@oscar fortin

Vous avez peut-être eu i’impression que je me livrais à une attaque personnelle, mais ce n’était pas le cas. Le problème qui se pose à nous tous est celui de la crédibilité des informations, non pas dont nous sommes abreuvés, mais qui nous submergent.

Dans l’impossibilité où nous sommes de démêler avec certitude le vrai du faux, je préfère ne rien croire, tenir les événements pour négligeables et n’accorder d’intérêt qu’à leurs conséquences visibles et vérifiables. 

De ce point de vue, les exemples portant sur des réalités que vous citez, ne reposent malgré tout que sur la crédulité de ceux qui en prennent connaissance et, à première vue, aucun d’entre eux ne présente le moindre intérêt du point de vue d’une stratégie de résistance au processus de mondialisation euro-atlantique, sous hégémonie américaine, et de submersion des peuples européens par les surplus de population des pays impéritieux du tiers-monde, qui est l’un des aspects directement observables de ce processus.

En quoi, le fait que le Pentagone ait été frappé par une fusée plutôt que par un avion, en quoi, le fait que les attentats du 11 septembre aient été entièrement conçus par la CIA et exécutés par des agents qu’elle a manipulés, nous concernent-ils ? En rien ! 

Il n’en va pas de même des conséquences de ces événements, puisque c’est chez nous qu’affluent toutes sortes de prétendants à l’asile politique - en réalité le pluis souvent économique, sans préjudice des djihadistes qui se mêlent aux prétendus désespérés - conformément au plan d’annihilation des diverses affirmations nationales.

Par conséquent, si nous voulons nous opposer aux visées de l’Empire, 

...nous ne le ferons pas en répercutant les états d’âme d’un journaliste allemand, prétendument manipulé, ou en révélant que les éléments du patrimoine mondial détruits « en Irak », étaient en plâtre, ou encore que des attentats terroristes, perpétrés aux Etats-Unis, le sont sous fausse bannière,

...mais en refoulant systématiquement des gens qu’on cherche à nous « enfiler » pour ajouter un élément de trouble à une réalité intérieure, qui n’est déjà que trop troublée.