@Céline Ertalif
Je « n’appartiens » pas à « riposte laïque », j’écris pour eux. Je n’appartiens pas non plus au Front national, je n’appartiens à personne d’autre qu’à moi-même.
Me comparer à Soral est une insulte en principe grave, mais pour laquelle je vous pardonne bien volontiers. Il n’y a strictement rien à voir entre moi et l’idéologie Soralienne, qui est aux antipodes de ce que je pense ...Pour ce qui est de mon profil agoravox, je ne vais quand même pas raconter ma vie, non ?
Je ne veux rien imposer aux familles actuelles. Ce que je dis, c’est que si les parents Coulibaly avaient vécu dans les années avant 1981, ils n’auraient pas eu d’autres solutions que de donner à leur enfant un prénom français, car à l’époque c’était la loi (loi du 11 Germinal an XI modifiée par la loi du 12 avril 1966 ) : les prénoms donnés à l’état civil devaient figurer sur le calendrier, ou dans l’antiquité gréco -romaine. Etaient admis les diminutifs et les variantes régionales des prénoms.
Cette loi avait une vertu assimilatrice indéniable et évitait l’attribution de prénoms ridicules, il est fort regrettable qu’elle ait été supprimée par un arrêt funeste de la Cour de Cassation en 1981 confirmé par la mauvaise loi du 8 janvier 1993 qui libéralisa presque entièrement les prénoms.
Il est maintenant malheureusement difficile de revenir en arrière. J’observe simplement, pour avoir de très nombreux immigrés parmi mes patients, que seuls les musulmans continuent à donner des prénoms étrangers à leurs enfants nés en France, même après plusieurs générations sur le territoire national. Les autres immigrants, en particulier les asiatiques, donnent presque toujours au moins un prénom français ( le premier, en général) à leurs enfants.