Plutôt que de discuter sur l’utilité des conseils départementaux,
ou sur les motivations des votants ou les conséquences de cette élection, je vous invite plutôt à prendre de la hauteur :
Au lendemain de l’élection, les chiffres vraiment intéressants, dont les médias
s’abstiennent de rendre compte, sont ceux qui se rapportent au
pourcentage de votes exprimés (à savoir 47.73%, source officielle).
Cela
nous dit exactement combien d’électeurs inscrits ont -réellement- mis
un bulletin dans l’urne pour soutenir tel ou tel candidat.
Et voici ce que ça donne :
UMP + Union de la droite + UDI + Modem : 13,89%
Front National + Extrême-droite : 12,06%
Parti Socialiste + Union de la Gauche + Parti Radical de Gauche : 10,43%
Rendez-vous compte !!!
Le conglomérat UMP + UDI + Modem n’a recueilli que 13.89% des voix des électeurs inscrits.
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Idem FN ou conglomérat PS (12.06% et 10.43%) = n’allez pas croire que je prêche pour une paroisse plutôt qu’une autre)
Alors, l’UMP seul, c’est quoi ? 8% ? 9% ?
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Et que font nos médias chiens de garde ?
Ils entretiennent la diversion sur le thème « qui est vraiment le 1er parti de France entre UMP ou FN ? »
Et
ils nous abreuvent du packages de synthèse des résultats permettant de
faire croire, grosso modo, que le bloc UMP représente 30% de
l’opinion...et contribuent ainsi à lui maintenir une légitimité pour les
prochaines présidentielles.
Quelle arnaque ! Quelle manipulation !
Ces
procédés, visant à figer (verrouiller) la donne existante, en masquant
la réalité de la situation au bénéfice des apparatchiks du Système et de
leurs fonds de commerce, sont parfaitement anti-démocratiques.
Les citoyens n’ont aucun intérêts à se prêter à ce jeu de dupes.
Ces partis qui verrouillent la démocratie, ne nous représentent pas.
Nous sommes un nombre sans cesse croissant à le savoir aujourd’hui.
Il
faut briser l’omertà médiatique et demander que de nouvelles
propositions, détachées des clivages partisans imposés
(Gauche/Droite/Extrême droite) mais surtout détachées de l’oligarchie
politique, puissent émerger et être mises en débat.
Pas de gourou, pas de sauveur,
mais,
dans un 1er temps, une plateforme de propositions qui redéfinissent les
bases du fonctionnement démocratique et permette de filtrer les
menteurs, les tricheurs, les corrompus et les puissances d’argent qui
contrôlent la parole publique.