Pour en finir avec ces conneries !! :
"
PARIS (Reuters) – Le député européen Jean-Luc Mélenchon
a présenté mercredi comme « pure invention » les liens avec Patrick
Buisson, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, que lui prêtent deux
journalistes du Monde dans un livre à paraître jeudi.
Ariane Chemin et Vanessa Schneider écrivent dans « Le mauvais
génie » que l’ancien journaliste d’extrême droite et Jean-Luc Mélenchon
se connaissent depuis 22 ans, sont amis, et que le premier a conseillé
le second lors de la présidentielle de 2012.
« Mélenchon a pris l’habitude de consulter son nouvel ami avant
chaque décision stratégique. Buisson met avec plaisir sa science des
sondages à son service. Il est de ceux qui l’encouragent à quitter le
Parti socialiste en 2008″, écrivent-elles selon les bonnes feuilles
publiées mardi par Le Monde.
Le co-fondateur du Parti de gauche a vivement démenti tout lien de
cet ordre avec Patrick Buisson, allant jusqu’à y voir une manoeuvre en
pleine campagne des élections départementales et estimant que les deux
journalistes étaient des « agents d’ambiance au service d’un système en
perdition ».
« Pour stimuler la polémique et tâcher de faire des ventes, une
histoire est inventée qui fait de moi l’ami personnel de monsieur
Buisson et de lui mon confident et conseiller. Pure invention », écrit
le député européen du Parti de gauche sur sa page Facebook.
« J’ai jouté de nombreuses fois contre monsieur Patrick Buisson sur
des plateaux de télé (…) J’ai accepté son invitation a la remise de sa
légion d’honneur à l’Elysée il y a quelques années. Je m’y suis trouvé
aux côtés de Jean-Christophe Cambadélis », premier secrétaire du PS,
ajoute-t-il.
« J’ai dû rencontrer une fois dans un bar monsieur Buisson à propos
d’un livre qu’il écrivait dont j’ai oublié le sujet. A cela se limitent
nos relations. Je n’ai aucune raison de dénigrer cet homme dont la
distance politique avec moi n’a pas à être démontrée ni prouvée au motif
que deux personnes mal intentionnées voudraient m’y contraindre. »
Jean-Luc Mélenchon dit avoir été contraint de démentir après une
« nouvelle agression » pour éviter aux candidats du Front de gauche
« d’être atteints par ce genre de malveillance », qu’il attribue aux
médias avec lesquels il se montre souvent sévère."
(Gregory Blachier, édité par Yves Clarisse)