Alors, ce que propose Iglesias, c’est ce que Marx nommait « Bonapartisme » : l’instauration d’une bureaucratie d’État autoritaire. Ce qu’on a nommé « marxisme » toute la seconde partie du 20ème siècle, c’est le « stalinisme » : l’instauration d’une bureaucratie d’État autoritaire. Ce que défendent les syndicats nationalistes, c’est ce qu’on nomme « conservatisme social », parce qu’on les aime bien quand même, mais qu’on devrait nommer « réaction sociale » : l’instauration d’une Bureaucratie d’État autoritaire.
L’État Providence, les acquis sociaux, le réformisme social : autant de réalités politiques qui poussent le prolétariat dans les bras du fascisme. En France, le Front National est la force politique la plus puissante aujourd’hui. Hier, c’était le PCF stalinien. Cela n’a rien d’étonnant dans un État Providence. C’est une conséquence logique, analysée et prévue par Rosa Luxembourg dès la fin du 19ème siècle.
Rien n’est évident. Rien.
Tout est complexe, tout est rapport de force, tout est lutte des classes.
La bonne nouvelle, l’excellente nouvelle, c’est que le Keynésianisme n’est plus possible. Le taux de profit des multinationales est au plus bas, leur endettement au plus haut, ils ne peuvent plus se permettre le luxe du réformisme social. Podemos, comme Syriza, comme le Front National, va se fracasser sur cette réalité. Cette fois-ci, le fascisme ne passera pas, car il n’est plus possible.
Préparez-vous à vous faire écraser par la bourgeoisie libérale, à vous faire humilier par les grands Capitalistes : ils n’ont plus besoin des petits fascistes dans votre genre.