du
ministère des Affaires Etrangères à Paris au printemps 2011.
http://www.legrandsoir.info/les-chemins-de-damas-comment-l-elysee-a-manipule-les-rapports-sur-les-armes-chimiques-al-akhbar.html
Alain Juppé accusé par sa propre administration d’avoir falsifié les rapports sur la Syrie
Selon cette
personnalité, l’ambassadeur de France à Damas, Éric Chevallier, dont
l’ambassade vient d’être fermée et qui est rentré à Paris, a pris à
partie son ministre devant ses collègues. Il a accusé Alain Juppé de ne
pas avoir tenu compte de ses rapports et d’avoir falsifié les synthèses
pour provoquer une guerre contre la Syrie.
Au début des
événements, en mars 2011, le Quai avait dépêché des enquêteurs à Deraa
pour savoir ce qui s’y passait. Leur rapport, transmis à Paris,
indiquait qu’après quelques manifestations, la tension était retombée,
en contradiction avec les reportages d’Al-Jazeera et de France24 qui
indiquaient à l’inverse que la ville était à feu et à sang. L’ambassadeur demanda la prolongation de la mission pour suivre l’évolution des événements. Furieux
de ce premier rapport, le ministre des Affaires étrangères lui
téléphona pour exiger qu’il le modifie et fasse état d’une répression
sanglante. L’ambassadeur plaça alors le chef de mission à Deraa en conférence téléphonique avec le ministre pour lui redire qu’il n’y avait pas de répression sanglante. Le ministre menaça l’ambassadeur et la conversation se termina de manière glaciale.
Immédiatement
après, le cabinet d’Alain Juppé fit pression sur l’AFP pour qu’elle
publie des dépêches mensongères confortant la vision du ministre.
Durant les mois qui suivirent, les incidents opposant
Éric Chevallier et Alain Juppé ne cessèrent de se multiplier, jusqu’à
l’affaire des otages iraniens et la mort du « journaliste » Gilles
Jacquier. À cette occasion, l’ambassadeur reçu l’ordre d’exfiltrer les
agents de la DGSE travaillant sous couverture de presse. Il réalisa
l’importance de l’action secrète entreprise par Alain Juppé [1].
http://www.voltairenet.org/article173169.html